Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Joyeuses fêtes !
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 13 au 19 décembre 2006, numéro 640

 

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Noël. En ce mois de joie, une de nos lectrices tient à nous exprimer les moments forts que lui procurent ces festivités de fin d’année.  

Joyeuses fêtes !

Autrefois, toute la famille se réunissait devant la cheminée, la veillée de Noël. Les grands-parents racontaient aux enfants, qui chantaient des chants de Noël, des histoires devant la cheminée où brûlait une bûche.

 Cette bûche était un très gros tronc d’arbre, symbolisé de nos jours par une pâtisserie si convoitée en cette période. Les maisons sont décorées pour leur donner un air de fête. Cette coutume paraît même avant de fêter Noël. C’est pour fêter la fin d’une année et l’arrivée d’une autre.

 Le sapin est une des traditions de Noël. On remarque que l’on décore le sapin afin de souhaiter la bienvenue à une année que l’on veut vertueuse, car le vert est symbole d’espoir et de paix. Ce sapin est d’origine française, il date du XVIe siècle. Il est suspendu devant les grands hôtels, la veille de Noël. L’Allemagne adopta rapidement la tradition de dresser le sapin la veille de Noël et les colons l’exportèrent en Amérique.

 C’est bien de fêter l’arrivée d’un Nouvel an, mais n’est-ce pas aussi le moment de faire son autocritique ?

D’être soi-même juge et de condamner sérieusement tout ce que nous avons fait pendant toute l’année qui va vite s’en aller à minuit. En fouillant rapidement dans toutes nos actions passées, bonnes ou mauvaises, on peut repérer nos fautes et nous repentir pour pouvoir un jour rencontrer le Seigneur.

Mirette Maurice Kamel,Le Caire.

 La vie en musique

Il me semble que la musique a été créée avec la nature elle-même car tout dans la nature chante et présente ses louanges à Allah le Tout-Puissant : les oiseaux, les insectes, les arbres dans le frissonnement de leurs feuilles, l’eau en coulant dans les ruisseaux, les fleuves … tout dans la nature frissonne, bouge et murmure, et les sons émis sont souvent si mélodieux … L’homme, à plus forte raison, a toujours trouvé moyen de s’exprimer en émettant des sons, soit en utilisant certains instruments, soit en poussant des cris, d’abord stridents. Il a fini par développer ces sons pour en faire une musique agréable à ses oreilles et en cadence avec les battements de son cœur. Avec l’ouverture des frontières, la télévision et les satellites partout, l’homme a modifié, imité la musique des autres … Et ainsi, le monde entier peut vivre dans un univers modulé par la musique, une musique comprise et dégustée par tous. Mais à bien y penser, la musique existe partout, dans nos âmes qui s’y plaisent, dans nos esprits qui s’éveillent à la vie, mais aussi et surtout dans nos cœurs qui battent ravis, heureux et émus …

Ahmed Samir,Le Caire.

 

Prix Nobel : précisions

Dans le numéro 638 d’Al-Ahram Hebdo, M. Sylvio Le Blanc suggère la création d’un prix Nobel de l’environnement. En fait, une telle proposition a été présentée dans les années 1970 à la fondation du prix Nobel par M. Jakob von Uexkull, traducteur, journaliste et ex-membre du Parlement européen, qui avait aussi offert une donation à la fondation pour créer cette récompense. Son initiative ayant été rejetée, il a décidé de créer son propre prix qui serait accordé pour des œuvres dans le domaine de la paix, du développement durable, de l’intégrité environnementale, de la justice sociale et des droits de l’homme. Il s’agit du Right Livelihood Award qui est décerné chaque année au Parlement suédois à Stockholm, la veille des présentations du prix Nobel. Il a été attribué deux fois à des Egyptiens, en 1980 à l’architecte Hassan Fathi et en 2003 à la société Sekem d’agriculture biodynamique.

Dominique Krayenbuhl, Le Caire.

 

Prêcheurs, unissez-vous !

Dans les médias et sur Internet, une campagne a été menée contre le prêcheur appliqué Amr Khaled au cours de laquelle plusieurs de ses semblables l’ont accusé de présenter à la foule des informations qui manquent de précision et d’utiliser des expressions trop familières en décrivant les prophètes et leurs situations. Moi, je ne suis pas un des admirateurs de Amr Khaled et je ne suis les émissions qu’il présente que par hasard. Mais il ne faut pas oublier le rôle de ce prêcheur dans l’affaire du voile, ses efforts continuels pour rappeler l’importance de la religion aux gens, son effet positif sur les jeunes et son style simple qui a réussi à attirer et convaincre un nombre considérable de gens de différentes classes sociales.

Donc, cet homme est digne de respect. Bien plus, Amr Khaled n’est qu’un être humain, c’est-à-dire qu’il peut tout simplement se tromper ... Et notre prophète Mohamad (paix et bénédiction sur lui) nous a ordonné d’être toujours du côté de nos frères, même s’ils sont fautifs et cela en leur expliquant leurs fautes et leur conseillant de se retirer. Donc, je propose aux prêcheurs qui attaquent Amr Khaled de le conseiller au lieu de le critiquer, puisqu’au final, ils ont tous le même but et la même mission, qui est de rappeler les bienfaits de la religion aux gens. Alors, qu’ils cessent ces jalousies et qu’ils oublient un peu la compétition, leur propre intérêt et l’égoïsme. Et qu’ils s’unissent car il y a tant de problèmes qui ont besoin d’être résolus.

Amr Atteya,Le Caire.

 

S’ouvrir au monde grâce à l’Internet

La relation est très forte entre l’Internet et l’enseignement dans les universités. Je voudrais évoquer l’importance du projet adopté par beaucoup d’universités en Egypte privées ou même publiques. Ce projet consiste à créer des sites sur Internet à propos de l’université avec toutes ses activités, ses programmes, son savoir-faire, son système d’enseignement, ses restrictions et mêmes les services accordés aux étudiants, y compris emploi du temps, examens, résultats, recherches, tests d’admission en ligne, etc.

Je suis étudiante à la faculté de médecine de l’Université du Canal de Suez en Egypte, et j’aimerais vous inviter à visiter le site de notre faculté qui a modestement commencé il y a quelques mois. Le site vous informe en détail des activités de notre faculté : ses différents départements, ses activités, les professeurs et les assistants, ses projets, surtout après que le département d’orthodontie s’est mis d’accord avec une faculté de chirurgie du Royaume-Uni pour recevoir des candidatures d’étudiants désireux d’obtenir un certificat anglais. Le site couvrira même tous les événements du prochain Congrès international de médecine qui sera tenu pour la première fois à Ismaïliya du 4 au 7 avril 2007 sous les auspices de notre faculté et du professeur Mohamed Mohamed Saïd Hamed, président de notre faculté.

Rim Mohamed Fathalla,Le Caire.

 

De la notion de responsabilité

« Qui peut et n’empêche, pèche ». C’est ainsi qu’Antoine Loisel définit une notion difficile à définir, encore plus difficile à déterminer. Notion à la fois vague et précise, générale et particulière, collective et individuelle. Elle prend forme avec la naissance de l’homme, grandit avec lui et l’accompagne jusqu’à sa mort. Mais, elle, ne prend pas fin avec la mort de la personne. Car c’est une notion de continuité et de perpétuité. C’est ainsi qu’on fait une approche de la responsabilité. Que veut dire être responsable ? Et qui est responsable ? Celui qui pense le mal seulement ou celui qui le met en pratique ? La responsabilité est-elle limitée à celui qui commet matériellement la faute ou à celui qui la prémédite ? Ainsi entendue, la notion de responsabilité est très étendue et presque illimitée. C’est-à-dire que la société tout entière pourrait être impliquée au cas où elle peut éviter le mal, mais ne l’empêche pas.

Sara Mamdouh Sayed,Le Caire.

 

Levons le voile des interdits !

Les propos tenus autour du port du voile font couler beaucoup d’encre, enveniment certains rapports dans la société, fâchent les partisans du oui ou du non, divisent les amis, créent des ennemis, etc. Je pense que cette histoire serait déjà oubliée si on n’avait pas donné autant d’importance à ce sujet. Ignorant comme je suis, j’ai pendant longtemps cru que c’était un complément vestimentaire pour faire « oriental » car la plus belle jeune fille que j’ai eu la chance de rencontrer au Caire portait un voile assorti à ses vêtements. Elle était si belle que j’étais en permanence en admiration devant elle, quand elle venait à la bibliothèque française chercher de la documentation pour préparer ses examens. Elle avait vécu quelque temps à Paris et je crois que ce séjour ainsi que son goût personnel lui faisaient choisir des étoffes qui l’embellissaient. Croyez-moi je n’avais rien contre le port du voile jusqu’au jour où j’ai appris que c’était une obligation religieuse. Le fait que ce soit une obligation m’a déplu. Personnellement, je n’aime pas être obligé de faire ceci ou cela, surtout au point de vue vestimentaire. Je pense qu’on devrait laisser à chacun le loisir de se vêtir, bien sûr décemment, mais en mettant, suivant son goût, une touche personnelle. J’aimerais bien que la mode du tarbouche revienne. Pour celui qui sait le porter, cela lui confère un titre de noblesse. Alors, essayons ! Mettons les tarbouches sur la tête des hommes et levons le voile des interdits !

Jean-Claude Brana, France.

 




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