Al-Ahram Hebdo, Sports | Une saison sèche

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 Semaine du 12 au 18 septembre 2012, numéro 939

 

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Sports

Volley-Ball. La sélection nationale est en très mauvaise posture après avoir perdu ses 2 rencontres contre l’Iran, en match de play-off, en vue des qualifications pour la Ligue mondiale. 

Une saison sèche

Sans jeux olympiques, sans Ligue mondiale, sans Coupe du monde et sans Championnat national, le volley-ball égyptien se trouve dans la pire des situations. Ayant perdu ses 2 rencontres contre l’Iran, en match de play-off pour les qualifications en Ligue mondiale, la sélection nationale clôt sa saison en plein marasme.

 

 « Nous sommes très déçus de rater la prochaine saison de la Ligue mondiale : c’est la compétition la plus importante du volley-ball. Elle offre une série de matchs de très haut niveau, contre les meilleures équipes nationales, ce qui est l’occasion par excellence pour les joueurs d’acquérir de l’expérience et d’améliorer leur niveau », déclare Hossam Abdel-Aziz, directeur technique de la sélection nationale. Notons que ce dernier n’a pris son poste que fin août dernier, suite au départ de Chérif Al-Chémerli, ancien directeur technique, qui a démissionné après avoir échoué à qualifier l’équipe nationale pour les JO de Londres 2012. « Il faut rappeler que j’ai pris mes responsabilités à un moment très critique. Il n’y avait pas le temps de travailler, et nous n’avons pu effectuer aucun stage de préparation à l’étranger en vue des play-off. Les joueurs étaient en outre dans leur plus mauvaise forme physique, et par la suite, évidemment, technique. Ils n’avaient pas eu d’entraînement pendant plus de 3 mois à cause de l’arrêt du Championnat national, et parce qu’il n’y a pas eu de travail de sélection préalable. D’où notre défaite prévisible contre l’Iran (0-3 dans chacune des deux rencontres) », souligne Abdel-Aziz.

 

Cette saison a été une longue série de déceptions pour les volleyeurs égyptiens. Leur dernière bonne performance remonte à décembre 2011, lorsqu’ils ont remporté le titre des Jeux arabes au Qatar. Puis leur descente aux enfers a commencé. Le 21 janvier 2012, la sélection nationale perd les éliminatoires africaines qualificatives pour les JO de Londres 2012. Cette compétition n’offre qu’un seul ticket pour les JO, et c’est la Tunisie qui l’a raflé cette année, terminant à la première place avec 8 points, après avoir remporté tous ses matchs. Alors qu’elle était considérée comme l’équipe favorite du tournoi, la sélection nationale égyptienne, championne d’Afrique en titre et récent vainqueur des Jeux arabes, s’est classée finalement 2e avec 7 points. A la surprise générale, les Egyptiens ont raté l’occasion de se qualifier pour les JO en perdant leur premier match contre la Tunisie, sur le score de 1 à 3. Bien que l’Egypte ait ensuite remporté tous ses autres matchs, elle n’a pas pu rattraper la Tunisie qui a réalisé un parcours sans faute. L’Egypte avait cependant ensuite une seconde chance de se qualifier pour les JO, à travers les éliminatoires mondiales en juin en Bulgarie. Mais à nouveau, ces éliminatoires n’offrent qu’un seul ticket, et l’Egypte a échoué à se qualifier devant la Bulgarie, la France et le Pakistan. « Notre défaite en Bulgarie n’était pas une surprise, puisque nous disputions la compétition contre 2 grandes nations de la discipline, la France et la Bulgarie. En plus, nous avons disputé ces matchs sans préparation », dit Saleh Fathi, capitaine de l’équipe.

 

Aujourd’hui, la situation n’est pas meilleure, voire elle empire. Les responsables de la Fédération égyptienne ne semblent préoccupés que par les élections de la Fédération qui doivent avoir lieu le 28 septembre prochain. Quant aux joueurs, n’ayant aucune idée de leur futur et ne sachant pas non plus s’il y aura un championnat national, ils ne s’entraînent pas. « Il est fondamental d’organiser un championnat national. C’est une compétition sans laquelle le niveau des joueurs recule, parce qu’il n’y a justement pas de compétition entre eux. Par la suite, le niveau de la sélection nationale elle-même recule, puisque je choisis les joueurs pendant le Championnat national », affirme Abdel-Aziz. Notons que le calendrier international comporte encore plusieurs compétitions pour la sélection nationale, dont le Championnat arabe, les éliminatoires qualificatives pour la Coupe du monde et le Championnat d’Afrique.

Doaa Badr

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