Al-Ahram Hebdo, Société | Talaat Amer, « Les guides sont les moins touchés par la crise »

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 Semaine du 12 au 18 septembre 2012, numéro 939

 

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Société

Guides touristiques. Talaat Amer, chef du département des guides touristiques au ministère du Tourisme, met l’accent sur l’assistance apportée aux guides dans leur crise. 

« Les guides sont les moins touchés par la crise » 

Al-Ahram Hebdo : Quel est le rôle joué par le ministère du Tourisme pour venir en aide aux guides touristiques dans leur crise actuelle ?

Talaat Amer : D’abord, il faut préciser que les guides touristiques dépendent du syndicat des Guides touristiques, qui est comme tout autre syndicat un organisme indépendant de toute tutelle. Or, c’est le ministère du Tourisme qui leur accorde le permis de travail. Par conséquent, le ministère accepte les demandes des guides et les aides d’une manière aimable. En général, le ministère accorde chaque année une somme de 250 000 L.E. au syndicat des Guides. Durant cette dernière crise, on pouvait aider tout le monde, car il s’agit de fonds publics. De plus, les guides venaient demander de l’argent mensuellement. Mais le ministère du Tourisme, en collaboration avec le ministère des Finances, a décidé d’octroyer un don de 10 millions de L.E. au syndicat des Guides. Il s’agit d’un fonds d’urgence. Le ministère du Tourisme devra ajouter annuellement un million de L.E. à ce fonds.

— Les guides se plaignent des « tours leaders » étrangers auxquels les compagnies touristiques recourent parfois. Le ministère ne peut-il pas soutenir les guides pendant cette période de chômage et ne pas accorder de permis de traduction à ces « tours leaders » ?

— Il faut mentionner que les permis de travail des guides touristiques ne sont accordés qu’aux Egyptiens. Mais parfois, on offre des permis de traduction à des étrangers pour des périodes très limitées sur demande des compagnies touristiques. Ces dernières ont recours à cette solution lorsqu’ils ont besoin d’un guide maîtrisant des langues rares. Dans ce cas, les guides peuvent en profiter en accompagnant le tour leader qui se chargera de la traduction entre les touristes et lui. Ces tours leaders sont demandés, surtout pour les touristes qui arrivent en charter à Hurghada ou à Louqsor, où il n’y a pas de guides pour les langues rares, mais jamais pour Le Caire où les guides sont disponibles.

— A part les guides, quels sont les autres secteurs les plus touchés par la crise ?

— Tous les secteurs œuvrant dans ce domaine ont été fortement influencés lors de cette période difficile : employés, hôtels, compagnies et bazars. Au contraire, les guides ont été les moins touchés. Ils pratiquent un métier libre et ne sont responsables que de leur personne seulement, tandis que les hôtels et les compagnies sont responsables de centaines d’employés.

Propos recueillis par Hanaa Al-Mekkawi 

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