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 Semaine du 12 au 18 septembre 2012, numéro 939

 

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Alexandrie. L’un de nos lecteurs, amoureux de sa ville natale, regrette la dégradation actuelle de la perle de la Méditerranée. 

Alexandrie encore et toujours 

Perle de la Méditerranée. Ville où je suis né il y a un peu plus de cinq décennies. Enfant, il faisait encore bon d’y vivre. Le fléau de la surpopulation n’avait pas encore atteint des proportions incontrôlables, et les Alexandrins gardaient un certain savoir-vivre, héritage d’un passé tout récent.

Je viens de me procurer le livre Italy in Alexandria dans lequel Dr Mohamad Awad raconte à force d’images la beauté disparue, enfouie de cette ville qui aurait pu et aurait dû être un vrai joyau. Tout comme le sont Nice, Cannes, Barcelone et d’autres grandes villes qui bordent la mer ... pas si loin de notre pauvre Alexandrie.

Oui ... pauvre dans tous les sens du mot.

Corruption, vol, explosion démographique, manque de planification et surtout de civisme, et bien sûr le nouveau je-m’en-foutisme local ... tout cela a mené à ce que nous voyons aujourd’hui. Pendant quelques années, nous avions cru — à tort — que la ville reprenait de son panache et que son blason se redorait. La désillusion actuelle n’est que plus brutale.

Etabli au Canada depuis 22 ans, je chantais les louanges de mon pays et de ma ville natale à mes enfants. Aujourd’hui, jeunes adultes, je n’ose même pas leur proposer de visiter la terre de leurs ancêtres. Comment les convaincre que tout ce que je racontais n’était pas le fruit de mon imagination, l’image de mes souvenirs ?

Nous avons été depuis toujours le berceau de la civilisation et l’envie du monde entier ... Que s’est-il passé pour qu’en quelques années seulement nous basculions de l’autre côté ?

C’est vraiment triste et je souhaite de tout cœur que les nouveaux responsables sachent ce que ce mot veut dire et qu’ils agissent en conséquence. Le temps presse ...

Avec mon amour indéfectible pour l’Egypte.

Hani Assaad,
Montréal.

 Un grand merci à M. Morsi

 J’étais très énervé suite à la décision de déférer un rédacteur en chef devant un tribunal pour ses écrits journalistiques.

Cette affaire a soulevé un tollé chez les journalistes. Où est la liberté d’expression ?

Comment fixer les piliers d’une nouvelle nation basée sur la liberté d’expression ? Cette décision avait pour objectif d’étouffer les voix dans un pays qui aspire à la démocratie. Le pluralisme des idées et des pensées est essentiel pour la création d’une nation en évolution.

Merci au président Dr Morsi d’avoir pris cette initiative d’exempter les journalistes de la peine de prison. Il a veillé à faire savoir aux journalistes qu’ils sont dorénavant libres d’exprimer leurs idées. C’est au syndicat des Journalistes d’entreprendre des actions contre des journalistes commettant des erreurs graves.

Ahmad Hassan,
Le Caire.

 Le coton en Haute-Egypte

 Enfin, une bonne nouvelle, au milieu de toutes ces informations politiques déprimantes. Selon le journal Al-Masry Al-Youm, il sera possible pour la première fois de cultiver le coton égyptien à fibre longue en Haute-Egypte. C’est une réussite sans précédent, car avant, il était impossible de le cultiver dans cette région à cause de la température élevée. Par conséquent, le coton était cultivé dans la région du Delta du Nil et dans quelques gouvernorats du nord.

Et comme dit le proverbe égyptien : « Ce qui est beau, n’est jamais parfait », cette expérience pourrait ne pas être appliquée à cause de la pénurie d’eau. Plusieurs régions du pays souffrent de problèmes d’eau. Des milliers de feddans de terres agricoles risquent la sécheresse. Cet état de fait s’est répercuté sur les prix des fruits et légumes.

Je pense que cette expérience sera réussie si le gouvernement règle le problème de l’eau.

Amira Adel,
Alexandrie.

 Le voile à la télévision publique

 Il y a quelques jours, une présentatrice portant le voile, Fatma Nabil, a présenté pour la première fois le journal télévisé sur la chaîne publique. Cela a été très bien accueilli par les téléspectateurs, vu que la grande majorité des Egyptiennes sont voilées. Auparavant, on interdisait aux journalistes voilées de paraître à l’écran sauf dans les programmes religieux, à l’exemple de la célèbre Karimane Hamza.

Malheureusement, d’autres voilées sont interdites d’accès à certains postes. Des gens subissent toujours des harcèlements à cause de leur croyance. L’apparition d’une journaliste voilée sur la chaîne publique ne marque pas la fin de la discrimination en Egypte. Et puisque les principes sont indissociables, il faut aussi prévenir la discrimination contre les femmes, les coptes, les bahaïs, les Nubiens et tous ceux qui sont traités différemment à cause de leur croyance.

Fatma Mansour,
Guiza
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 Baba, un film décevant 

Après ses rôles d’action dans la majorité de ses films, l’acteur Ahmad Al-Saqqa a voulu nous présenter cette fois-ci un film comique dans lequel il incarne le rôle d’un gynécologue spécialisé en insémination artificielle à laquelle ont recours les époux en cas de retard de conception.

Bien que ce métier exige une personne posée, Al-Saqqa ne cesse de sautiller sur les chaises et sur les bureaux sans aucune raison.

Le film intitulé Baba (papa), écrit par Zeinab Aziz et réalisé par Ali Idriss, est du genre comique romantique, mais les détails de l’insémination paraissent exagérés.

Le film qui se base sur un sujet social qui touche certains couples montre des scènes de séduction très osées. Il n’y a pas de scènes de nudité, mais l’épouse dans le film use de séduction, y compris la danse du ventre.

Ces scènes se répètent avec le jeune chrétien Edward et avec un cheikh bédouin marié à quatre femmes, qui a recours au film pornographique pour la même raison.

Le film commence par une histoire d’amour traditionnelle, mais la mise en scène et le scénario sont très faibles.

Emad Adel,
Le Caire.

 Adieu Al-Gohari

 L’Egypte pleure le départ du général du football égyptien, la légende Mahmoud Al-Gohari, suite à une hémorragie cérébrale qui a causé son décès en Jordanie. Cet homme ne sera jamais oublié par tous ceux qui ont suivi le football pendant les années 1970 jusqu’aux années 2000.

Il était un directeur technique exceptionnel qui a pu mener la sélection nationale jusqu’à la qualification à la Coupe du monde en 1990 en Italie pour la deuxième fois de son histoire, après une première fois en 1934. Al-Gohari n’était pas seulement un entraîneur exceptionnel. Il était effectivement un colonel dans l’armée égyptienne et parmi ceux qui ont participé à la guerre du 6 Octobre en 1973. Que nous soyons en accord ou en désaccord avec sa vision footballistique, Al-Gohari est l’un des rares personnes qui ont pu gagner l’amour et le respect de tous, surtout ses rivaux. C’est un homme du fair-play.

Le départ d’Al-Gohari est une vraie perte pour toute l’Egypte.

Nader Hassan,
Mansour
a
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