Al-Ahram Hebdo, Opinion

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 Semaine du 23 au 29 mai 2012, numéro 923

 

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Edito

Un scrutin historique

« C’est une expérience totalement nouvelle pour nous. Regarder les candidats chercher à nous convaincre de voter pour eux, personne n’aurait pu imaginer une chose pareille il y a seulement deux ans », dit Mohamad, un jeune homme de 35 ans. Des propos qui reflètent l’état d’esprit des Egyptiens par rapport à ces élections présidentielles. Ils sont 50 millions à être convoqués aux urnes ce mercredi pour le premier tour de la première élection présidentielle depuis la chute de Moubarak en février 2011. Une élection dont les enjeux sont extrêmement importants.

Sur le plan démocratique tout d’abord, cette élection revêt un caractère historique. Jamais depuis 1952, les Egyptiens n’avaient choisi librement leur président. Sur les plans politique et économique ensuite, l’élection se déroule dans un contexte particulièrement délicat. Elle intervient dans un climat de tension politique, d’insécurité croissante et de crise économique intense, et à la fin d’un processus de transition chaotique marqué par des manifestations et de nombreux actes de violence. La tâche du président élu sera pour ainsi dire ardue. Outre les problèmes économiques qu’il faudra résoudre, il sera surtout question de bâtir les fondements d’un nouvel Etat démocratique et basé sur des institutions. C’est là l’un des enjeux majeurs des élections.

Cette élection fera également office de test pour le courant islamiste, qui détient la majorité des sièges au Parlement. Les islamistes rééditeront-ils leur exploit des législatives de novembre dernier ? Rien n’est moins sûr, et les sondages d’opinion réalisés à la veille du scrutin donnent encore les principaux candidats au coude-à-coude. Et malgré la vitalité des débats qui se déroulent sur la scène politique, une partie importante des Egyptiens (37,1 %), selon les derniers sondages, se disaient encore indécis à quelques jours du scrutin. Tout reste donc possible. Les Egyptiens sont appelés à participer à ce scrutin crucial pour l’avenir de l’Egypte.

 

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