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 Semaine du 7 au 13 mars 2012, numéro 912

 

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Égypte . L’un de nos fidèles lecteurs exprime son inquiétude face à la situation actuelle dans son pays.

A qui profite ce chaos ?

Déjà un an de révolution et rien n’a changé. Notre révolution n’a pas atteint ses objectifs. Je pense que le seul moyen de réaliser notre rêve est de ne pas quitter Tahrir.

Les gens sont toujours dans le besoin : ils ont besoin de sécurité, de gagner leur pain, de trouver un logement, de résoudre le problème de transport, de ne pas souffrir pour vivre, de ne pas perdre leur travail et enfin d’avoir l’espoir de voir leurs enfants mener une vie meilleure.

Dans la rue où j’habite, un homme se met debout pendant des heures, alors qu’il sort ses poches vides pour bien montrer qu’il est toujours dans le besoin.

On attend toujours de cueillir les fruits de notre révolution. On ne doit pas payer de nos poches vides pour sauver l’économie nationale en difficulté ! Où sont les milliards pillés ? Le juge Ahmad Refaat, qui préside le procès de Moubarak et de ses proches collaborateurs, a reporté le verdict jusqu’au 2 juin, pourquoi ? Il y a des rumeurs sur Facebook qui entourent ce sujet : certains disent qu’Ahmad Refaat sera à la retraite le premier juin prochain, c’est-à-dire avant l’annonce du verdict, et de cette façon, le procès sera repris de nouveau. D’autres avancent que le jugement de Moubarak sera prolongé jusqu’à ce qu’il atteigne ses 85 ans pour éviter la condamnation à mort. Est-ce que tout cela est logique ? Non, mais c’est peut-être vrai.

En revanche, il y a du positif dans toute cette situation. Amr Khaled, jeune prédicateur, mène ces jours-ci une campagne d’alphabétisation des Egyptiens. Je trouve que c’est une bonne initiative et qu’on doit tous y contribuer. Car, sous l’ancien régime, ce projet n’a pas pu voir le jour.

L’ancien régime a tout fait pour détruire le système éducatif et jusqu’à maintenant, ce sont les mêmes programmes, les mêmes stratégies. Nous aspirons tous à une vie décente.

Abdelrahman Al-Kady,
Cheikh Zayed.

Le visage laid d’Ahmad Chafiq

Il faut admettre qu’Ahmad Chafiq, ancien premier ministre et candidat potentiel aux présidentielles, est loin d’être un politicien expérimenté. C’est vrai qu’il a plus d’une cinquantaine d’années de carrière, mais avec le temps, il s’est avéré qu’il n’est pas du tout un homme politique à la hauteur de son parcours militaire.

Lors de son entretien avec la chaîne privée CBC, présenté par Lamis Al-Hadidi, celui-ci a menacé Mohamad ElBaradei, affirmant qu’il est capable de le remettre à sa place, en réponse aux critiques sévères qu’ElBaradei avait adressées auparavant à son encontre.

En fait, il y a une grande différence entre la manière avec laquelle ElBaradei agit et traite les autres candidats et la façon avec laquelle Chafiq a parlé lors de l’interview.

Pendant deux heures, le côté laid de ce candidat aux présidentielles a apparu. Egoïste et hautain, Chafiq n’a pas cessé de se vanter de son parcours militaire, assurant à chaque occasion qu’il est le plus approprié à ce poste.

Personnellement, je pense que cet entretien aura un impact négatif sur la popularité de M. Chafiq, tout simplement parce qu’il a finalement abandonné sa modestie artificielle qu’il feignait dans toutes les rencontres télévisées. Je m’attendais à voir un candidat à même d’être élu car c’est le meilleur. A la place, j’ai vu un ancien militaire qui m’a convaincu qu’il est loin d’être choisi par le peuple.

Merci M. Chafiq, vous nous offrez à chaque fois d’autres raisons qui nous poussent à ne pas vous choisir.

Maged Hassan,
Le Caire.

Le silence tue aussi

Au milieu de tous les événements politiques qui se passent dans le monde arabe, il ne faut jamais oublier notre chère Palestine et la Syrie.

Ces deux pays souffrent depuis longtemps et continuent à souffrir de la violence.

Un pays telle la Palestine, qui a été béni par les prophètes, ne mérite pas d’être déchiré de cette façon.

Les jeunes continuent à perdre leur vie en défendant leur terre qu’ils avaient héritée de leurs ancêtres.

Mis à part le côté historique qui, d’après plusieurs, donne le droit aux Israéliens de récupérer cette terre, ce n’est pas du tout acceptable, du point de vue humain, de mener un génocide contre le peuple palestinien comme cela se fait actuellement.

Un autre pays arabe souffre aussi. Cette fois-ci à cause de la politique de ses dirigeants, à leur tête le tyran Bachar Al-Assad.

Ce politicien se cramponne à son poste même s’il doit détruire un pays et tuer tout un peuple.

Et ce n’est pas du tout acceptable de voir tout ce qui se passe en Syrie sans aucune intervention.

La communauté internationale est aussi responsable, le silence fait tuer des victimes chaque jour.

Nansy Ahmed,
Héliopolis.

Le succès du film iranien aux Oscars

Téhéran accueillait la deuxième « Conférence sur l’hollywoodienne et le cinéma », dans le cadre du Festival du film international de Fajr, en présence de 48 universitaires des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de France, du Canada, de Belgique, de Grèce, d’Espagne, de Tunisie, d’Italie, d’Egypte, de Russie, du Liban, d’Azerbaïdjan et de Palestine. Dans l’allocution de fermeture du festival, Hollywood a été accusé d’être « le plus puissant instrument du sionisme », influençant le monde conformément aux intérêts du complexe militaro-industriel américano-sioniste, et le président iranien a vanté « la capacité de l’Iran à être le centre de l’élégante production de films anti-sionistes ».

La Conférence portait sur 5 thèmes : « La narration à Hollywood », « le rôle du cinéma dans le réveil mondial », « le rôle du hollywoodienne dans la décadence humaine », « l’avenir à Hollywood » et « Hollywood et le sionisme ». Les sujets débattus incluaient « Hollywood et l’Holocauste », « la Palestine au front », « Hollywood et l’apocalypse », « Hollywood, le darwinisme et le libéralisme » et « L’exploitation par Hollywood des événements internationaux, tels que l’Holocauste et le 11 Septembre, au profit de la politique sioniste ».

Le président Mahmoud Ahmadinejad, qui a également prononcé le discours d’ouverture de l’événement, a profité de l’occasion pour appeler de ses vœux un nouvel ordre mondial. Il a affirmé que l’Occident et le sionisme se servaient de l’industrie du film pour maintenir leur domination sur le monde. Ahmadinejad a  décerné au révisionniste français Robert Faurisson, venu participer à la Conférence dans le cadre d’une délégation de révisionnistes français, le prix du « courage, de la combativité et de la force ».

Le réalisateur Oliver Stone était aussi présent ; il s’est converti à l’islam chiite lors de sa visite à Téhéran. M. Ahmadinejad occupe une position éminente et son courage est indéniable mais, en ce qui nous concerne, il est un révisionniste parmi d’autres révisionnistes, et c’est à ce titre que les révisionnistes du monde entier ne peuvent que lui rendre hommage. Par ailleurs, plus que courageux, son comportement est héroïque.

S’il est toutefois une bombe que M. Ahmadinejad n’hésitera pas à utiliser, c’est celle que j’ai appelée « la bombe atomique du pauvre », la bombe du révisionnisme qui, ne tuant ni ne mutilant personne, viendra à bout d’une immense imposture, — celle de « l’Holocauste » ou de « la Shoah » — qui, elle, justifie à l’infini de nouvelles guerres et de nouvelles croisades.

Paul Albert,
France.

Un discours négatif

La semaine dernière, le premier ministre Kamal Al-Ganzouri a présenté le bilan de son gouvernement devant les députés. Il a fait porter la responsabilité de la mauvaise situation sécuritaire et des problèmes que connaît l’Egypte à des facteurs inconnus. Il a affirmé que l’économie était en mauvaise passe sans nous donner des solutions efficaces. Est-ce possible que des propos pareils soient dits par un premier ministre ? Il a parlé aussi des pays arabes qui ont promis de présenter des aides mais qui n’ont pas tenu leurs promesses. Sommes-nous des mendiants ?

Comme il a parlé aussi de sortir de la vallée étroite vers le désert, cela nous rappelle l’ancien projet de Tochka qui n’a pas réussi à cause de plusieurs facteurs. Mais s’il veut que ce projet réussisse, il faut d’abord commencer par les infrastructures, permettre aux jeunes de trouver un emploi, leur assurer des logements pour qu’ils puissent commencer leur vie. Si ce projet est mis à exécution, le pays fera ses premiers pas vers le développement.

Nader Mounir,
Le Caire.

 




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