Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Les intérêts du pays au-dessus de tout

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Abdel-Fattah El Gibali
 
Rédacteur en chef
Hicham Mourad

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 Semaine du 4 au 10 janvier 2012, numéro 903

 

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Politique . Un de nos lecteurs critique la déclaration des Frères musulmans sur Facebook concernant l’interdiction de l’alcool. Il pense qu’il y a d’autres priorités qui méritent plus d’attention pour le bien du pays.

Les intérêts du pays au-dessus de tout

Sur Facebook, j’ai lu la nouvelle suivante : les Frères musulmans vont discuter de l’interdiction de l’alcool lors de la première séance parlementaire. C’est vrai que les Frères musulmans et les partis de tendance islamiste ont prouvé leur désintérêt vis-à-vis de la rue et des événements récents, mais une telle décision est un exemple de l’absurdité de leur pensée. Nous savons tous que l’Egypte est un pays en développement. Il nous faut beaucoup d’efforts pour avancer. D’abord, il faut réformer les programmes scolaires pour élever la qualité de l’enseignement dans les écoles et les universités. Ensuite, il faut viser les régions pauvres pour offrir des logements dignes aux habitants et leur fournir de l’eau potable, de l’électricité et des soins médicaux nécessaires. On a aussi un vaste désert qui peut être exploité pour le développement des ressources agricoles, industrielles et minières du pays.

Ce qui doit être discuté lors de la première séance du nouveau Parlement c’est l’application de la loi et le jugement des corrompus. Il faut débattre du problème de l’exportation du gaz vers Israël à un prix inférieur aux normes internationales, alors qu’il y a des quartiers résidentiels et des villes qui n’ont pas encore accès au gaz naturel.

On doit parler de l’avenir du tourisme en Egypte, car notre pays manque de sécurité vu les incidents actuels.

Si vous trouvez une solution à tous ces problèmes, vous aurez le droit de parler de l’alcool, des habits des femmes et du fait d’interdire les maillots et les bikinis sur les plages égyptiennes.

Aymen El Omda,
Le Caire.

Que Noël soit un début pour l’amour du prochain

En ce temps de fêtes de Noël et de fin d’année et malgré les tristes événements que l’on vit et le nombre croissant de martyrs parmi les jeunes Egyptiens, j’adresse tous mes vœux aux lecteurs d’Al-Ahram Hebdo. Nous connaissons tous le célèbre cantique Petit papa Noël. Je veux m’y arrêter sur l’expression « marchand de sable » qui passe pour que les enfants fassent « dodo », afin que le père Noël puisse distribuer les cadeaux et les surprises. Le marchand de sable est, dans la culture occidentale, un personnage fabuleux qui laisse tomber du sable sur les yeux des gens pour les endormir. A la fin du XVIIIe siècle, on disait « avoir du sable dans les yeux » pour signifier qu’on avait sommeil ou les yeux qui piquaient sous l’effet de la fatigue. Enfin, j’espère que papa Noël ne va pas oublier « nos petits souliers » et qu’il va nous donner comme cadeaux l’amour du prochain ainsi que la paix et la prospérité pour notre Egypte bien-aimée.

Maria Ebeid,
Alexandrie.

Les infractions des islamistes

Permettez-moi de raconter ce qui s’est passé au premier tour de la deuxième phase des législatives : de grandes violations de la loi. Devant le bureau de vote, il y avait des femmes qui portaient le niqab pour indiquer aux électeurs de choisir soit la liste du parti Liberté et justice (Frères musulmans) ou Al-Nour (salafistes). J’habite dans la cité du 6 Octobre et pour cette raison j’ai voté lors de la deuxième phase. Devant l’école où j’ai voté, des femmes ne savaient ni lire ni écrire et venaient voter pour ne pas payer une amende de 500 L.E. Ce genre d’électeurs sont des proies pour les islamistes. C’est l’un des côtés de la propagande des Frères musulmans. Même si on trouve aussi des membres de l’élite égyptienne qui choisissent les Frères musulmans pour des raisons religieuses, parce qu’ils ont des idées organisées et savent parler de politique.

Mais ce que m’intéresse ici ce sont les infractions qui se sont produites et qui continueront à avoir lieu lors de la troisième phase. Ce qui m’inquiète au niveau du nouveau Parlement c’est de trouver que les Frères musulmans remplaceront en quelque sorte le PND, c’est-à-dire une seule force ou un seul parti qui domine.

Abir Ismaïl,
6 Octobre.

Ne perdez pas l’espoir

Avec les élections législatives marquées par un certain raffinement puisqu’elles se sont déroulées dans le calme, le peuple a commencé à regagner confiance en lui, surtout que c’étaient les premières élections post-révolution avec une réelle concurrence entre députés. Bien sûr, il y a des points faibles, telles les infractions des islamistes. Elles rappellent celles du Parti national démocrate — dissous — qui a toujours manipulé les choses pour se garantir une majorité de sièges au Parlement. Mais ne nous laissons pas aller au pessimisme, ce n’est là que notre premier pas démocratique après des dizaines d’années d’oppression et de corruption. Personnellement, j’ai confiance dans l’avenir. Je crois que ce peuple, accusé d’être en majorité illettré et ignorant, pourra continuer le chemin et atteindra sa liberté totale. Une liberté dont les manifestations seront un vrai Parlement né de la rue, un gouvernement qui soit au service du peuple, une police qui applique son célèbre slogan « La police est au service du peuple » et un président qui possède à la fois le charisme de Abdel-Nasser et l’intelligence de Sadate. Ne perdez pas espoir. Qui aurait pu croire que ce peuple allait se réveiller de son sommeil et faire une révolution aussi pure que la nôtre ? Je suis fière d’être égyptien. Je crois que c’est l’intuition d’hommes simples et leur amour pour ce pays qui ont pu nous guider et nous amener ce nouvel Etat.

Chérif Adel,
Héliopolis.

Les élèves paient le prix

J’aimerais d’abord féliciter toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo à l’occasion du nouvel an.

Ensuite, j’aimerais débattre avec vous d’un problème qui préoccupe un bon nombre de familles. Ayant deux nièces dans un collège situé au centre-ville, tout près de la place Tahrir, j’ai vécu tous les changements qui ont influencé leur journée scolaire.

Tout d’abord, il faut dire que cette année scolaire est complètement chaotique, et le ministère n’a pris aucune mesure pour éviter un scénario qui a été prévu depuis l’année dernière. Durant ce semestre, l’école était fermée pour plusieurs jours et les élèves ne sont pas allés à l’école pour plusieurs semaines. Et au moment où on attendait la réduction des programmes, rien n’a été fait, alors que les examens vont bientôt commencer. Tout cela a poussé les élèves et leurs parents à avoir recours aux cours particuliers pour rattraper les cours ratés. Alors, après la révolution, au lieu de prendre des mesures afin d’améliorer la qualité de l’enseignement pour qu’il soit approprié aux rêves et espoirs de l’Egypte post-révolutionnaire, le commerce des leçons particulières a prospéré.

Pour leur part, certaines écoles, pour régler le problème de fermeture à cause des incidents, ont loué des immeubles dans d’autres quartiers et ont prévenu les parents de la nouvelle adresse temporaire. C’est vrai que cela peut être une solution, mais on ne peut pas y avoir recours pour longtemps, vu la surcharge des classes, ce qui réduit aussi la qualité des cours.

Des questions s’imposent : Comment est-ce que nos enfants seront prêts à passer les examens de la mi-année ? Les circonstances vécues seront-elles prises en considération lors de la correction des copies ?

Héba Zaki,
Le Caire.

 




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