Al-Ahram Hebdo, Voyages | Une histoire bien riche

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 Semaine du 29 juin au 5 juillet 2011, numéro 877

 

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Voyages

Exposition . Les institutions italiennes en Egypte ont célébré le 150e anniversaire de la fondation de la République italienne. Celle-ci est marquée par une forte présence dans notre pays.

Une histoire bien riche

Deux expositions représentatives de différents genres de publications italiennes reflètent la présence italienne en Egypte au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et le XXe siècle. La première, organisée par le Centre italien d’Archéologie, traite le volet archéologique, tandis que la seconde, présentée par l’Institut culturel italien, met plutôt l’accent sur les côtés culturels et sociaux égypto-italiens.

La première exposition nous propose quatre sujets essentiels : viennent en premier lieu les pionniers de l’égyptologie en tant qu’une science naissante, faisant rappel aux premières missions scientifiques italiennes ; le deuxième traite la fondation du musée gréco-romain à Alexandrie, tandis que le troisième reflète le défi de la sauvegarde des monuments de Nubie, à travers les livres, les tableaux et les dessins descriptifs. Quant au quatrième sujet, il est consacré aux événements archéologiques publiés dans la presse italienne, et ce sans oublier les nouvelles éditions qui sont sorties les dernières années.

En effet, l’exposition s’ouvre sur les voyageurs et les chercheurs italiens qui ont fait le tour de toute l’Egypte pendant le XIXe siècle et les débuts du XXe siècle. Ils avaient inscrit leurs remarques et l’état des sites antiques lors de leur passage. Parmi ceux-ci figurent Ugo Tarchi et Luigi Vassalli, qui sont considérés comme les pionniers de l’égyptologie. Tandis qu’Ippolito Rosellini avait coopéré avec Jean-François Champollion dans la première expédition scientifique franco-toscane entamée en 1828-1929 et dont une part des dessins et manuscrits scientifiques était présentée au Musée égyptien l’an dernier.

Peut-être cette mission était la première pour les égyptologues italiens qui ont fondé une nouvelle branche au sein de la science naissante. L’étude des antiquités gréco-romaines et la papyrologie a été initiée par Giuseppe Botti, fondateur du Musée gréco-romain à Alexandrie, dont la plupart des antiquités sont datées de cette époque. Cette section est reflétée dans l’exposition par la photo d’une mosaïque signée Sophocle.

Au fur et à mesure, les égyptologues italiens deviennent des experts mondiaux et renommés. Ainsi participent-ils à la campagne internationale du sauvetage des monuments de la Nubie. Parmi ceux-ci apparaît le maître des égyptologues italiens Sergio Donadoni. Une photo du temple Lycée pendant l’inondation est l’exemple de cette phase archéologique à l’exposition.

Tous ces événements archéologiques sont publiés dans la presse italienne dont l’histoire remonte à 1845, en Egypte, c’est-à-dire vers la moitié du XIXe siècle. La presse italienne était en vogue, à côté des autres nationalités à l’instar de la française, l’anglaise et la grecque. Elle variait aussi entre quotidienne hebdomadaire et périodique. Mais la plus renommée, c’est le journal L’Imparziale qui a publié la fondation du Musée égyptien du Caire, accompagnée des photos de la célébration dont quelques exemplaires sont présentés à l’exposition.

Quant à la seconde exposition organisée par l’Institut italien, elle est consacrée en principe à la collection qui devrait être présentée au Salon du livre de janvier 2011 et annulée à cause des événements politiques. Ces livres reflètent la traduction comme activité principal du centre. Plusieurs sont les sujets qui y sont abordés. Mais les plus intéressants sont ceux qui traitent les côtés culturel et social des Italiens qui vivaient en Egypte et l’état du peuple égyptien lui-même pendant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle et notamment sous l’occupation anglaise. C’est l’exemple du livre Les Italiens dans la civilisation égyptienne pendant le XIXe siècle, de l’écrivain Antonio Balboni.

La présence italienne en Egypte ne s’arrête pas à ces différentes publications. Mais elle couvre aussi l’architecture dont le style est mis par des architectes renommés. Mario Rossi, qui a construit la résidence du ministère des Waqfs, dressé majestueusement au sein de la capitale Le Caire, et Achile, qui a édifié la plupart des palais de la famille alide au début du XXe siècle, en sont les plus renommés. La présence italienne a enrichi le patrimoine égyptien. Espérons toujours qu’elle soit fructueuse.

Doaa Elhami

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