|
|
Flashs |
Gaz naturel .
Les pays arabes détiennent 28 % des réserves mondiales de
gaz naturel, selon une étude de l’OAPEP (Organisation Arabe
des Pays Exportateurs de Pétrole), estimées à quelque 1,897
trillion de mètres cubes. Le Qatar détient 47 % de ces
réserves, suivi de l’Arabie saoudite avec 15 %, des Emirats
avec 11 % puis l’Algérie avec 8,3 %. Actuellement, les pays
arabes produisent 15 % du gaz naturel mondial. L’Egypte est
le quatrième producteur arabe.
Taux d’intérêt .
La Banque Centrale d’Egypte a décidé le 28 avril de
maintenir ses taux d’intérêt inchangés pour la treizième
fois consécutive. Le taux de dépôt au jour le jour restera
donc à 8,25 %, alors que le taux de prêt est de 9,75 %. La
décision est en accord avec les prévisions des experts.
Mobinil .
Le profit net de l’opérateur égyptien de portable a diminué
de 93,6 % au cours du premier trimestre 2011 sur fond
d’instabilité politique. « Le premier trimestre n’a pas été
commun pour Mobinil », a dit Hassan Qabbani,
président-directeur général, dans un communiqué. « Mobinil a
fait face à une coupure forcée de plusieurs services, au
manque de sécurité, au gel de l’activité économique et à un
ralentissement économique en général ». Cependant, le nombre
d’abonnés de la société a augmenté de 16,2 % sur une base
annuelle au cours de la même période.
Tabac .
Les profits de la Eastern company, société publique qui
monopolise la production des cigarettes en Egypte, ont
régressé au cours des 9 mois qui se terminent en mars 2011,
pour atteindre 402 millions de L.E. (67,6 millions de
dollars), contre 625,8 millions de L.E au cours de la même
période de l’année passée.
Corruption .
Quatre hommes d’affaires, dont deux anciens directeurs
exécutifs de la Dubai Islamic Bank, ont été condamnés à 10
ans de prison chacun par une cour à Dubaï, en plus d’une
amende de 1,8 milliard de dirhams (496,5 millions de
dollars), somme qu’ils sont accusés d’avoir détournée. Deux
des 4 hommes d’affaires sont britanniques, en plus d’un Turc
et d’un Américain. Les deux derniers ont été condamnés par
contumace.
|
Devises (L.E.)
|
0r (L.E.)
|
Pétrole
|
 |
au
2/5 |
 |
au
2/5
|
 |
au
2/5
|
1 US$ = 5,95 L.E.
1 Euro = 8,8 L.E.
1 £
sterling = 9,9 L.E. |
Or 24 = 290,3 L.E.
Or 21 = 254,1 L.E.
Or 18 = 217,22 L.E. |
New York = 113,69 US$
Londres = 125,93 US$
Opep = 120,35 US$ |
|
|
Le
chiffre |
 |
2,5 à 3,5 % |
|
Tel est le taux de
croissance industrielle, prévu au cours du premier trimestre 2011. Une
performance que le ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur estime
honorable, vu les turbulences par lesquelles l’économie égyptienne a passé. Le
ministre explique cette performance par deux raisons : la hausse des
exportations de marchandises et la reprise des capacités de production dans les
usines. Les exportations de marchandises ont ainsi augmenté de 15 % par rapport
à la même période de 2010 pour atteindre 30,3 milliards de L.E. Alors qu’en
moyenne, la capacité de production a augmenté pour atteindre 60 à 70 % après
avoir baissé à 20 et 50 % début février et mars.
|

|
HSBC dans la ligne de mire |
 |
La banque
britannique est accusée d’avoir aidé des membres de l’élite politique et
économique égyptienne à s’enrichir. Le rôle de la banque d’investissement a été
détaillé dans le British Sunday, The Observer et The Guardian en se basant sur
des recherches du Bureau of Investigative Journalism, une organisation non
gouvernementale britannique consacrée à la production d’articles
d’investigation.
Le bureau a déduit
de ses investigations que HSBC était la banque européenne la plus active en
Egypte et a collecté des fonds de plus de 4,47 milliards de L.E. (450 millions
de sterling) pour deux des sociétés de développement immobilier accusées
actuellement de corruption : Palm Hills et Talaat Mostafa Group.
Deux anciens
directeurs du conseil de la banque sont devenus ministres en 2004, Mahmoud
Mohieddine et Rachid Mohamad Rachid.
Pour sa part, HSBC
a dit dans un communiqué que chacune des transactions mentionnées a satisfait
les normes internationales. « Aucune des sociétés ou leurs mandants n’étaient
sous sanctions. La République arabe d’Egypte n’était pas visée par des sanctions
à l’époque de ces transactions », a affirmé la banque. |
|