Al-Ahram Hebdo, Egypte | Mona Omar, « Notre pays dépend des eaux du Nil »

  Président
Labib Al-Sebai
 
Rédacteur en chef
Hicham Mourad

Nos Archives

 Semaine du 25 au 31 mai 2011, numéro 872

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Nulle part ailleurs

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Egypte

Egypte - Etats-Unis. Mona Omar, ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires africaines, souligne les efforts déployés par l’Egypte pour consolider ses relations avec ses voisins africains.

« Notre pays dépend des eaux du Nil »

Al-Ahram Hebdo : Comment percevez-vous les récentes visites du premier ministre Essam Charaf à plusieurs pays africains ?

Mona Omar : Ces visites sont le signe d’un rapprochement entre l’Egypte et ses voisins africains, notamment ceux du bassin du Nil. Durant sa visite en Ethiopie et en Ouganda, le premier ministre a insisté sur l’importance d’ouvrir une nouvelle page avec ces pays. Il a été accompagné des ministres des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Planification, de l’Energie et de l’Irrigation. Chacun de ces ministres s’est entretenu avec ses homologues : des discussions qui ont porté sur les relations bilatérales, la coopération économique, les échanges commerciaux et les investissements.

Il a été décidé de créer un comité d’experts égyptiens, soudanais, éthiopiens et internationaux, afin d’étudier la question de la construction des barrages dans les pays des sources du Nil et les meilleurs moyens de produire de l’électricité sans porter atteinte au quota de l’Egypte.

— Quelles sont les démarches entamées pour rapprocher les positions nationales sur le nouvel accord de partage des eaux du Nil, un accord rejeté par l’Egypte ?

— La diplomatie égyptienne a choisi de régler ce problème à travers le dialogue et la coopération entre les pays du bassin du Nil. Il est évident qu’un nouvel accord qui affecte le quota de l’Egypte aura des répercussions négatives étant donné que notre pays dépend entièrement des eaux du Nil, à la différence des autres pays riverains qui ont d’autres ressources en eau. Rappelons aussi qu’en plus de l’Egypte, le Soudan et le Congo ont refusé de signer l’accord. Le premier ministre Essam Charaf a été clair en affirmant que l’Egypte ne peut pas reconsidérer sa position avant la formation d’un nouveau Parlement et l’élection d’un nouveau président.

— En tant que diplomate, encouragez-vous les initiatives de ce que l’on appelle la « diplomatie populaire », destinées justement à renforcer les liens avec les pays du bassin du Nil ?

— Bien sûr. Nous avons besoin de ce genre d’initiative de la part de la société civile, et cette conviction s’est renforcée suite aux visites effectuées en Afrique par un groupe d’activistes et de personnalités publiques qui ont été très bien reçus. Je dirais même qu’après les élections parlementaires, les députés devront eux aussi s’engager sur ce terrain. Nous avons aussi besoin d’une présence médiatique et journalistique en Afrique pour renforcer l’intérêt politique et social dans ces pays et informer les populations sur ce qui se passe en Egypte. Cela aidera au rapprochement des peuples et des gouvernements de la région.

Propos recueillis par Aïcha Abdel-Ghaffar

Retour au sommaire

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.