Al-Ahram Hebdo, Sports | Haras Al-Hodoud trébuche

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 Semaine du 18 au 24 mai 2011, numéro 871

 

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Sports

Football . Vainqueur des deux dernières éditions de la Coupe d’Egypte, Haras Al-Hodoud souffre de nombreuses difficultés cette saison qui ont influencé ses résultats en Championnat et en Coupe de la CAF.

Haras Al-Hodoud trébuche

Depuis sa promotion en D1 lors de la saison 2002, Haras Al-Hodoud a réussi à se faire une place dans la cour des grands. L’équipe dépendant de l’armée égyptienne s’est présentée comme puissante, ce qui n’a cessé de déranger les forces classiques du football égyptien, à savoir Ahli, Zamalek et Ismaïli, qui craignaient leurs rencontres face à ce club, notamment celles au stade de Mexx, fief de l’équipe militaire.

Lors des deux dernières saisons, Haras Al-Hodoud a quitté le rôle de trouble-fête. Il est monté sur le podium des compétitions locales en remportant les deux derniers titres de la Coupe d’Egypte. Le succès ne s’arrête pas à sa position habituelle dans le premier carré du Championnat ou dans ces deux titres. Haras est allé plus loin en offrant plusieurs joueurs à la sélection nationale, à l’image d’Ahmad Eid Abdel-Malek, Ahmad Abdel-Ghani, Ahmad Saïd « Ouka » et Ahmad Hassan Mekki qui ont eu le mérite de représenter la sélection nationale à plusieurs reprises.

Mais cette saison, Haras Al-Hodoud présente une mine qui ne réjouit pas. Il est actuellement à la 11e place avec 24 points. Un classement qui ne reflète ni les capacités de ses joueurs ni les compétences techniques du directeur de l’équipe, Tareq Al-Achri, reconnu parmi les meilleurs techniciens de la scène locale actuelle. L’élimination choquante de l’équipe des 8es de finale de la Coupe de la CAF après sa défaite 3-4 contre la modeste formation congolaise Motema Pembe, il y a deux semaines, et sa récente défaite (0-1) contre Ittihad Al-Chorta à l’occasion de la 20e journée du championnat égyptien, suivie par un nul à domicile contre T. Al-Gueich, résument sa crise actuelle à tous les niveaux (local et continental).

« On a payé cher notre mauvais résultat lors du match aller. Une victoire de 2-1 à domicile n’est plus rassurante. Lors du match retour, on a encaissé deux buts à la première mi-temps mais on a réussi rapidement à revenir au match avec le but d’Ahmad Salem. On a failli marquer le second dans le temps additionnel mais le facteur chance n’était pas de notre côté. Même situation lors des tirs au but : on a dû quitter la compétition africaine », explique Abou-Taleb Al-Essawi, entraîneur de l’équipe.

Tareq Al-Achri, directeur technique de l’équipe, est du même avis pour expliquer la responsabilité de la mauvaise performance de l’équipe et ses mauvais résultats par le facteur chance.

« Dès la reprise du championnat, je n’ai pas eu l’occasion de jouer avec un effectif au complet. L’équipe a été handicapée par l’absence de plusieurs joueurs pour cause de blessure. Malheureusement, ces blessures ont frappé des pions essentiels. Ce qui a beaucoup affecté la performance de l’équipe et, par conséquent, ses résultats », ajoute Tareq Al-Achri.

En effet, les blessures ont frappé plusieurs stars de l’équipe, à l’image de Mohamad Halim, capitaine de l’équipe, Islam Al-Chater, le latéral droit expérimenté de l’équipe, et Ahmad Eid Abdel-Malek, l’inspirateur de l’équipe, qui sont tous absents pour une longue période. L’absence de ce dernier est la plus remarquable. Très doué, Abdel-Malek se présente comme la cheville ouvrière de l’équipe, surtout au niveau offensif. Grâce à ses grandes capacités techniques, il résout de nombreux problèmes sur le terrain, soit en marquant, soit en offrant des passes décisives à ses coéquipiers.

C’est vrai que l’absence de ce trio se présente comme un coup dur pour n’importe quel directeur technique mais elle reflète en même temps un grand déséquilibre au sein de l’effectif. Les remplaçants ne sont pas à la hauteur des titulaires. « C’est clair qu’il y a une certaine différence entre les titulaires et les remplaçants. Avoir 25 joueurs de même niveau est une chose très difficile et exige de grands moyens financiers. Ce qui n’est pas le cas de notre club où il y a un plafond pour les salaires », confie Tareq Al-Achri. « La différence entre les titulaires et les remplaçants n’est pas un problème propre à Haras Al-Hodoud. Les autres clubs souffrent eux aussi de ce problème, même les grandes équipes comme Ahli et Zamalek. Par exemple, trouve-moi un remplaçant du même niveau du milieu doué de Zamalek Mahmoud Abdel-Razeq (Chikabala) », ajoute Abou-Taleb Al-Essawi.

Mais loin du facteur chance et des blessures, il faut préciser que plusieurs joueurs connaissent une baisse de niveau très perceptible, à l’image d’Ahmad Abdel-Ghani, buteur de l’équipe lors des dernières saisons, qui n’a pas réussi à marquer cette saison. « J’ai été victime de nombreuses blessures cette saison, ce qui a influencé d’une façon négative mon niveau de jeu. Mais il faut préciser que je déploie beaucoup d’efforts dans les entraînements afin de récupérer mon niveau normal », dit Ahmad.

Les observateurs pensent que l’équipe a besoin de sang nouveau car les joueurs n’ont pas changé depuis des lustres.

En fait, malgré la situation difficile de Haras Al-Hodoud, Tareq Al-Achri reste optimiste en ce qui concerne le sort de son équipe. Il confie qu’il est capable de redresser la barre. « Je ne suis pas inquiet pour le sort de l’équipe. C’est vrai que notre place dans le classement ne correspond pas aux capacités de l’équipe, mais je suis sûr qu’on pourra rapidement traverser cette période difficile. Les écarts entre les équipes dans le classement ne sont pas assez grands. Deux victoires successives sont capables d’améliorer notre position dans le classement », explique Tareq Al-Achri.

Mohamad Mosselhi

 

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Ahli dans un groupe arabe

Ahli jouera lors des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique dans le groupe B avec MC Alger (Alg), Espérance de Tunis (Tun) et le vainqueur de la rencontre opposant Wydad de Casablanca (Mar) à Simba (Tan).

Le tirage au sort effectué dimanche au Caire a regroupé Enyimba (Nigeria), Al-Hilal (Sou), Raja (Mar) et Cotton Sport (Cam) dans le groupe A.

« Je suis très satisfait du résultat du tirage au sort. C’est vrai que l’équipe a toujours souffert lors des rencontres l’opposant aux clubs arabes à cause de la grande sensibilité qui existe entre les équipes arabes, mais le champion doit jouer dans n’importe quelle circonstance. Nous sommes une équipe championne », confie Sayed Abdel-Hafiz, directeur du secteur foot à Ahli.

Les Rouges vont commencer leur parcours dans les quarts de finale à la mi-juillet avec une rencontre contre le vainqueur de la rencontre opposant Wydad de Casablanca à Simba (Tan) qui va remplacer le tenant du titre des deux dernières éditions, disqualifié samedi pour une faute administrative.

Le champion d’Egypte va disputer cette rencontre à huis clos suite aux sanctions de la CAF après les incidents qui ont eu lieu lors de la rencontre opposant Ahli à Zesco United lors du tour précédent.

 




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