EN BREF
Solaire
Des panneaux solaires flottant à la surface de l’eau seront
expérimentés pendant neuf mois sur un site qui a été choisi
à Cadarache, commune du sud-est de la France, pour une mise
sur le marché prévue dès l’été 2012. Cet étonnant concept a
été développé par une start-up israélienne créée il y a deux
ans : Solaris Synergy. Les
panneaux solaires flottants sont composés de modules
photovoltaïques articulés. Afin de ne pas nuire aux
paysages, cette innovation est destinée aux plans d’eau
industriels et agricoles, et ne devra pas être installée
dans des sites touristiques ou en pleine mer. En outre, les
plates-formes sont conçues de façon à ce que l’oxygène
puisse passer pour assurer la survie des écosystèmes marins.
Le premier prototype du projet sera testé dès le mois de
septembre, en collaboration avec EDF (Electricité De
France). L’intérêt écologique de cette technologie est
double, puisqu’en plus de produire une énergie d’origine
renouvelable, les panneaux flottants ne nécessiteront pas la
destruction de forêts ou de terres agricoles, un problème
majeur dans l’installation des centrales solaires classiques
qui occupent de vastes surfaces au sol.
Volcans marins
Dans une étude publiée par la revue Nature et rapportée par
le site Planet techno science,
des chercheurs de l’université montréalaise McGill
expliquent avoir détecté d’importantes concentrations de CO2
dans des gouttes de magma capturées par des cristaux
recouverts des cendres volcaniques émises par Axial, un
volcan situé sur la dorsale Juan de
Fuca, au large des côtes de l’Oregon. Une découverte
qui indique que les dorsales sont plus riches en CO2 que ne
le pensaient les scientifiques. Or, cette concentration
élevée et fluctuante peut engendrer des éruptions
explosives, estiment les chercheurs. Cette étude montre en
outre que la quantité de dioxyde
de carbone issue du manteau inférieur rejetée dans
l’atmosphère terrestre est bien plus grande qu’on ne pouvait
le penser, en ce qui concerne du moins certaines régions des
dorsales océaniques. Une découverte très importante pour les
recherches sur le cycle du carbone.
Gaz à effet de serre
Le dernier rapport d’UN-Habitat «
Cities and Climate Change
» (villes et changement climatique), l’agence des
Nations-Unies pour le développement urbain, indique que les
villes sont les plus importantes sources de pollution sur la
planète. Elles sont à l’origine de 70 % des émissions de gaz
à effet de serre (GES) et ce, bien qu’elles n’occupent que 2
% de la terre. Toutefois, « si les villes sont responsables
de la majorité de nos émissions de gaz à effet de serre,
elles sont aussi les lieux où le plus d’efforts peuvent être
faits », a estimé le Dr Joan Clos, directeur exécutif
d’UN-Habitat, lors d’une conférence organisée à Londres. Et
de rappeler le rôle des autorités municipales dans la mise
en œuvre de ces efforts visant à réduire les émissions. « Il
est donc impératif que nous comprenions la forme et le
contenu de notre urbanisation, afin de pouvoir réduire notre
empreinte carbone en faisant de nos villes futures des lieux
plus durables et plus résistants. Si nous ne le faisons pas,
des centaines de millions de personnes seront menacées par
les impacts du changement climatique dans les années à venir
», a-t-il insisté.