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 Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2010, numéro 838

 

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Arts

Evenement . Une palette riche en essences dépeint tout un héritage culturel, source d'expression artistique, aux battements d’une Inde contemporaine.

Assonances indiennes

Une semaine culturelle indienne, riche en évènements artistiques, ponctuée d’expositions, de concerts et de projections de films indiens, entre classiques et contemporains, est organisée par le centre culturel indien au Caire Maulana Azad, dans divers centres et lieux culturels. « Cette semaine indienne donnera lieu à autant de perceptions différentes sur l’Inde de nos jours. Un pays qui, placé sous les feux de l’actualité internationale, a su renvoyer de lui l’image d’un peuple en éveil, épris de liberté, de dialogue et d’échange culturel », déclare Fuchitra Durai, ministre plénipotentiaire de la Culture et directrice du centre Maulana Azad.

La cérémonie inaugurale de la semaine culturelle indienne, lancée hier soir, a choisi de présenter, sur les planches du grand théâtre de l’Opéra du Caire, la troupe Ranganiketan de danse classique, du nord-est de Manipur. Une troupe qui communique avec le spectateur, grâce à l'expression gestuelle et corporelle, à travers une musique jouée sur des instruments traditionnels, dérivés de la culture antique de l’Etat de Manipur en Inde. Cette même troupe se produira le lendemain de la cérémonie inaugurale, au théâtre Sayed Darwich à Alexandrie. Puis le 30 septembre, à la Bibliothèque Moubarak de Port-Saïd et le 2 octobre, au Palais d’Al-Amir Taz.

A la danse classique se mêle un large éventail d’art contemporain, avec les troupes indiennes Talaash de la musique pop, du nord d'Uttar Pradesh, et Halar Lok Kala Kendra, de la danse folklorique de l'Etat de Goudjerate (les 29 septembre et 3 octobre au théâtre Gomhouriya. Le 30 septembre à Qobbet Al-Ghouri et le 1er octobre à la Bibliothèque d’Alexandrie). Ensemble, Talaash et Halar multiplient les expériences d’une belle fusion entre Est-Ouest, chargée d’idiomes musicaux. Et ce, en préservant à l’Inde contemporaine sa couleur locale, par le biais d’instruments nationaux et ancestraux, au rythme carnatique et hindoustani, tout en la mêlant à l’électrique pop qui provient du monde occidental.

Participe également à la semaine culturelle indienne, la troupe Ranjana Gauhar de l'Etat  d'Orissa (le 1er octobre à la Bibliothèque d’Alexandrie et le 3 octobre au théâtre Gomhouriya). Fondée en 1990, elle porte le nom de son chorégraphe et fondateur, Ranjana Gauhar, à la fois producteur cinématographique, chercheur et scénariste indépendant. Une troupe dont la force est de puiser dans la culture, l’Histoire, la mythologie, tout en fournissant des liens avec la vie quotidienne et moderne. A la programmation de Ranjana Gauhar : les spectacles Odissi Chandrika qui « explorent l'histoire fascinante du monde de la danse d'Odissi ». Et Prerna  qui « accentue la lutte contre les mauvaises conditions féminines, à un certain niveau social, spirituel et patriotique, dépeignant la bravoure et la puissance des femmes en Inde ».

Parallèlement au spectacle musical, bien rythmé et harmonique, la semaine culturelle indienne se revêt d’un autre regard, également bien rythmé, de quatre jeunes peintres indiennes : Sandhya Singh, Sonika Agarwal, Ruchi Goyal Kaura et Deepa Seth Bhando. Et ce, à travers 29 peintures contemporaines intitulées Harmonie et rythme, exposées jusqu’au 14 octobre à la salle Abaad (Musée d’art moderne au Caire). Le titre va de pair avec l'ensemble des œuvres émotionnelles et vibrantes, lesquelles traduisent la vie du pays tout en couleurs. Ces œuvres offrent de nouvelles perspectives méditatives aux yeux de l’observateur, face à un thème en commun, dégageant un certain amour pour la liberté. Cette passion pour la liberté échappe aux 29 toiles féminines, créant de nouvelles nuances sensationnelles et délicates, à teintes spirituelles. Les artistes se servent parfois d’instruments musicaux ancestraux, comme le tanjore indien ou le veena (tambour indien) dans l’œuvre de Sandhya Singh.

La semaine culturelle se dote aussi de grands noms du cinéma indien actuel. A la programmation : Jodhaa Akbar d’Ashutosh Gowariker, Anthardwani de Naseeruddin Shah, A Wednesday de Neeraj Pandey (le 29 septembre) et Oye Lucky de Dibakar Banerjee (le 30 septembre). Dans le dernier film, il s’agit d'un « Robin des bois des temps modernes », un voleur confident, charismatique et téméraire qui parvient à se glisser parmi les riches célèbres de la société de New Delhi. L’histoire d’Oye Lucky est basée sur la vie de beaucoup de gens que le réalisateur a rencontrés. Vision panoramique du cinéma indien qui actuellement se présente comme un redoutable concurrent du cinéma  hollywoodien.

Névine Lamei

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* Voir page Calendrier pour programmation détaillée

 

 




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