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 Semaine du 14 au 22 juillet 2010, numéro 827

 

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Economie

Gaz Naturel . Israël a fait connaître sa ferme intention de s’accaparer les réserves d’une importante découverte en Méditerranée, qui devrait conduire à modifier les concessions des grandes entreprises étrangères.

La main sur la richesse

L’époque des conventions gazières semble terminée en Israël. Dorénavant, le pays ne se contentera pas des 12,5 % qu’il recevait de la production de gaz ou de pétrole sur son territoire depuis 1952. Car il a annoncé la semaine dernière une importante découverte de gaz naturel en Méditerranée, dont les réserves sont estimées à des milliards de dollars, et qui devrait faire du pays un des grands exportateurs de gaz dans le monde. Alors le gouvernement israélien veut modifier ses accords avec les entreprises étrangères œuvrant dans le pays afin de mettre la main sur la plus grande partie de cette découverte. « Il est temps que nous en profitons. Nous avons longtemps sacrifié notre part dans les ressources gazières », a déclaré le ministre israélien des Finances au journal britannique Financial Times. Mais il faudra s’attendre à des négociations difficiles, puisque les entreprises concessionnaires s’opposent à une telle démarche.

Israël se prépare ainsi à une guerre avec l’entreprise britannique British Petroleum (BP), en charge de travaux d’exploration au Moyen-Orient. Un de ses responsables a assuré dans des déclarations au Financial Times que l’entreprise n’acceptera pas d’avenants aux contrats actuels. D’ailleurs, il estime que pour l’instant, cette découverte ne vaut rien et que « les coûts dépasseront de loin les profits ».

Le gouvernement israélien devra, dans ce même dessein, se livrer à un face-à-face avec les pays méditerranéens. En particulier avec le Liban et les entreprises y œuvrant. Car l’importante découverte se trouve entre ces deux pays et le ministre israélien des Finances a annoncé qu’il ne permettrait pas au Liban de profiter de cette découverte. Ce dernier a, quant à lui, menacé d’avoir recours à la justice internationale.

Mais c’est l’Egypte qui paiera le prix le plus cher de ces avenants. « Les accords de concession en Egypte deviendront les plus mauvais sur le niveau mondial, surtout après les dernières modifications de contrats avec quelques entreprises étrangères », ajoute Amr Hammouda, expert pétrolier à l’institut Fostat pour les études pétrolières. A noter que l’Egypte vient de céder aux requêtes de BP sur le partage des productions et l’entreprise peut maintenant s’emparer de la production totale du champ du nord d’Alexandrie durant toute la période d’exploration de 20 ans. Et c’est ainsi que le gouvernement égyptien a sacrifié la moitié de la production obtenue auparavant.

Névine Kamel

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