Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez |

  Président
Abdel-Moneim Saïd
 
Rédacteur en chef exécutif
Hicham Mourad
  Conseiller de la rédaction
  Mohamed Salmawy

Nos Archives

 Semaine du 30 juin au 6 juillet 2010, numéro 825

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Kiosque

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Echangez, écrivez

Enseignement . Un de nos lecteurs dénonce avec force les déconvenues subies par les lycéens lors des épreuves pour l’accès à l’université .

Les déboires des candidats au bac

Comme tous les ans, les examens du baccalauréat national font couler beaucoup d’encre. Ces épreuves sont souvent synonymes de difficultés, de larmes et de cris. Cette année, le massacre du bac (ou la sanaweya amma) n’est pas comme les autres car les mécontentements ont pris plus d’ampleur. Chaque année, on entend les déclarations du ministre de l’Education affirmant que cette fois, les examens seront différents, conformes au niveau des candidats et basés sur la réflexion et non pas la mémoire. Pourtant, ce qu’on a vu cette année est nouveau. Etudiants, parents et professeurs, tous se sont mis d’accord pour affirmer que les examens cette année sont un vrai massacre, qualifiant l’actuel ministre de l’Education, Zaki Badr, de tyran.

On a vraiment besoin de mettre un terme à cette affaire qui se répète chaque année. Si le ministre veut que les examens soient basés sur la réflexion, il doit adapter le programme scolaire pour servir ce but. Nous savons tous à quel degré les deux années de bac sont cruciales, c’est pourquoi nous avons vraiment besoin de bien étudier les points à appliquer pour améliorer le programme actuel, et que cela se fasse sur plusieurs années. Ayez pitié pas seulement des candidats bacheliers, mais aussi de leurs familles.

Mina Emil,
Le Caire.

Limiter les dérives

Le traitement aux frais de l’Etat est un service réservé essentiellement aux plus pauvres, mais la réalité est autre. Dernièrement et à travers des affirmations du ministre de la Santé lui-même, nous avons appris que certains députés et surtout ceux du Parti National Démocrate (PND, au pouvoir) ont profité de ce système pour des profits personnels. Ces députés, qui doivent servir le peuple, agissent en fait à l’encontre des plus pauvres. Alors le ministre de la Santé a fixé une somme à ne pas dépasser et déterminé 6 maladies pour une priorité de traitement : diabète, cancer, maladies cardiaques et rénales, hépatite et tension artérielle.

Certains députés n’ont pas accepté ces décisions et ont accusé le ministre de la Santé d’être incapable de contrôler l’affaire et de bousculer leurs tentatives d’aider les patients. Personnellement, je vois que le fait de dévoiler la corruption et de prendre des mesures de contrôle est primordial. C’est de cette manière que les Egyptiens profiteront au mieux des services de l’Etat.

Adel Mounir,
Le Caire.

Le besoin de vérité

Nous avons tous suivi l’affaire de l’assassinat du jeune Alexandrin Khaled Saïd. Sur Internet et dans la rue, pendant les manifestations de plusieurs courants politiques, on a vu des photos de lui, dans sa jeunesse et vivacité, puis d’autres montrant la défiguration atroce de son visage. Nous voulons tous connaître la vérité. A ce jour, et selon les rapports de sécurité, la mort est due à une asphyxie après que Khaled eut avalé un morceau de haschich. Mais la défiguration de son visage démontre bien autre chose. Ainsi j’espère bien que quels que soient les résultats de l’enquête et la cause de la mort, les deux agents de police en cause seront punis sévèrement. J’ai aussi envie de dire au ministre de l’Intérieur qu’il vaudrait reconnaître la faute de ces deux agents, car elle n’implique pas les autres. Il existe aussi des exemples de policiers courageux au service des citoyens. Ainsi, s’il présente ces deux agents à la justice, il calmera la colère des Egyptiens et leurs manifestations. Cela serait un geste responsable qui honorerait le corps policier.

Mona Hassan,
Alexandrie.

 

Trahisons humaines

J’ai eu l’occasion de voir le nouveau film de la comédienne Yasmine Abdel-Aziz intitulé Al-Salassa yeshtaghelounaha (les trois la trahissent). Le film présente un sujet important et qui occupe l’attention de l’Etat mais aussi de toute la population, à savoir l’enseignement en Egypte. Yasmine joue le rôle d’une très bonne lycéenne qui obtient un prix national. Mais malgré son succès, elle ne connaît rien à la vie. Ainsi, une fois entrée à l’université, elle est trahie par 3 personnes, chacune d’entre elles essayant de l’influencer vers le politique ou le religieux. C’est ainsi que j’ai déduit une leçon très importante : on doit s’intéresser à développer l’esprit de nos enfants comme on s’intéresse à construire leurs corps. Aussi il n’est pas important que l’enfant soit le premier dans sa classe. Le plus important est qu’il soit un enfant doté d’une personnalité alerte et capable de faire face aux mauvais penchants humains.

Marwa Hassan,
Le Caire.

Les médias doivent rester neutres

Lors du programme télévisé gouvernemental L’Egypte aujourd’hui, le journaliste Khaïri Ramadane a enflammé les téléspectateurs par ses déclarations. Alors que la plupart des Egyptiens expriment leurs regrets après le meurtre de Khaled Saïd, Ramadane avait une autre opinion tout à fait contraire. Car il a assuré que Khaled était un drogué hors la loi, qu’il méritait cette fin et que nous, en tant que spectateurs, nous ne devions pas nous laisser prendre par les mensonges répandus actuellement. En plus, il a défendu les policiers qui sont apparus dans une vidéo compromettante mais, selon lui, ne contenant aucun élément de culpabilité, et les a décrits comme des policiers honnêtes. Ce qui m’a exacerbé, c’est le ton sans équivoque de M. Ramadane, d’autant plus que la lumière n’a pas été faite sur cette histoire. Je voudrais donc que les professionnels des médias fassent preuve de plus de responsabilité. Un homme de médias doit garder une entière objectivité.

Ahmad Hussein,
Le Caire.

Suivons le Wafd

Le Wafd a pu démontrer qu’il est un grand parti politique civilisé. Les élections de la présidence du parti en témoignent. En effet, je pense que viennent de s’y tenir les premières élections sans troubles ni protestations depuis longtemps, vu l’agitation qui caractérise la scène politique égyptienne. La photo de Mahmoud Abaza, ex-président du néo-Wafd, d’Al-Sayed Badawi, président actuel, et de Mounir Fakhri Abdel-Nour, secrétaire du parti, a vraiment honoré la une de journaux. Ces élections du Wafd, même l’attitude des deux concurrents, vont de pair avec la grandeur du parti. Cela empêche les accusations de fraude et de manipulation. Alors, ce que nous devons faire, c’est suivre cette expérience et l’appliquer lors des prochaines élections en Egypte. Et s’il y a un refus de la présence d’observateurs internationaux, demandons aux juges d’être présents pendant les élections. Essayons de penser un peu à l’intérêt du pays.

Gamal Mahmoud,
Le Caire.

L’exemple japonais

Lors d’un séjour au Japon, j’ai eu l’occasion d’aller visiter une école primaire publique. J’ai été très étonnée par ce que j’ai vu. Tout d’abord, les Japonais sont très civilisés ; néanmoins, ils sont attachés aux racines et aux traditions qui font d’eux un peuple très distinct et raffiné. A part cela, ce dont j’ai témoigné pendant la journée scolaire a été remarquable, comme si j’étais sur une autre planète. Avant le début de la journée scolaire, le directeur de l’école accueille chaque jour les élèves devant l’entrée, les saluant avec sourire, politesse et respect. Les professeurs et les membres de l’administration de l’école agissent de même.

Ce que j’ai remarqué aussi, c’est que tous les élèves des écoles primaires au Japon sont obligés de porter des cartables de couleur jaune brillant, une couleur qui peut être vue de loin et ils sont entraînés à lever les bras en traversant la rue, pour garantir leur sécurité. En classe, les petits n’ont pas besoin de surveillance pour rester calmes. De même, pendant les cours, s’il veulent dire quelque chose, ils n’ont qu’à lever la main d’une manière particulière qui signifie qu’ils veulent poser une question. Une autre manière de lever le bras signifie qu’ils ont un ajout à faire, ou encore qu’ils ne sont pas convaincus de ce qui est dit, et ainsi de suite. Les bancs sont propres et neufs. La cloche de l’école est totalement différente de ce que l’on entend chez nous : là-bas, c’est une belle musique classique raffinée.

De retour en Egypte, j’ai malgré moi comparé les deux pays. Et de cette expérience, j’ai réalisé que le développement du Japon provient de son intérêt accordé aux enfants, piliers du pays. Pourquoi ne pas suivre cet exemple ?

Heba Magdi,
Alexandrie.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.