Vacances.
Une de nos lectrices met en garde contre les loisirs des
enfants sans surveillance des parents, comme l’Internet, qui
peuvent s’avérer très dangereux.
A
vivre dans le bons sens
La
plupart des élèves de nos écoles, toutes classes comprises,
ont fini leur année scolaire et ont commencé leurs vacances.
Bien évidemment la télévision, les chaînes satellites, les
jeux sur ordinateur et l’Internet sont les moyens les plus
utilisés par les parents pour occuper leurs enfants. C’est
une solution de facilité pour les parents qui peuvent ainsi
avoir la paix. Mais je lance un avertissement : ce n’est pas
sain de laisser ces modes de divertissement se développer.
Car sans surveillance, sur Internet par exemple, enfants et
adolescents sont confrontés à des sujets d’adultes qui
peuvent les perturber. J’ai dernièrement entendu un
misérable incident : la mort d’un enfant de 11 ans étouffé
après avoir participé à un jeu dangereux sur Internet. Les
conditions de ce jeu nécessitent que l’enfant s’entoure la
gorge d’une corde le plus longtemps possible pour « gagner
». En l’absence de ses parents, cet enfant est décédé. Je
propose également de préciser une durée déterminée
d’utilisation de l’Internet. Je sais bien qu’il est très
difficile que les enfants abandonnent ces habitudes, mais il
faut trouver des solutions, comme par exemple les inciter à
pratiquer des activités sportives.
Il
faudrait aussi donner plus d’importance aux différents
talents. Si l’un de vos enfants est doué pour le dessin, la
musique ou l’écriture ..., il faut les développer !
Plusieurs centres de développement de ces capacités ont
ouvert dernièrement pour justement aider à accompagner nos
enfants dans ce sens. Alors, faites de votre mieux pour les
protéger et les diriger vers la bonne direction pour
profiter sainement des vacances.
Marwa
Sabri,
Le Caire.
Des
promesses, que des promesses ...
Ceux qui
suivent les déclarations du gouvernement égyptien peuvent
voir un point commun dans toutes les déclarations :
lorsqu’il s’agit de grands projets futurs du pays, les
ministres et les responsables font un flot de promesses et
de déclarations sur le projet, son importance, comment il va
changer l’état actuel du pays, les changements qui auront
lieu et la prospérité que va témoigner chaque citoyen du
fait de ce projet. Bref, que des promesses et rêves non
réalisés, toujours au futur. Pourtant, ce futur n’arrive
plus et reste lointain et inaccessible. Rien ne change, et
les déclarations des responsables se perdent toujours.
Jamais l’on ne trouve un ministre utilisant le passé pour
annoncer ce qui a été déjà accompli de ces projets et leurs
effets qui ont changé le quotidien des citoyens. La réalité
est que nous avons un gouvernement de « bouche », un
gouvernement excellent pour parler mais faible pour
réaliser. A ceux qui souffrent de maladies du système
nerveux, de tension ou de maladies cardiaques, cessez
d’écouter le gouvernement égyptien pour sauver vos vies !
Magdi
Al-Sayed,
Alexandrie.
Des
idées pour « vivre vert »
Dans
cette même page, une des lectrices a traité dans le n° 820
le sujet de la crise de l’eau, un scénario que devra
affronter l’Egypte prochainement. J’ai été tout à fait
convaincu par ses arguments et je voudrais ajouter un point
important, celui de « vivre vert ». En effet, vivre vert est
une doctrine incitant à la construction d’un meilleur futur
économique, écologique et environnemental. Cet appel a été
lancé après que l’évolution industrielle chaotique, qui a
énormément affecté l’environnement, a laissé ses mauvaises
empreintes sur la nature, causant la pollution de l’air, des
aliments, et même de l’eau. Bref, notre terre étouffe, ce
qui ne peut plus garantir une vie saine aux générations
futures.
Vivre
vert c’est agir sans nuire à l’environnement ni à la santé
des autres. Il faut garder en tête que tout ce que nous
faisons, même les simples actes, comme éclairer une chambre,
a un effet écologique. C’est pourquoi nous devons faire
attention au style de vie que nous menons.
Pour
vivre vert, la première étape à suivre est de consommer
moins. Eteindre la lumière le jour pour réduire la
consommation d’électricité, mettre plusieurs plats en même
temps au four pour réduire le gaz ... Ce ne sont là que
quelques indications. Beaucoup sont ceux qui pensent que «
vivre vert » coûte cher. Pourtant, en appliquant les idées
précédentes, vous pouvez diminuer vos dépenses.
Une
autre étape pour vivre vert, c’est la réutilisation des
objets, comme ceux en plastique ou leur recyclage. En
Egypte, plusieurs organisations ont commencé à travailler
dans le domaine du recyclage et, peu à peu, les centres de
recyclage se multiplieront.
Un
troisième point est de cultiver soi-même les fruits et les
légumes. Il existe plusieurs expériences du genre sur les
toits des immeubles, ce qui assure une alimentation propre,
sans pesticides, et qui peut même permettre de commercer. A
nous d’agir !
Georges Alfred,
Le Caire.
L’Egypte est si diverse
Le
tourisme est une source de recettes très importante pour
l’Egypte, et il est important de le diversifier. Si l’on
demande à un étranger ce qui lui vient en tête lorsque l’on
cite l’Egypte, il répondra tout de suite : les pharaons !
Pourtant, l’Egypte jouit d’autres aspects qui peuvent eux
aussi inciter les touristes à visiter notre pays. Il y a par
exemple la Nubie, cette région splendide étendue sur le bord
du Nil au sud de l’Egypte, de même que le Fayoum et Assiout,
qui méritent d’êtres visités. Le ministère du Tourisme
devrait développer les campagnes de communication et les
visites vers ces destinations.
Il
pourrait, par exemple, éditer des guides et les vendre dans
les aéroports, les gares et toutes les librairies du pays.
Pourquoi ne pas appliquer une telle idée ?
Marianne Fekry,
Le Caire.
Des
sit-in « démocratiques »
Le
premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, a déclaré dans la
presse que les manifestations et les sit-in réguliers ont,
en fait, un côté positif : ils témoignent d’une atmosphère
démocratique dans le pays. J’ai été choqué par ces
déclarations et j’ai eu l’impression qu’il parlait d’un
autre pays que l’Egypte. En effet, les ouvriers concernés
n’auraient jamais recours aux sit-in s’ils jouissaient de
leurs droits d’ouvriers. Ceux qui organisent ces sit-in, que
M. Nazif considère comme une chose saine, sont allés jusqu’à
déchirer leurs habits, hurler, pleurer et dormir sur
l’asphalte pour attirer l’attention des responsables. Cela
fait plusieurs mois qu’ils habitent dans la rue, supportant
la chaleur du jour et le froid de la nuit. Ici, je me
demande : le fait de priver les ouvriers — et les citoyens
en général — de leurs droits à tel point qu’ils perdent
espoir et décident d’organiser des manifestations pour se
faire entendre ... tout cela fait-il aussi part du concept
de démocratie de M. Nazif ? Ses déclarations démontrent à
quel point le gouvernement est loin du peuple. Assez de
cette indifférence des responsables. Connaissez et entendez
la douleur de la rue avant qu’il ne soit trop tard !
Halim
Mohamad,
Le Caire.
Profiter de la vie
Avec le
rythme rapide de la vie, plusieurs personnes ont perdu la
capacité de jouir de leur vie. On entend toujours ceux qui
se plaignent de la vie qui est devenue un cercle vicieux,
comme s’ils sont en train de faire une course contre la
montre.
C’est
vrai que la vie est devenue plus dure qu’autrefois. On voit
même les enfants de nos jours mûrir avant le temps par
rapport à ceux du siècle précédent.
Même si
vous êtes très pris par le travail et votre vie est
absolument serrée, consacrez un peu de temps pour jouir du
moment. En d’autres mots, faites une pause et essayez de
faire quelque chose de différent. Par exemple, au travail,
s’il fait beau, allez un peu respirer de l’air ou simplement
changez d’ambiance et mettez-vous à la fenêtre quelques
minutes, simplement à contempler la rue et jouir du soleil.
Les
petits voyages d’été sont très importants. Ça ne doit pas
vous coûter très cher, mais voyagez et allez à une région
adéquate où il y a la mer, le soleil et le beau temps qui
sont très efficaces pour que l’on puisse « recharger »
l’énergie et rafraîchir l’âme.
La vie
est belle, essayez d’en jouir autant que possible.
Hanaa
Sameh,
Qéna.