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 Semaine du 2 au 8 juin 2010, numéro 821

 

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Vacances. Une de nos lectrices met en garde contre les loisirs des enfants sans surveillance des parents, comme l’Internet, qui peuvent s’avérer très dangereux.

 A vivre dans le bons sens

La plupart des élèves de nos écoles, toutes classes comprises, ont fini leur année scolaire et ont commencé leurs vacances. Bien évidemment la télévision, les chaînes satellites, les jeux sur ordinateur et l’Internet sont les moyens les plus utilisés par les parents pour occuper leurs enfants. C’est une solution de facilité pour les parents qui peuvent ainsi avoir la paix. Mais je lance un avertissement : ce n’est pas sain de laisser ces modes de divertissement se développer. Car sans surveillance, sur Internet par exemple, enfants et adolescents sont confrontés à des sujets d’adultes qui peuvent les perturber. J’ai dernièrement entendu un misérable incident : la mort d’un enfant de 11 ans étouffé après avoir participé à un jeu dangereux sur Internet. Les conditions de ce jeu nécessitent que l’enfant s’entoure la gorge d’une corde le plus longtemps possible pour « gagner ». En l’absence de ses parents, cet enfant est décédé. Je propose également de préciser une durée déterminée d’utilisation de l’Internet. Je sais bien qu’il est très difficile que les enfants abandonnent ces habitudes, mais il faut trouver des solutions, comme par exemple les inciter à pratiquer des activités sportives.

Il faudrait aussi donner plus d’importance aux différents talents. Si l’un de vos enfants est doué pour le dessin, la musique ou l’écriture ..., il faut les développer ! Plusieurs centres de développement de ces capacités ont ouvert dernièrement pour justement aider à accompagner nos enfants dans ce sens. Alors, faites de votre mieux pour les protéger et les diriger vers la bonne direction pour profiter sainement des vacances.

Marwa Sabri,
Le Caire.

Des promesses, que des promesses ...

Ceux qui suivent les déclarations du gouvernement égyptien peuvent voir un point commun dans toutes les déclarations : lorsqu’il s’agit de grands projets futurs du pays, les ministres et les responsables font un flot de promesses et de déclarations sur le projet, son importance, comment il va changer l’état actuel du pays, les changements qui auront lieu et la prospérité que va témoigner chaque citoyen du fait de ce projet. Bref, que des promesses et rêves non réalisés, toujours au futur. Pourtant, ce futur n’arrive plus et reste lointain et inaccessible. Rien ne change, et les déclarations des responsables se perdent toujours. Jamais l’on ne trouve un ministre utilisant le passé pour annoncer ce qui a été déjà accompli de ces projets et leurs effets qui ont changé le quotidien des citoyens. La réalité est que nous avons un gouvernement de « bouche », un gouvernement excellent pour parler mais faible pour réaliser. A ceux qui souffrent de maladies du système nerveux, de tension ou de maladies cardiaques, cessez d’écouter le gouvernement égyptien pour sauver vos vies !

Magdi Al-Sayed,
Alexandrie.

Des idées pour « vivre vert »

Dans cette même page, une des lectrices a traité dans le n° 820 le sujet de la crise de l’eau, un scénario que devra affronter l’Egypte prochainement. J’ai été tout à fait convaincu par ses arguments et je voudrais ajouter un point important, celui de « vivre vert ». En effet, vivre vert est une doctrine incitant à la construction d’un meilleur futur économique, écologique et environnemental. Cet appel a été lancé après que l’évolution industrielle chaotique, qui a énormément affecté l’environnement, a laissé ses mauvaises empreintes sur la nature, causant la pollution de l’air, des aliments, et même de l’eau. Bref, notre terre étouffe, ce qui ne peut plus garantir une vie saine aux générations futures.

Vivre vert c’est agir sans nuire à l’environnement ni à la santé des autres. Il faut garder en tête que tout ce que nous faisons, même les simples actes, comme éclairer une chambre, a un effet écologique. C’est pourquoi nous devons faire attention au style de vie que nous menons.

Pour vivre vert, la première étape à suivre est de consommer moins. Eteindre la lumière le jour pour réduire la consommation d’électricité, mettre plusieurs plats en même temps au four pour réduire le gaz ... Ce ne sont là que quelques indications. Beaucoup sont ceux qui pensent que « vivre vert » coûte cher. Pourtant, en appliquant les idées précédentes, vous pouvez diminuer vos dépenses.

Une autre étape pour vivre vert, c’est la réutilisation des objets, comme ceux en plastique ou leur recyclage. En Egypte, plusieurs organisations ont commencé à travailler dans le domaine du recyclage et, peu à peu, les centres de recyclage se multiplieront.

Un troisième point est de cultiver soi-même les fruits et les légumes. Il existe plusieurs expériences du genre sur les toits des immeubles, ce qui assure une alimentation propre, sans pesticides, et qui peut même permettre de commercer. A nous d’agir !

Georges Alfred,
Le Caire.

L’Egypte est si diverse

Le tourisme est une source de recettes très importante pour l’Egypte, et il est important de le diversifier. Si l’on demande à un étranger ce qui lui vient en tête lorsque l’on cite l’Egypte, il répondra tout de suite : les pharaons ! Pourtant, l’Egypte jouit d’autres aspects qui peuvent eux aussi inciter les touristes à visiter notre pays. Il y a par exemple la Nubie, cette région splendide étendue sur le bord du Nil au sud de l’Egypte, de même que le Fayoum et Assiout, qui méritent d’êtres visités. Le ministère du Tourisme devrait développer les campagnes de communication et les visites vers ces destinations.

Il pourrait, par exemple, éditer des guides et les vendre dans les aéroports, les gares et toutes les librairies du pays. Pourquoi ne pas appliquer une telle idée ?

Marianne Fekry,
Le Caire.

Des sit-in « démocratiques »

Le premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, a déclaré dans la presse que les manifestations et les sit-in réguliers ont, en fait, un côté positif : ils témoignent d’une atmosphère démocratique dans le pays. J’ai été choqué par ces déclarations et j’ai eu l’impression qu’il parlait d’un autre pays que l’Egypte. En effet, les ouvriers concernés n’auraient jamais recours aux sit-in s’ils jouissaient de leurs droits d’ouvriers. Ceux qui organisent ces sit-in, que M. Nazif considère comme une chose saine, sont allés jusqu’à déchirer leurs habits, hurler, pleurer et dormir sur l’asphalte pour attirer l’attention des responsables. Cela fait plusieurs mois qu’ils habitent dans la rue, supportant la chaleur du jour et le froid de la nuit. Ici, je me demande : le fait de priver les ouvriers — et les citoyens en général — de leurs droits à tel point qu’ils perdent espoir et décident d’organiser des manifestations pour se faire entendre ... tout cela fait-il aussi part du concept de démocratie de M. Nazif ? Ses déclarations démontrent à quel point le gouvernement est loin du peuple. Assez de cette indifférence des responsables. Connaissez et entendez la douleur de la rue avant qu’il ne soit trop tard !

Halim Mohamad,
Le Caire.

Profiter de la vie

Avec le rythme rapide de la vie, plusieurs personnes ont perdu la capacité de jouir de leur vie. On entend toujours ceux qui se plaignent de la vie qui est devenue un cercle vicieux, comme s’ils sont en train de faire une course contre la montre.

C’est vrai que la vie est devenue plus dure qu’autrefois. On voit même les enfants de nos jours mûrir avant le temps par rapport à ceux du siècle précédent.

Même si vous êtes très pris par le travail et votre vie est absolument serrée, consacrez un peu de temps pour jouir du moment. En d’autres mots, faites une pause et essayez de faire quelque chose de différent. Par exemple, au travail, s’il fait beau, allez un peu respirer de l’air ou simplement changez d’ambiance et mettez-vous à la fenêtre quelques minutes, simplement à contempler la rue et jouir du soleil.

Les petits voyages d’été sont très importants. Ça ne doit pas vous coûter très cher, mais voyagez et allez à une région adéquate où il y a la mer, le soleil et le beau temps qui sont très efficaces pour que l’on puisse « recharger » l’énergie et rafraîchir l’âme.

La vie est belle, essayez d’en jouir autant que possible.

Hanaa Sameh,
Qéna.

 




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