Eau.
La pénurie
est un
vrai risque
pour l’Egypte
sur les
moyen et long termes.
Une de nos
lectrices invite
à prendre
des mesures
dès maintenant pour
éviter le
pire.
Danger majeur
à l’horizon
Récemment,
l’Egypte
s’est trouvée face
à un
danger auquel
elle ne
s’attendait plus,
celui de la diminution de
sa part des
eaux du Nil,
ce fleuve
qui assure la vie de notre pays.
Les premières discussions concernant
le partage de
l’eau du
Nil ont
eu lieu en 1929,
durant
lesquelles l’Angleterre —
pays colonisateur de
l’Egypte à
cette époque — a
donné le
droit de veto à
l’Egypte pour
garantir sa
part. Ensuite, en 1959, après la
construction du Haut-Barrage,
l’Egypte a
signé une convention avec
les pays riverains
du Bassin
du Nil,
d’après laquelle
l’Egypte a le
droit
d’utiliser environ 55 milliards de m3
d’eau du
Nil sur un
total de 83 milliards.
Aujourd’hui,
le problème
émane du
refus de
ces pays à
ce que
l’Egypte continue de disposer
des 55 milliards de m3 d’eau,
souhaitant
réduire cette part en
leur faveur,
et cela en raison de
leurs
récentes aspirations au
développement agricole.
De
cela, nous
pouvons
déduire qu’il
existe un
vrai danger
menaçant les ressources
hydrauliques
égyptiennes.
Pourtant, pendant
longtemps,
nous avons
eu
l’habitude, nous les
Egyptiens, de
gaspiller
l’eau, pensant
que c’est
une chose
garantie toute
notre vie.
Mais avec ces
récentes menaces,
nous devons
changer notre
manière de
consommer l’eau.
Et en
naviguant sur Internet,
j’ai trouvé
des gestes simples
à appliquer
dans cet
objectif.
Je vous en
livre
quelques-uns
:
1.
Limitez la
durée de vos douches
à cinq
minutes.
2.
Utilisez un
verre pour
rincer votre
brosse à
dents plutôt
que de
laisser couler
inutilement le
robinet.
3.
Si vous
lavez la
vaisselle à la main,
ne faites
pas couler
l’eau sans arrêt.
Si vous
avez un
lave-vaisselle,
attendez
qu’il soit
bien rempli
avant de le
mettre en marche.
4.
Réparez les petites
fuites
d’eau
: robinets et chasse
d’eau
peuvent gaspiller
jusqu’à 400
litres d’eau par jour.
5.
Si vous
devez
absolument laisser
couler le
robinet, conservez
l’excédent
d’eau pour arroser les
plantes.
Georgette Hani,
Le Caire.
Déployons
nos efforts
L’hépatite
est
une maladie
grave qui gagne
du terrain
dans notre
société.
C’est ainsi
que je
suis
bien ravi
d’apprendre
l’initiative de soigner
les enfants de 3
à 18 ans
atteints de
cette maladie.
Cette initiative sera
exécutée par le
gouvernement avec
l’aide de
deux ONG qui vont se
charger du
financement de
ce
projet. Ces
enfants
seront ainsi
traités
gratuitement dans 5
centres
médicaux spécialisés.
Ces ONG
vont aussi
participer aux
étapes de travail, de la
sensibilisation
jusqu’aux
dernières étapes
du
traitement. Personne
n’a obligé
ces ONG à
prendre
cette initiative ; au
contraire, ce
sont elles
qui cherchent les
moyens
adéquats d’aider
leur
société. J’estime
que l’heure
est
venue à la
société civile
d’agir plus
dans ce
sens et que
chaque
citoyen pense
davantage à
la façon
dont il
peut aider
les autres.
Grâce
à cette
tendance, des
problèmes
ont été
résolus suite aux efforts
déployés,
alors, doublons
nos efforts.
Ahmad
Saleh,
Le Caire.
Les
rues sont
privatisées
Habitant
une rue
comblée, je
souffre
chaque jour pour me garer.
Car au Caire, les rues
et trottoirs
sont
devenus propriétés
privées pour
certains.
Souvent, on trouve
ceux qui
allongent une
partie du
trottoir pour
élargir
leur magasin,
d’autres qui
plantent des
barres
en fer dans
l’asphalte pour se
garantir
une place de parking. Et
si jamais,
très
chanceux, vous
trouvez une
place vide pour vous
garer,
quelqu’un sort vite de
je ne
sais où
et demande de
partir
parce que
c’est « sa
» place. Où
sont les autorités
locales ? Où
est le
gouvernorat du
Caire
? A-t-il
vendu la rue en
morceaux pour
ceux qui
jouissent d’un certain pouvoir
illégitime
? La rue est
devenue
victime des caprices de certains,
et avec le temps, le droit des
piétons de marcher
sur un
trottoir digne de
ce nom
n’existera tout simplement
plus. Et pour les
automobilistes,
réussir à
se garer
près de chez soi
est
quasiment impossible.
Personnellement, chaque
jour, je
dois parcourir
toutes les rues
voisines pour
trouver une
place, ce
qui est ridicule.
C’est un
problème qui existe
depuis de
longues années et
personne
n’a essayé
d’y trouver
une solution
! Alors,
jusqu’à
quand serons-nous
prisonniers de
ce chaos ?!
Marianne Atallah,
Le Caire.
Perdre
un appel ou
la vie ?
Nombreux
sont les
conducteurs qui ont
pris
l’habitude d’utiliser
leurs
téléphones portables en
conduisant, soit pour
rédiger un
message, soit pour
répondre aux
appels.
Pourtant, conduire
implique de la concentration
sur la route, car
c’est la vie des
autres
conducteurs, passagers
et piétons
qui en dépend. Se
rendant
compte de ce
grand problème, la célèbre
présentatrice de
télévision
américaine Oprah Winfrey a
récemment consacré
plusieurs de
ses
émissions à
ces
comportements. De même,
elle a
poussé les Américains
à signer un
contrat
nommé No Phone Zone, en vertu
duquel ils
font vœu de
ne plus utiliser
leur portable en
conduisant.
D’après
les statistiques, 71 % des
conducteurs
entre 18 et 49 ans
confient
utiliser le portable en
conduisant, et environ 500 000
personnes sont
blessées et 6 000
sont tuées
à cause de
ceux qui utilisent
leur
cellulaire au volant.
Il y a
quelques années, le
gouvernement a
bien fait de
promulguer des
lois pour
garantir la sécurité des
citoyens
sur la route, parmi
lesquelles
celle concernant la
ceinture de
sécurité. Il y a aussi
celle
concernant l’utilisation
du portable en
conduisant,
dont les amendes
vont de 100
à 300 L.E., mais
elle est
complètement
négligée,
comme on peut le
voir tous
les jours
dans nos rues.
Même
si la loi
n’est pas
suffisante, chaque
automobiliste
doit se
rendre compte
qu’une simple inattention
peut coûter
une vie, la
sienne ou
celle
d’une autre
personne.
Alors, un
conseil :
dès que
vous avez
pris la route,
mettez
votre téléphone en mode «
silence ». Perdre
un appel
vaut mieux
que perdre
la vie.
Marie
Eldaya,
Le Caire.