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 Semaine du 26 mai au 1er juin 2010, numéro 820

 

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Eau. La pénurie est un vrai risque pour l’Egypte sur les moyen et long termes. Une de nos lectrices invite à prendre des mesures dès maintenant pour éviter le pire.

Danger majeur à l’horizon

Récemment, l’Egypte s’est trouvée face à un danger auquel elle ne s’attendait plus, celui de la diminution de sa part des eaux du Nil, ce fleuve qui assure la vie de notre pays. Les premières discussions concernant le partage de l’eau du Nil ont eu lieu en 1929, durant lesquelles l’Angleterre — pays colonisateur de l’Egypte à cette époque — a donné le droit de veto à l’Egypte pour garantir sa part. Ensuite, en 1959, après la construction du Haut-Barrage, l’Egypte a signé une convention avec les pays riverains du Bassin du Nil, d’après laquelle l’Egypte a le droit d’utiliser environ 55 milliards de m3 d’eau du Nil sur un total de 83 milliards.

Aujourd’hui, le problème émane du refus de ces pays à ce que l’Egypte continue de disposer des 55 milliards de m3 d’eau, souhaitant réduire cette part en leur faveur, et cela en raison de leurs récentes aspirations au développement agricole.

De cela, nous pouvons déduire qu’il existe un vrai danger menaçant les ressources hydrauliques égyptiennes. Pourtant, pendant longtemps, nous avons eu l’habitude, nous les Egyptiens, de gaspiller l’eau, pensant que c’est une chose garantie toute notre vie. Mais avec ces récentes menaces, nous devons changer notre manière de consommer l’eau. Et en naviguant sur Internet, j’ai trouvé des gestes simples à appliquer dans cet objectif. Je vous en livre quelques-uns :

1. Limitez la durée de vos douches à cinq minutes.

2. Utilisez un verre pour rincer votre brosse à dents plutôt que de laisser couler inutilement le robinet.

3. Si vous lavez la vaisselle à la main, ne faites pas couler l’eau sans arrêt. Si vous avez un lave-vaisselle, attendez qu’il soit bien rempli avant de le mettre en marche.

4. Réparez les petites fuites d’eau : robinets et chasse d’eau peuvent gaspiller jusqu’à 400 litres d’eau par jour.

5. Si vous devez absolument laisser couler le robinet, conservez l’excédent d’eau pour arroser les plantes.

Georgette Hani,
Le Caire.

Déployons nos efforts

L’hépatite est une maladie grave qui gagne du terrain dans notre société. C’est ainsi que je suis bien ravi d’apprendre l’initiative de soigner les enfants de 3 à 18 ans atteints de cette maladie. Cette initiative sera exécutée par le gouvernement avec l’aide de deux ONG qui vont se charger du financement de ce projet. Ces enfants seront ainsi traités gratuitement dans 5 centres médicaux spécialisés. Ces ONG vont aussi participer aux étapes de travail, de la sensibilisation jusqu’aux dernières étapes du traitement. Personne n’a obligé ces ONG à prendre cette initiative ; au contraire, ce sont elles qui cherchent les moyens adéquats d’aider leur société. J’estime que l’heure est venue à la société civile d’agir plus dans ce sens et que chaque citoyen pense davantage à la façon dont il peut aider les autres. Grâce à cette tendance, des problèmes ont été résolus suite aux efforts déployés, alors, doublons nos efforts.

Ahmad Saleh,
Le Caire.

Les rues sont privatisées

Habitant une rue comblée, je souffre chaque jour pour me garer. Car au Caire, les rues et trottoirs sont devenus propriétés privées pour certains. Souvent, on trouve ceux qui allongent une partie du trottoir pour élargir leur magasin, d’autres qui plantent des barres en fer dans l’asphalte pour se garantir une place de parking. Et si jamais, très chanceux, vous trouvez une place vide pour vous garer, quelqu’un sort vite de je ne sais et demande de partir parce que c’est « sa » place. sont les autorités locales ? est le gouvernorat du Caire ? A-t-il vendu la rue en morceaux pour ceux qui jouissent d’un certain pouvoir illégitime ? La rue est devenue victime des caprices de certains, et avec le temps, le droit des piétons de marcher sur un trottoir digne de ce nom n’existera tout simplement plus. Et pour les automobilistes, réussir à se garer près de chez soi est quasiment impossible. Personnellement, chaque jour, je dois parcourir toutes les rues voisines pour trouver une place, ce qui est ridicule. C’est un problème qui existe depuis de longues années et personne n’a essayé d’y trouver une solution ! Alors, jusqu’à quand serons-nous prisonniers de ce chaos ?!

Marianne Atallah,
Le Caire.

Perdre un appel ou la vie ?

Nombreux sont les conducteurs qui ont pris l’habitude d’utiliser leurs téléphones portables en conduisant, soit pour rédiger un message, soit pour répondre aux appels. Pourtant, conduire implique de la concentration sur la route, car c’est la vie des autres conducteurs, passagers et piétons qui en dépend. Se rendant compte de ce grand problème, la célèbre présentatrice de télévision américaine Oprah Winfrey a récemment consacré plusieurs de ses émissions à ces comportements. De même, elle a poussé les Américains à signer un contrat nommé No Phone Zone, en vertu duquel ils font vœu de ne plus utiliser leur portable en conduisant.

D’après les statistiques, 71 % des conducteurs entre 18 et 49 ans confient utiliser le portable en conduisant, et environ 500 000 personnes sont blessées et 6 000 sont tuées à cause de ceux qui utilisent leur cellulaire au volant. Il y a quelques années, le gouvernement a bien fait de promulguer des lois pour garantir la sécurité des citoyens sur la route, parmi lesquelles celle concernant la ceinture de sécurité. Il y a aussi celle concernant l’utilisation du portable en conduisant, dont les amendes vont de 100 à 300 L.E., mais elle est complètement négligée, comme on peut le voir tous les jours dans nos rues.

Même si la loi n’est pas suffisante, chaque automobiliste doit se rendre compte qu’une simple inattention peut coûter une vie, la sienne ou celle d’une autre personne. Alors, un conseil : dès que vous avez pris la route, mettez votre téléphone en mode « silence ». Perdre un appel vaut mieux que perdre la vie.

Marie Eldaya,
Le Caire.

 




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