TRANSPORT.
Plusieurs
de nos
lecteurs saluent la
mise en service de nouveaux
autobus publics
dans les rues
du Caire.
Le
beau n’est
jamais parfait
Récemment,
le secteur
du transport public a remplacé
les autobus usés par plus de 200
autres nouveaux,
coûtant 160 millions de L.E.,
d’après son plan pour le
renouvellement des autobus
du secteur.
En effet, les nouveaux autobus
sont très
distincts,
ayant une
couleur rouge, des chaises
confortables
et même des
escaliers qui
sont mieux
accessibles pour les
âgés.
N’oublions pas que
ces autobus
sont amis
de l’environnement,
fonctionnant au
gaz naturel
et consommant la
moitié du
combustible utilisé par les
autres
systèmes.
Malgré
toutes ces
qualités,
il y a un radical
défaut dans
ces bus et
comme l’on
dit en
arabe, le beau n’est
jamais parfait.
Autrefois, on
trouvait
écrit sur
chaque autobus le
numéro de la
ligne, la station
tête de
ligne et le terminus, avec
le nom de toutes les stations
d’arrêt, ce
qui facilitait aux
citoyens de savoir
quel bus
prendre. Avec les autobus rouges, on
ne peut
lire que le
numéro de la ligne, les
noms de la station de
départ et
le terminus, ce qui a
mis en confusion
une grande
partie des
citoyens.
Espérons
que ces
défauts
seront évités
dans les
autres bus qui seront en
service prochainement.
Mona
Hassan,
Le Caire.
Sauvegarder
les biens publics
Je
voudrais
exprimer ma joie de voir
les nouveaux autobus rouges dans
les rues du
Caire. J’ai
appris
qu’ils fonctionnent au
gaz naturel
et ont
une
apparence luxueuse et
confortable.
Comme beaucoup
d’autres,
je pense
que le billet
d’une L.E.
pourra garantir
une
meilleure utilisation de
ces bus avec
un aspect nouveau. Pour cela,
on a besoin de
deux choses
essentielles
: premièrement, les
chauffeurs, c’est-à-dire
que le
ministère du Transport
doit
s’intéresser encore plus aux chauffeurs et
à leur
formation pour pouvoir
bien
conduire. Ce,
afin
d’éviter les accidents et
les autres
problèmes dûs
à la
mauvaise conduite chez
certains
conducteurs. Deuxièmement,
il
faut faire
une campagne de
sensibilisation pour les
citoyens pour
leur
montrer comment garder
ces nouveaux
moyens de transports
neufs et en
très bon état.
Mais
il
ne faut
pas oublier
d’infliger des amendes
à ceux
qui tentent de
détruire ou
de salir
ces bus.
Marwa
Sabri,
Le Caire.
Sortir
d’une
stupide impasse
Nous
devons
reconnaître que le
bac (sanawiya
amma) est
une phase
difficile que
chaque
élève doit affronter
pendant son parcours
scolaire.
Pourtant,
avec les cours
particuliers qui
sont
devenus indispensables, rendre
leur
présence obligatoire en
cours pendant
cette année
cruciale
n’est pas judicieux.
D’un
côté, le
ministère de l’Education
nie la
réalité de l’efficacité
des cours
particuliers et
demande aux
écoles de sanctionner les
absences. De l’autre,
l’école ne
propose pas de cours de bon
niveau, et
entre les
deux, les élèves
sont perdus.
Alors,
pour sortir de
ce dilemme,
deux solutions
existent :
soit que la
classe
devienne plus efficace,
ce qui
poussera automatiquement
les élèves
à ne plus
suivre de
cours particuliers,
soit que
le ministère
abandonne la
présence
obligatoire des élèves.
En d’autres
termes,
qu’il n’oblige plus les
élèves à
passer toute la
journée
pratiquement désœuvrés.
Héba
Daoud,
Le Caire.
La
société
civile au service des malades
L’hépatite
est
une maladie
grave qui a commencé
à se
propager dans
notre pays.
Et c’est
ainsi que
je suis
bien ravi
de l’initiative de
traiter les
enfants de 3 à 18
ans
atteints de cette
maladie. Et
comme je
l’ai appris,
cette initiative
va être
exécutée par le
gouvernement avec
l’aide de
deux sociétés
civiles qui
vont se charger du
financement de
ce projet.
Ces
enfants
vont être
traités
gratuitement dans 5
centres
médicaux. Ces
deux
sociétés
sont :
l’établissement
Sawirès pour le
développement social et
l’Association
égyptienne pour le
traitement de
l’hépatite.
Ces
derniers ne
vont pas
seulement financer, mais
ils
vont
participer aux étapes
du travail
depuis la sensibilisation
jusqu’aux
dernières étapes
du
traitement. Je
pense que
la société
civile et
tous les
citoyens doivent
réfléchir aux
moyens
d’aider les autres et
comment ils
peuvent participer
à la
résolution des problèmes
de leur
société. Ces
dernières
années, la société a
témoigné d’un
développement
dans
certaines affaires.
Certains problèmes
ont
pu
être résolus
grâce aux efforts
déployés par la
société
civile et les organisations
non gouvernementales.
Que tout le monde y
participe.
Ahmad
Hassan,
Le Caire.
Halte
à
l’alimentation polluée
On
a l’habitude
de lire dans les
journaux des articles qui
tournent
autour de la pollution de la
nourriture. Parfois des
articles traitant de
l’irrigation des
légumes par les
eaux usées,
ou de
viandes dont les
animaux
sont égorgés en
dehors des abattoirs
et contenant
des bactéries,
ou même
du poisson
infect vendu
comme frais.
Sans oublier le
lait
mélangé à la
poudre de
céramique qui avait
envahi le
marché égyptien pendant
un certain temps.
Des
questions
s’imposent : qui
peut
assurer la propreté de
ce que
nous
mangeons ? Qui est-ce qui
est
responsable du
contrôle de la
nourriture
? Qui est
responsable de
cette
corruption ?
Nous,
les citoyens,
nous devons
faire un effort et
acheter les aliments de
bonnes sources.
Nous
devons
garder notre santé,
parce
qu’une fois
affaiblie,
elle n’est plus
récupérée. De
même,
l’Etat doit intensifier
ses
campagnes
contre ce genre
d’aliments.
Mathilde
Samir,
Le Caire.
Un
club pour rire
J’ai
lu
dans un journal,
il y a
quelques semaines,
que le monde
vient de
célébrer la Journée
mondiale du
rire, fêtée
le premier dimanche de
mai. Cette
fête a été
créée en 1998 par le
docteur
indien Madan
Kataria,
fondateur du premier club
de rire en
Inde. Il a pour but
d’apprendre aux
gens à
rire et à
rendre leur
vie plus amusante et plus
gaie.
Les
spécialistes
assurent
que le fait de pouffer de
rire ou
même de
sourire simplement aide
à supporter la
douleur.
Il y a même
ceux qui
disent que
rire pour 2 minutes a le
même effet
que faire
du sport pendant 20 minutes.
Cette
présentation
était
nécessaire.
Je pense
que
maintenant, nous
sommes tous
convaincus
que nous, les
Egyptiens,
avons besoin
d’avoir un
club de rire.
Il aidera
peut-être les
gens à
mieux agir
et à supporter les conditions
dans
lesquelles ils
vivent. Je
sais
que
certains pensent
que c’est
ridicule de pousser les
gens à
rire pendant
qu’ils
luttent pour leur vie.
Pourtant,
je pense
qu’essayer de
rire n’est
plus coûteux
et c’est
contagieux (ce
qui est bon).
Et même
si les conditions
actuelles
sont dures,
avoir un
sens d’humour
va
certainement nous
aider à
les affronter.
Nadia
Ghanem,
Le Caire.
Une
décision
nuisible aux pauvres
Le
médicament
est un
produit
nécessaire que le
gouvernement
doit
assurer pour les pauvres
et en contrôler les prix
sur le
marché. Mais
ce
qui se passe
est loin de
cette réalité.
Les prix des
médicaments varient d’un
mois à
l’autre. Le
ministère de la Santé
annonce une
diminution dans
certains genres de
médicaments,
et en même temps,
l’on voit
que
certains ont
augmenté. Aux
dernières
nouvelles, le ministère
veut lier
les prix des médicaments
sur le
marché local aux produits
mondiaux,
une décision qui
n’est pas
claire.
Mais
l’article publié
dans
l’Hebdo sous le
titre « Le
ministère dans
l’embarras » cite
que les
responsables du
ministère
assurent que
cette
décision va
diminuer les prix des
médicaments qui se
vendent à
l’étranger
moins qu’en
Egypte. La
Cour administrative a annulé
cette
décision, ce
qui veut dire,
à mon
avis, que
ce n’est pas
une
décision en faveur
du citoyen.
Le ministère
doit bien
étudier
ses
décisions avant de les
publier.
Akram
Radi
le Caire.