Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | 350 km à vélo pour Hurghada
  Président Abdel-Moneim Saïd
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 21 au 27 avril 2010, numéro 815

 

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Echangez, écrivez

Evasion. Un de nos lecteurs parle de son expérience à savourer la beauté de la nature et du désert en Egypte.

350 km à vélo pour Hurghada

Si vous cherchez une raison rationnelle à cette histoire, alors voilà : il n’y a dans l’horizon du désert qu’un appel à notre intérieur. Un faux espace vide se faufile discrètement notre âme féconde en proie à déchiffrer les mystères qui nous lient à l’univers. Un lien invisible et fort auquel je ne peux résister dès que je m’en approche. Faire du vélo dans le désert c’est vivre notre plénitude humaine sur un océan de lumière chaude et brûlante dans lequel nous nous laissons avaler sans aucune résistance. Je savoure cette invincible attirance que je ressens au fond de moi et lorsque la mer se joint à cette image, alors je ressens émerger la vie telle une émotion se préparant à tout submerger sur son passage. Votre souffle s’amuse avec celui du vent, pour chanter les harmonies somptueuses des louanges de la solitude qui danse autour de vous, dans un décor qui, nullement monotone, se mue tel un caméléon sur les contours de votre esprit. Les mots vous viennent sans réfléchir comme transportés par une grâce certaine. Vivre le désert c’est dépasser sa propre limite pour s’aventurer en territoire inconnu. C’est un combat avec soi-même, un défi que l’on se lance pour renouer avec l’envie d’aller toujours plus loin. C’est danser avec l’amour de la vie sur d’autres notes imaginaires, d’autres impressions, d’autres voluptés, une mise au point intérieure fraîche comme les eaux d’un torrent de montagne qui s’écoule d’une cascade providentielle sur votre visage. Peu importe la distance, le corps s’envole lentement sous d’autres sphères seule la fatigue nous demande honorablement de temps à autre de faire une pause. Pour qui sait succomber à son charme certain, le désert sait offrir les plus beaux trésors de par sa simple nudité. Pas besoin d’artifice, pas besoin de discours, je le ressens jusque dans ma peau dans un échange vertigineusement charnel que je laisse me posséder tout entier. Mais tous ces mots ne vaudront jamais l’aventure, la vraie, dans laquelle on se lance sans a priori, parce que, voyez-vous, le fait d’être humain ne nous renvoie les émotions réelles et sublimes que quand nous nous jetons éperdument amoureux dans les bras de l’existence les yeux fermés et le cœur ouvert aux quatre vents. Alors, tentez l’expérience ...

Franck Marié,
Le Caire.

Attention à nos chômeurs

La semaine dernière, les autorités du gouvernorat de Kafr Al-Cheikh ont arrêté le propriétaire d’un bateau qui a causé la mort de dix personnes en essayant de les faire immigrer clandestinement. Une nouvelle clandestinité de plus qui n’est pas nouvelle, car de temps en temps, on entend et on lit sur cette catastrophe humaine. Alors, je me demande comment malgré les avertissements des responsables et les programmes de sensibilisation dans les médias (radio et télévision) sur le danger de l’immigration clandestine, les jeunes hommes de tous les gouvernorats essaient toujours d’entrer dans cette expérience dramatique. Est-ce que leur vie est si mauvaise à tel point de la mettre en danger juste pour partir dans un autre pays que l’Egypte ? Pourquoi les responsables ne réfléchissent-ils pas à la question de savoir pourquoi, malgré tous les avertissements de toutes parts, les jeunes choisissent la mort. Pourquoi ? Je demande à l’Etat et aux responsables de chercher de vrais projets pouvant absorber tous ces jeunes chômeurs désespérés et essayer de les entraîner pour les préparer au marché local et extérieur. Et ainsi, au lieu d’immigrer clandestinement d’une façon humiliante, ils peuvent partir en plein jour avec des contrats et d’une manière respectueuse.

Ashraf Ali,
Le Caire.

Que faire dans les écoles ?

Dans les écoles, il existe deux genres de problèmes : l’un concerne les élèves et l’autre concerne les professeurs. Du côté des élèves, on trouve des insultes, des tricheries, des paroles désagréables et même impolies. Ils ne respectent pas les règlements de l’école ; mangent et boivent, bougent et bavardent, et parfois dessinent quand les professeurs expliquent les leçons. Ces derniers ont aussi leur part de responsabilité. Ils n’expliquent pas bien les leçons et donnent beaucoup de devoirs à faire, même si les élèves n’ont pas compris. Ils n’arrivent pas à se faire respecter par leurs élèves. Il y a une différence entre le respect et la peur. Se faire respecter vient du comportement et de la capacité à faire comprendre les leçons.

La preuve sur ce que je dis est apparue lorsque le ministre de l’Education nationale d’Egypte a fait une visite surprise dans plusieurs écoles. Il a été surpris de ce qu’il a vu, que ce soit de la part des étudiants ou des professeurs. Il a également constaté la « saleté » existante dans les cours ainsi que dans les classes.

Alors, que faire pour régler ces problèmes ? Chacun doit jouer son rôle correctement. Les élèves doivent respecter leurs professeurs, ne pas tricher pendant les examens, venir à l’école avec les tenues, faire attention pendant les cours et accomplir leurs devoirs à temps.

Quant aux professeurs, ils doivent bien expliquer les leçons avant de demander aux élèves de faire des devoirs. Il est important qu’ils trouvent un moyen de communication avec les élèves. Aimer le professeur incite les élèves à aimer la matière et vice-versa. Ils doivent être sévères uniquement quand il le faut.

La coopération, le respect et les bonnes relations entre les élèves et les professeurs aident l’école à avoir de bons résultats. Ces trois éléments produisent de bons citoyens prêts à servir leur pays.

Linda Awwad,
Le Caire.

Aider les handicapés

J’ai suivi les manifestations et le sit-in des handicapés assis devant l’Assemblée du peuple dans le but d’obtenir leurs droits. Je sais que selon la loi, 5 % des emplois gouvernementaux doivent être consacrés aux handicapés, mais il semble que ces mesures ne sont pas respectées, surtout avec la privatisation de la plupart des établissements gouvernementaux. Ces gens ont certainement besoin de soutien de la part de la société civile. Il faut convaincre le secteur privé de consacrer un pourcentage des emplois pour les handicapés. Il faut savoir que la volonté et l’esprit créatif sont très distingués chez eux, car ils essaient toujours de prouver aux autres qu’ils ont des capacités. En plus, d’un point de vue humain, c’est un bon sentiment de tendre la main à la personne qui a besoin d’aide, surtout s’il est handicapé. Mais en même temps, je vois que le fait d’aider ces personnes est un devoir social et aussi religieux.

Mona Hisham,
Le Caire.

Punition et récompense

Tout le monde a suivi les efforts déployés par le nouveau ministre de l’Education, Ahmad Zaki Badr, afin d’améliorer l’enseignement et le système éducatif. Dernièrement, sa visite impromptue dans une école préparatoire dans le gouvernorat de Hélouan et sa décision de muter le directeur et plusieurs professeurs, après le constat de profondes négligences, a suscité un grand débat. Certains trouvent que cette punition est sévère et ne va pas résoudre le problème de l’enseignement, mais au contraire, elle va le retarder. Personnellement, je trouve que ces mesures sévères sont nécessaires, au moins pour un certain temps, car nous sommes habitués depuis longtemps et dans tous les domaines, que le fautif n’est jamais puni. Une simple excuse est suffisante pour laisser tomber les fautes commises, et parfois s’il y a une punition, elle ne s’applique pas. Donc, l’application de la politique de la punition et des récompenses est importante pour que chacun fasse son devoir, même s’il le fait par crainte de punition. Le ministre doit travailler dans plusieurs autres domaines, comme l’amélioration des programmes, l’entraînement des professeurs pour qu’ils puissent enseigner avec des moyens modernes et intéressants. En plus, je pense que le ministre doit lutter pour améliorer les salaires des professeurs, mais en même temps, imposer des sanctions très sévères et applicables sur le professeur qui donne des cours particuliers.

Noura Gamal,
Le Caire.

 




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