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coalition
Après avoir
remporté les élections législatives en
Des déclarations
rejetées par l’autre camp. Allawi a contesté l’avis de la Cour suprême. « La
Constitution est claire. Le bloc qui a remporté le
plus (de sièges) est celui chargé de former le gouvernement
même s’il n’a gagné que
d’une demi-personne », a affirmé Allawi
en expliquant que « le gouvernement actuel du frère Maliki
comprenait des alliances comprenant
les Sadristes, le Conseil islamique et d’autres qui se sont retirés de l’alliance ». « Si l’on applique cette
règle, le gouvernement aurait dû démissionner
depuis longtemps car il ne représente
plus la majorité », a affirmé Allawi.
Pour accélérer
la formation du gouvernement,
Allawi a chargé le vice-premier ministre
sortant, le sunnite
Rifaa Al-Issawi, de mener les négociations avec les autres partis. « Le dialogue se déroule avec les différentes
forces politiques sans exception. Nous
pensons qu’il doit y avoir un
gouvernement fort capable de prendre
des décisions qui servent
le peuple iraqien et permettent à l’Iraq
d’atteindre la paix et la stabilité et de reprendre sa place dans le monde arabo-islamique et au sein de la communauté internationale », a ajouté M. Allawi. Il a aussi déclaré que
des membres de sa liste avaient mené
un « dialogue » avec le Dawa, le parti
de M. Maliki, mais qu’il n’y avait
« en vérité pas de rapprochement ».
« Nouvelle page » avec les voisins
M. Allawi,
un chiite laïque qui avait dirigé en 2004 le premier gouvernement iraqien après l’invasion américaine, a en outre attiré l’attention
de la communauté internationale
et régionale en assurant qu’il entendait ouvrir une « nouvelle page » avec
les voisins de l’Iraq — la Syrie, l’Iran, l’Arabie saoudite et le Koweït — et établir avec eux de « meilleures relations » basées sur « la coopération et la fraternité ».
Des idées
qui ont favorisé Allawi lors du
scrutin des législatives du 7 mars. Selon les résultats officiels, la
commission électorale iraqienne
a annoncé vendredi dernier que le Bloc de M. Allawi avait obtenu 91 sièges au Parlement contre 89 pour l’Alliance pour l’Etat de droit de M. Maliki sur un total de 325. Une fois ces
résultats annoncés, le
premier ministre sortant a refusé de reconnaître sa défaite.
Maliki a contesté les résultats en arguant que les résultats du scrutin
n’étaient « pas définitifs
». La Cour suprême doit encore les approuver après l’examen par la commission électorale
d’éventuelles plaintes que les candidats pourront déposer à partir de samedi.
Les partisans de M. Maliki, qui évoque
des irrégularités dans le décompte des voix, ont réclamé un
nouveau décompte manuel des
bulletins, une demande rejetée par la commission électorale.
« J’ai demandé à la commission électorale indépendante d’Iraq un nouveau décompte manuel, ils ont
refusé et les Nations-Unies
se sont montrées hostiles à ma demande de manière plus véhémente » que la commission, a poursuivi M.
Maliki.
Aussi, ce dernier a sévèrement critiqué dimanche l’envoyé spécial de l’Onu en
Maha Salem