Proche-Orient.
Un de nos lecteurs
crie
sa
colère face aux activités
colonialistes
d’Israël
dans les territoires
palestiniens.
La
troisième
Intifada a commencé
Le
cynisme
d’Israël n’a pas de
limite
: l’armée et les colons «
juifs »
veulent s’approprier la
Mosquée Al-Ibrahimi
et ses environs —
à Al-Khalil,
Hébron.
C’est
dans cette
mosquée
qu’un colon israélo-américain
avait
massacré 26 Palestiniens
en 1994. Cette
attaque a
été un
prétexte pour
l’entité
sioniste de diviser
ce lieu de
culte en deux, en
interdisant aux
fidèles
musulmans d’accéder
à la
seconde partie.
Aujourd’hui, les colons
et leur
gouvernement
veulent
s’approprier l’ensemble
de la mosquée.
Mais les
Palestiniens sont
déterminés
à défendre
leurs lieux
saints, avec les moyens
du bord.
La révolution des
pierres
a repris son
cours le
jeudi 25 février 2010.
C’est en
réagissant à la
déclaration
du premier ministre de
l’entité
sioniste, Netanyahu, selon
laquelle
cette mosquée
fera
partie du
« site du
patrimoine juif »
que les
enfants, armés de
pierres,
ont déclenché
leur
révolution.
C’est le début de la
troisième
Intifada.
La ruse
d’Israël a
toujours consisté
à gagner
du temps
pour grignoter les
terres
palestiniennes par petits
morceaux au nom de «
Dieu ».
Cette politique perverse
et
colonisatrice s’est déjà
dotée de
l’implantation de plusieurs
dizaines de colonies
depuis le début des accords
d’Oslo de 1993.
Un exemple
vivant d’un impérialisme
incarné par le lobby
sioniste
mondial (que
l’on peut
appeler un
Etat sioniste
planétaire).
L’exemple
de la Palestine nous
prévient
qu’aucun pays au monde n’est
en sécurité face
à cette
idéologie
sioniste dont les
adeptes
humilient les peuples
chez eux, tout en se
faisant passer pour des
victimes
éternelles de l’humanité.
Les rhétoriques
selon
lesquelles « nos
ancêtres
étaient là
il y a tant
de siècles » et «
Dieu nous
a promis
cette terre car
nous sommes
le peuple
élu, etc. » peuvent se
répéter
dans chaque pays de la
planète si
les peuples
ne se lèvent pas
dès
maintenant pour mettre un
terme à
cette
supercherie du
sionisme.
Que
chacun
réagisse contre les
Sionistes, car
ils
sont les
bailleurs de fonds,
voire les
poumons et l’oxygène de
cette
entité qui s’est
érigée dans
le cœur de la
région du
Moyen-Orient.
Quelle que
soit la
durée de vie du
sionisme,
elle sera de trop, car toute
seconde de plus qui
prolonge sa
vie sera génératrice de crimes
supplémentaires
; mais en
même temps,
elle écourtera
sa vie et
donnera de l’espoir aux
opprimés :
celui de recouvrer
leur
liberté et jouir de la
paix.
En
finir avec ce
monstre
n’est pas impossible, à
condition que le combat
soit mené
sur tous
les fronts, aussi
bien à
l’intérieur de la Palestine
qu’à
l’extérieur. A l’intérieur,
la résistance du
peuple
palestinien doit se
poursuivre pour
rendre la vie
à l’ennemi
difficile
sur le terrain ;
à
l’extérieur, la lutte
pacifique,
à la Gandhi, doit
s’intensifier et
être sans
relâche. Cette
lutte
extérieure à la Palestine
consiste à
dénoncer les
Sionistes partout
où
ils se
trouvent, en
appelant à
les boycotter sur
tous les plans en
vue de
parvenir à les
priver de
leur rapport de force politique
et de tous les
moyens de
pression dont
ils
disposent. Car, sans leur
soutien,
l’Etat de l’apartheid
israélien
aurait déjà été
asphyxié
il y a
longtemps,
à la manière des
poissons sans eau.
C’est à
ce
moment-là
qu’une paix sera possible
non seulement en Palestine
historique,
mais aussi
dans le monde.
Chérif Boudelal,
France.
Assez
de châtiments
dans nos
écoles
Permettez-moi
de féliciter
toute
l’équipe d’Al-Ahram
Hebdo pour
tous leurs efforts
afin de
nous présenter des
articles variés
et
intéressants. Le sujet
qui m’intéresse
cette
semaine et que
je désire
discuter avec
nos
lecteurs est le
suivant
: les châtiments
infligés aux
élèves dans
les écoles.
En effet,
une fois de plus, on
parle des
violences exercées par
les professeurs
dans les
établissements scolaires.
Comment croire
qu’un
professeur puisse
frapper un
élève jusqu’à le
rendre
totalement
inconscient ?
Comment une
telle barbarie
peut
exister en 2010 ?
Que fait la direction des
écoles
? Où
est la conscience des
professeurs
? Des actes
pareils ne
sont pas
justifiables. Oui,
les professeurs
travaillent
dans des conditions difficiles,
mais
ce
n’est pas à cause des
élèves. Les
élèves deviennent les
victimes des
sociétés, et
cela sans raison. La discipline
est
importante,
mais pas au point de tuer
les élèves.
Il faut faire
quelque chose,
il faut
bouger. Avec
ces actes,
qui peut encore
douter que
le système
éducatif a besoin
d’une
révolution
?
Ahmad
Hassan,
Le
Caire.
Une
heureuse surprise
J’ai
été très
heureux de
découvrir ce
matin la publication,
dans votre
prestigieux magazine, de
l’intégralité de
mon « coup de
gueule »
que j’avais
intitulé « Salon
du
Livre
: honte
à la
francophonie ! ». Je
ne
manquerai pas de déposer
un
exemplaire à
notre
ministre des Affaires étrangères,
Bernard Kouchner,
à mon
retour à
Paris la semaine
prochaine, car
il habite
à 100
mètres de mon domicile.
Pourquoi
lui ?
Parce que
son ministère a la haute main
sur le
renom de la culture française
et qu’il
y tient, car 1/3
du personnel de
nos
ambassades a en charge cette
mission. Pour redorer la
présence de la culture
française,
nous venons
d’ailleurs de
créer la
dénomination « Institut
Victor Hugo » qui regroupera
l’ensemble des
organismes qui
concourent au
même but.
Espérons que
cette
centralisation sera plus
efficace pour le renom de
la francophonie
que
l’actuelle
balkanisation !
Je note au passage
que,
lorsque Monsieur Boutros Boutros-Ghali
était
Secrétaire général de
cette
auguste institution qu’est
l’Organisation
Internationale de la
Francophonie (OIF), le
renom du
français
dans le monde a connu
une
embellie. Puisse son
successeur
Abdou Diouf en faire de
même
!
Merci encore
d’avoir
publié mon
« Coup de gueule ».
Alain Célibert,
France.
Enfin,
une loi
sur la
greffe d’organes
Un
grand bravo à Al-Ahram
Hebdo pour
l’ensemble d’articles
que nous
lisons. Un
sujet important et
que nous
devons
discuter dans les pages
de cette
rubrique est la
loi sur
la greffe
d’organes. Car enfin, les
responsables de
notre pays se
sont rendus
compte du
grand besoin
que nous
avons d’une
telle
législation. Je
pense qu’il
était temps
qu’elle
sorte des tiroirs des
responsables.
Cette loi
va
aider de
nombreux citoyens qui
sont dans
des situations très graves.
Mais
il
est fort possible que le
trafic
d’organes ne
cesse pas pour
autant. Je
pense que
tout a besoin d’être
réglementé
dans notre pays
et non
seulement la transplantation
d’organes. Alors
commençons,
il
faut un début à tout.
Nadine
Ahmad,
Le Caire.
Laissez les toc-tocs
circuler
Permettez-moi
de soulever
une question importante
qui concerne
tous les habitants de
Guiza. Il s’agit
des toc-tocs qui
seront
probablement bientôt
interdits de
permis.
Pourquoi de
tels actes de la part de
nos
responsables
? Qui profitera de
cette
interdiction ? Franchement,
je ne
comprends pas comment on
interdit les
toc-tocs qui
sont d’une
très grande
utilité pour beaucoup de
citoyens, et
pourquoi
sont imposées des
conditions strictes de
circulation. Les toc-tocs
ne
représentent-ils pas une
solution pour certains
d’entre-nous
?
Nous
savons que
le permis de
circuler des
toc-tocs
est
délivré pour une
année
seulement, ce qui
n’est pas
juste pour les personnes
qui cherchent par
tous les
moyens à
gagner
dignement leur vie.
Il faut
aider les chauffeurs des
toc-tocs,
mais il
faut aussi
que ces
toc-tocs
soient mieux
sécurisés pour les
citoyens
afin de diminuer les
risques
d’accidents. Et
puis, il
faut aussi
penser aux plus
pauvres qui
n’ont pas les moyens de
prendre des
moyens de transports plus chers
comme le taxi, et
ils sont
nombreux.
Je pense
donc qu’il
faut juste
une
meilleure et plus
juste
réglementation pour les toc-tocs,
ce qui
entraînera forcément
une
meilleure protection pour tout le monde.
Hussein
Ahmad,
Le Caire.