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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 17 au 23 février 2010, numéro 806

 

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Sport . Les félicitations continuent d’affluer pour la sélection égyptienne. Nos lecteurs s’expriment.

L’Egypte vit de joie

Dimanche 31 janvier, une date qui ne s’effacera pas facilement des esprits de tous les Egyptiens. A huit heures moins quart de ce jour, avec le sifflet de l’arbitre marquant la fin du match final de la Coupe d’Afrique et annonçant la victoire de notre équipe superbe, toute l’Egypte s’est couverte de joie. Les cris de joie sortaient de chaque maison comme s’il existait des cérémonies de mariage partout, les drapeaux et ses couleurs, le rouge, le blanc et le noir, régnaient partout sur les immeubles, dans les balcons, sur les voitures, les taxis, les microbus et même les autobus. Tout le monde sort de sa maison pour célébrer cette victoire dans les rues de tous les gouvernorats de l’Egypte, les petits avant les grands, les âgés avant les jeunes, les filles avant les garçons. La plupart des gens ont porté des vêtements avec les 3 couleurs du drapeau et celui qui n’a pas pu le faire s’est couvert par un drapeau. Tout le monde ne dit qu’un seul mot et qu’une seule phrase Masr Masr tahiya Masr (Egypte Egypte, vive l’Egypte). Ce mot et cette phrase sont chantés sur les rythmes des tambours et de la tabla (instrument de musique oriental) portés par plusieurs jeunes hommes. D’autres les aident avec des sifflets et les conducteurs avec les klaxons. Les danses de joie sur les voitures, au milieu des rues, entre les voitures roulant très lentement représentaient une autre sorte d’exprimer les sentiments. En fait, toute cette scène ne passait pas seulement au Caire, mais dans tous les gouvernorats de l’Egypte et aussi dans la plupart des pays arabes. Tout le monde sent la fierté grâce à cette équipe qui a réalisé la victoire pour la troisième fois successive, ce qui n’est jamais passé avant cela. Vraiment mille mercis à cette équipe qui a pu réveiller le sentiment de joie, de victoire, de fierté et d’appartenance à cette patrie. Merci aussi parce que cette victoire a pu faire naître l’amour de la patrie chez les enfants, même si cet amour s’est exprimé seulement par un drapeau et quelques chansons. Merci.

Mariam Ashraf,
Le Caire.

Retenons la leçon

L’équipe nationale égyptienne a pu réaliser une victoire qui ne s’est jamais produite dans l’histoire du football. Avec cette victoire, elle a pu lever le nom de l’Egypte très haut. En fait, cette victoire n’est pas venue par hasard, mais au contraire à travers les efforts d’un entraîneur qui a pu rassembler toute l’équipe et former l’esprit du groupe. L’équipe a, elle aussi, déployé tous les efforts pour réaliser la victoire. On sentait qu’elle combattait et défendait comme si elle menait une guerre. Alors, je propose que chaque Egyptien prenne cette équipe comme exemple dans la vie et qu’il sache bien que l’effort et la bonne planification peuvent réaliser des victoires dans tous les domaines. Soyez jaloux et essayez de rapporter la victoire à l’Egypte comme notre superbe équipe.

Kamal Hussein,
Le Caire.

Crises de bonbonnes de gaz

Depuis quelques semaines, les citoyens dans certains quartiers souffrent d’un manque de bonbonnes de gaz. Les marchands ambulants qui vendent ces bonbonnes ont disparu. Et devant les dépôts de distribution, on trouve des queues de gens qui attendent dès l’aube pour pouvoir obtenir une bonbonne. La cause de cette crise n’est pas claire, certains disent que cette crise est due au manque des bonbonnes proposées et d’autres renvoient cette crise à l’exploitation des marchands de détail pour élever le prix de la bonbonne bien que le gouvernement ne l’ait pas augmenté. Et je crois que la deuxième cause est la plus proche de la vérité. Ceci car le gouvernement a annoncé la semaine dernière qu’il a proposé 100 0000 bonbonnes de plus pour couvrir les lieux qui souffrent du manque. Mais la situation n’a pas changé. Les marchands qui distribuent les bonbonnes aux citoyens ont mis un nouveau tarif à la bonbonne qui varie entre 20 et 35 L.E. selon le niveau du quartier. Tandis qu’ils les achètent des dépôts à 4 L.E. l’une. Celui qui refuse doit se diriger lui-même aux dépôts et emporter sa bonbonne vide pour la remplacer par une autre remplie, ceci après avoir passé des heures dans la queue. Vraiment ils ont bien exploité la situation. Je ne sais ni comment punir ces marchands ni comment les arrêter.

Imane Hassan,
Alexandrie.

Ras-le-bol général

Permettez-moi tout d’abord de féliciter encore une fois notre équipe nationale de football. Quand avons-nous l’occasion de voir autant de victoires dans d’autres domaines ? Mais je voudrais ici donner mon point de vue sur un sujet important : celui de la révolte ambiante. Oui, nous remarquons en ce moment que de nombreuses professions sont dans la rue pour manifester leur mécontentement. Les gens n’acceptent ni leurs conditions de vie, ni leurs salaires, ni la façon dont ils sont traités. Le gouvernement doit absolument aider à l’amélioration des conditions de vie de chacun. Il est inadmissible qu’à ce jour, il existe encore des personnes ne touchant que 50 L.E. de retraite. Comment vivre ? Comment acheter ces médicaments qui sont toujours plus chers. On nous annonce que les prix des médicaments vont baisser. Mais la réalité est autre, car les prix ne baissent jamais et je sais de quoi je parle. Diabète ou hypertension, les prix sont les mêmes ...

Karim Ahmad,
Le Caire.

 

Pas de repos

Dernièrement, une bonne nouvelle s’est propagée partout et qui a tranquillisé la plupart des citoyens : c’est la régression du virus A(H1N1). Ceci après l’affirmation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) que le virus est en régression dans certains pays, dont l’Egypte. Les chiffres mêmes du ministère de la Santé ont augmenté le sentiment de soulagement chez les gens, car le nombre des atteintes et des victimes a témoigné d’une diminution. Si cette nouvelle m’a un peu soulagée, elle m’a aussi inquiétée. Car tout simplement, les rapports de l’OMS n’ont pas indiqué que ce danger a disparu, mais seulement régressé et pour un temps. En outre, les chiffres du ministère ne veulent pas dire non plus que le virus a pris fin. Et donc, je crains que les gens ne retournent à leur négligence dans certains comportements, comme la nécessité de la propreté dans tous les lieux et aussi la propreté personnelle, surtout pour les enfants. J’ai peur aussi que les responsables des instances concernées de lutte conte ce virus ne pensent se reposer pour quelque temps. J’ai entendu même le ministre de la Santé appeler les gens et tout le monde à ne pas se reposer ou laisser tomber les mesures préventives prises depuis le commencement de la propagation du virus. Alors profitez de cette crise en continuant les bonnes habitudes que vous avez fait apprendre à vos enfants : la propreté, l’importance de la bonne alimentation, la bonne aération. Toutes ces habitudes vont nous protéger de toutes les maladies et pas seulement du virus A.

Mona Mohamed,
Le Caire.

Prenons soin de nos patients

Permettez-moi d’exprimer mon désaccord avec le Dr Hani Hilal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, autour de la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Institut d’oncologie dans la ville du 6 Octobre au lieu du bâtiment en ruines se trouvant actuellement sur la Corniche du Nil, au Caire.

Je demande à M. le ministre : Qu’est-ce qui empêche la construction d’un nouveau bâtiment pour l’institut à sa place actuelle après la démolition ? Quelle est la raison réelle derrière ce transfert éloigné pour les patients vers la ville du 6 Octobre ?

Le transfert de l’institut vers la ville du 6 Octobre est très douloureux pour les patients et leurs familles. Pourquoi cet isolement, alors que la maladie n’est pas contagieuse ?

Les familles des patients subissent la douleur de la maladie, alors il faut essayer de les aider et non pas de leur rendre la vie encore plus difficile. Le trajet ou plutôt le voyage est également épuisant vers cette ville lointaine.

Je vois que nos responsables pensent que tous les parents des patients ont des voitures avec lesquelles ils vont à la ville du 6 Octobre. Ce sont des gens ordinaires et pauvres qui n’ont même pas le prix du billet du train qui les amène vers Le Caire. Et puis il y a autre chose : l’existence de l’institut au Caire, et qui est très proche de l’université, facilite l’arrivée des médecins pour soigner leurs patients. Le soin ne sera pas du même niveau ni même le quart de ce niveau tant que le médecin aura aussi des difficultés à aller à l’hôpital éloigné. Qu’allons-nous construire à la place de l’institut au Caire ? Est-ce un garage comme le prétendent certains ? Comment cela se fait-il ?

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

 




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