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 Semaine du 22 au 28 décembre 2010, numéro 850

 

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Arts

Musique . Claudio Baglioni vient d’animer, à l’Opéra du Caire, une soirée de chants italiens dans le cadre de sa tournée mondiale One World Tour 2010. Une tournée qui annonce l’avènement de l’an 2011 lequel répond aux 150 ans de l’union égypto-italienne.

Vers un seul monde

Appelé par ses fans italiens « le chanteur des bons sentiments », Claudio Baglioni, 59 ans, est l’auteur-compositeur-interprète italien le plus populaire de sa génération, non seulement en Italie, mais dans le monde entier. Cette véritable star, qui collectionne les triomphes et les disques d’or, est aussi un artiste engagé qui met sa notoriété au profit des causes nobles, avec l’aide de multiples organismes et centres culturels italiens de par le monde. En fait, Baglioni a choisi d’entamer une tournée mondiale sous le titre de One World Tour 2010 (un seul monde). Ce titre, qui communique au monde un message d’amour lequel vise l’intégration des cultures, porte le même nom de l’une des chansons de son CD récent, le fruit d’un concert donné en octobre 2010, à l’Albert Hall Royal, à Londres, devant 3 600 auditeurs.

Dans une ambiance exaltée d’un décor romantique, celui d’une nuit merveilleusement étoilée, Claudio Baglioni a stationné le 13 décembre dernier, dans la grande salle de l’Opéra du Caire. Et ce, dans le cadre de sa tournée mondiale qui, lancée en mars 2010 aux Etats-Unis en premier, passant par le Canada, Paris, l’Argentine, le Brésil, le Pérou, le Venezuela, le Mexique, le Japon, la Turquie, l’Australie et de nombreux pays africains, clôturera sa balade mondiale le jour de l’an 2011 — la nuit du 31 décembre 2010 — avec un « méga » concert au fameux Colosseum de Rome. Est attendu au concert un demi-million d’auditeurs, comme le prévoit Baglioni. Ce dernier, qui n’a pas encore décidé les chansons-titre pour son concert du nouvel an, par « suspense », a présenté au public de l’Opéra du Caire vingt de ses chansons errant généralement entre goût romantique et populaire italien. A savoir : E Tu Come Stai (et toi comment vas-tu ?), Solo (seul), A Modo Moi (mon chemin), Amore Bello (l’amour est beau) et Questo Piccolo Grande Amore ou QPGA (ce petit grand amour). Cette chanson-titre de son album QPGA, diffusée en février 2009, représente pour Baglioni le projet le plus ambitieux de toute sa carrière. Un projet qui rassemble 52 titres avec la collaboration de plus de 70 artistes internationaux. « QPGA n’est pas une simple collection de chansons, mais une incroyable rencontre entre les nombreuses formes musicales. Un opéra contemporain mélangeant à la fois le rock, la pop, le classique et le jazz », déclare l’artiste de la rencontre et du partage qui trouve qu’à chaque nouveau concert, le rapport avec le public est différent.

S’agissant du public égyptien, Baglioni le trouve « très sentimental et docile ». L’artiste, qui a présenté plus de 25 albums en 40 ans, a un répertoire d’une richesse et d’une diversité inouïes. Avec plus de 360 titres, ses chansons populaires ont su toucher un vaste public. En Italie, bien sûr, mais aussi partout dans le monde puisque ses compositions ont également été enregistrées en italien, français, espagnol, anglais, portugais, maltais, allemand et polonais. Une manière d’être entendu et compris par le monde entier. Et donc de lui faciliter cette tâche de toute interaction culturelle.

Toujours en mission, Baglioni a préféré, lors de sa tournée cairote, de chanter en solo, accompagné tantôt de son piano, tantôt de sa guitare électrique.

Sa tournée cairote n’était pas prévue que quelques jours en avance, vu les multiples engagements de l’artiste. Cependant, la grande salle de l’Opéra du Caire était archicomble. Le public égyptien était fort présent, côte à côte avec des fans italiens qui connaissent par cœur les chants de Baglioni. C’est ce qui a égayé le chanteur qui, au caractère réservé et à la voix douce, vise intelligemment, lors de son One World Tour 2010, non seulement de toucher l’ouïe de l’auditeur du pays hôte, avec des sonorités très touchantes, mais surtout de susciter l’enthousiasme de tout Italien résidant en dehors de son pays natal. « Ma tournée mondiale s’intéresse énormément à aller vers les Italiens qui résident en dehors de leur pays natal. Une manière de remédier à l’expatriation et aux crises économiques », déclare Baglioni, connu par ses participations à des concerts exceptionnels dont celui défini de « légendaire » sur la place Saint-Pierre, lors du passage du millénaire. Et d’ajouter : « Favoriser la rencontre et pourvoir la coalition entre les civilisations. C’est ce qui a fait naître l’idée de ma fondation musicale O’Scia, lancée en 2000. Cette fondation porte un grand intérêt pour le problème de l’immigration clandestine. Depuis huit ans, et après un grand concert au théâtre Lampedusa en Afrique du Sud, un vrai bijou au cœur de la Méditerranée, O’Scia née de ma passion pour la mer, est devenue la plus grande manifestation musicale à fond social, non seulement italienne mais aussi mondiale. Plus de 200 artistes, italiens et internationaux, ont partagé notre appel et nous ont aidés à promouvoir, devant les institutions, les forces politiques, les médias et l’opinion publique, la valeur de l’intégration entre les cultures », déclare Baglioni, capable d’aborder tous les styles musicaux et de pousser loin la création artistique. Il rêve d’avoir un orchestre complet alliant différents instruments et jouant une seule symphonie, celle de la vie et du partage.

Névine Lameï

 

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