Al-Ahram Hebdo, Opinion | Salah Montasser: La main-d’œuvre étrangère en Egypte

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 Semaine du 1er au 7 décembre 2010, numéro 847

 

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Opinion
 

La main-d’œuvre étrangère en Egypte
Salah Montasser

J’ai reçu la lettre d’un lecteur, Abdel-Badie Saber, qui s’est rendu dans le nouvel hypermarché Al-Loulou, tout juste inauguré par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Rachid Mohamad Rachid. Si ce qu’il dit est vrai, alors nous sommes sur le bord d’un gouffre profond qui augmentera le chômage, lequel menace la stabilité de millions de familles.

Il existe un plan d’extension visant à accroître ce genre d’hypermarché, où le consommateur trouve tout ce dont il a besoin et exposé de façon attrayante. De plus, ce genre de magasin propose des prix inférieurs puisque les propriétaires des projets se mettent d’accord avec les producteurs qui leur fournissent des produits en grandes quantités. En contrepartie, ces derniers leur offrent des facilités de paiement. Alors si de tels magasins sont construits dans les gouvernorats, l’économie se trouvera activée et une forte concurrence apparaîtra. En effet, la concurrence est le facteur le plus important et peut-être l’unique capable de présenter un intérêt pour le consommateur en ce qui concerne les prix et la qualité des produits. A ce stade, le projet mérite d’être encouragé et soutenu.

Mais comme le dit l’auteur de la lettre, « la surprise est que tous les employés de l’hypermarché — vendeurs, nettoyeurs et postes administratifs — sont de nationalité étrangère. Ce sont surtout des Indiens et Philippins, à tel point que je me suis cru dans un pays du Golfe, alors que dans ces Etats, la main-d’œuvre est en majorité égyptienne ».

Alors la question est : la main-d’œuvre égyptienne pour la vente et les travaux de nettoyage est-elle si insuffisante que le ministère de la Main-d’œuvre demande des étrangers ? Ce genre d’activité nécessite-t-il des performances techniques qui n’existent pas chez les Egyptiens ?

A cela, deux réponses possibles. Ou bien les propriétaires du projet ne sont pas convaincus qu’il faut encourager les jeunes Egyptiens, ce qui constitue en soi une catastrophe. Ou bien les milliers, ou plutôt les millions de diplômés égyptiens, répugnent le travail dans de tels domaines à tel point que les propriétaires des projets se trouvent obligés d’importer la main-d’œuvre de l’étranger, une catastrophe encore plus grave. Dans tous les cas, il faut réagir vite face à ce danger, et que le ministère de la Main-d’œuvre ait un avis sur la question qui affecte la sécurité et la stabilité de l’économie égyptienne.

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