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 Semaine du 1er au 7 décembre 2010, numéro 847

 

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Edito

Nouveaux scandales américains
 révélés par WikiLeaks

Des gouvernements du monde entier se préparaient à de nouvelles révélations par la fondation WikiLeaks, potentiellement, voire sûrement, embarrassantes pour les Etats-Unis et leurs partenaires, y compris Israël. L’administration Obama avait annoncé que ses services diplomatiques avaient entrepris de préparer des gouvernements étrangers à la publication prochaine de documents secrets susceptibles de créer des « tensions » avec eux. Dans un entretien sur CNN diffusé dimanche dernier, le chef d’état-major interarmées américain, l’amiral Michael Mullen, celui-ci a estimé que les agissements de WikiLeaks étaient « extrêmement dangereux », notamment pour la sécurité des soldats américains, appelant les responsables du site à renoncer à ces révélations.

De son côté, le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, a déclaré que les Etats-Unis se préparaient au « pire scénario ». Le département d’Etat avait indiqué plus tôt s’attendre à la publication de documents diplomatiques concernant « un large éventail de dossiers et de pays ». Le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels a promis lundi de mettre en ligne sept fois plus de documents confidentiels que les 400 000 récemment publiés sur la guerre en Iraq. Les premières fuites de WikiLeaks, en juillet sur l’Afghanistan, contenaient peu d’importantes révélations et celles émanant d’Iraq se concentraient en majorité sur des exactions commises entre différentes factions iraqiennes.

Et Israël, ce filleul des Etats-Unis ? Il est lui aussi en cause. Tel-Aviv, dont Washington est le plus important allié, a été informé que ces fuites de câbles diplomatiques pourraient porter sur des rapports confidentiels adressés par l’ambassade américaine à des responsables israéliens. « Les Américains nous ont fait savoir qu’ils considéraient cette fuite avec la plus grande gravité. (...) Il ne savent pas ce qu’elle contient exactement », souligne un responsable israélien. Ces fuites de WikiLeaks dévoilent, sans doute, des détails sur les crimes israéliens contre les Palestiniens et sur la politique hostile à la paix. Les différents scandales viennent démontrer que l’éthique et le respect des droits humains prônés par Washington restent lettre morte lorsqu’il s’agit des populations comme celles de Palestine, d’Iraq ou d’Afghanistan. Les laissés-pour-compte. Et en fait, c’est la loi du plus fort qui s’applique. On retiendra cet adage pour les grandes puissances : la politique, c’est la guerre mais avec d’autres moyens.

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