Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | La vie humaine en question

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 Semaine du 10 au 16 novembre 2010, numéro 844

 

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Echangez, écrivez

Société. Un de nos lecteurs discute l’aspect humanitaire des médecins dans certains cas d’urgence.

La vie humaine en question

Au cours de la même semaine, j’ai lu deux nouvelles contradictoires, essayons donc de comparer ces deux réalités.

La première nouvelle était publiée dans le journal Al-Masry Al-Yom. Il s’agit d’un jeune homme qui a payé sa vie parce qu’il a voulu empêcher des voleurs d’attaquer une femme âgée. Le jeune Ahmad, étudiant âgé de 19 ans, a été poignardé par des voleurs à l’arme blanche dans une rue peuplée, et lorsque les piétons ont voulu lui sauver la vie, ils l’ont transporté à l’hôpital le plus près, l’Hôpital grec. Celui-ci a refusé l’admission d’Ahmad et son secours. Le même scénario s’est répété à l’Hôpital italien, juste à côté de l’Hôpital grec, se trouvent tous les deux dans le quartier de Ramsès, au Caire. Et face à la peur des deux hôpitaux d’être interrogés dans un procès de tentative de meurtre, et en plus d’être accusés de crime de meurtre, puisqu’ils n’ont pas fait leur mission de sauver la vie du jeune, ils ont refusé de le secourir.

La deuxième nouvelle était publiée dans le quotidien Al-Ahram. La nouvelle racontait brièvement l’histoire de Nahed, une Egyptienne qui était en voyage en France. Celle-ci a été victime d’un choc cérébral. L’hôpital George Pompidou, voulant sauver sa vie à tout prix, l’a admise en urgence. Après la stabilisation de sa situation, l’hôpital a découvert que Nahed n’est pas capable de payer une somme de 18 000 euros, prix des soins médicaux effectués. La direction a décidé de payer la somme demandée à Nahed, un acte normal dans un pays qui respecte la vie humaine.

Khaled Mahmoud,
Le Caire.

Sauvetage spectaculaire

Tout le monde a suivi l’opération de sauvetage des 33 mineurs chiliens. Ces derniers se sont retrouvés bloqués à 700 mètres sous terre à la mine de San Jose pendant deux mois. Les médias ont déclaré que c’est la première opération de sauvetage de son genre couronnée de succès, vu la longue période que les mineurs ont passée sous terre et les conditions dans lesquelles ceux-ci étaient obligés de vivre. Pour sauver ces mineurs, six ingénieurs sud-africains, faisant partie de l’équipe internationale d’ingénieurs, de géologues et d’experts en exploitation minière, ont tous travaillé sans relâche pour permettre la libération des mineurs ensevelis pendant plus de 2 mois. De même, la technologie de la nacelle mise en place par les Chiliens a démontré une efficacité impressionnante pour un sauvetage inédit. Le Chili, Etat et peuple, supportait les mineurs et a fait de son mieux pour les rendre à la vie. Les responsables sont allés jusqu’à construire et préparer une capsule géante, l’appelant « Phénix », pour faire sortir les mineurs.

Celle-ci est un mini-ascenseur qui peut comprendre aisément une personne obèse. Si la technologie a fait beaucoup dans ce sauvetage, la sérénité des mineurs a sûrement fait le reste. Ils ont été préparés à cette remontée par des tests physiques, aussi bien que grâce à une information détaillée de la procédure à suivre dans la nacelle. Le Chili, ce petit pays sud-américain, a pu forger son nom sur la palette de l’histoire humaine, en montrant son raffinement et son attachement à la vie.

Dalia Mohamed,
Le Caire.

A quoi servent les lois ?

Mes salutations à toute l’équipe de votre aimable hebdomadaire.

 Depuis quelques années, un nouveau code de la circulation a été promulgué, mais aucun changement n’a été observé. En réalité, il n’est pas appliqué. Les rues sont toujours aussi encombrées, la vitesse n’a été réduite que sur les grands axes et autoroutes à cause du radar.

 Pire, il y a des rues où les agents de la circulation sont parfois la cause des accidents. Ils sont là, mais ne font pas grand-chose pour régler la circulation. Dans les carrefours, les automobilistes continuent à utiliser leur téléphone portable au su et au vu des agents de la circulation. Je suis réellement contrarié, car une grande campagne a été faite pour le nouveau code, et tout le monde croyait que la vie allait être meilleure. Mais les fous conducteurs des microbus continuent à enfreindre les lois et ne craignent plus les punitions. A quoi ça sert de créer des lois et de ne pas les appliquer ?

Hani Réda,
Le Caire.

La génération d’Octobre

Lorsqu’on se remémore aujourd’hui les événements de la guerre du 6 Octobre, on peut se poser les questions suivantes : comment cette génération a-t-elle réussi à accomplir ce miracle ? En Egypte, un fossé s’était creusé entre le peuple et les dirigeants. En ce qui concerne les positions militaires, l’ennemi occupait un territoire arabe quatre fois plus étendu que la Palestine. Sur le front égyptien, les forces israéliennes étaient à l’abri derrière deux grands remparts, l’un naturel et l’autre artificiel (le Canal Suez ou la ligne Bar-Lev). Cependant, la génération d’Octobre 1973 n’a pas accepté le fait accompli et a décidé de réagir. Elle a compris qu’il fallait revoir les méthodes de pensée et de travail. C’est ainsi que la confiance, la planification, la créativité, l’ouverture sur le monde et les nouvelles technologies, ainsi que le travail acharné sont devenus les mots-clés de cette génération. Elle devait également relever un défi d’ordre technologique, lequel ne résidait pas dans l’acquisition d’armes perfectionnées, mais dans la capacité d’employer au mieux cette technologie pour réaliser les objectifs acquis. La capacité de l’Egypte à maîtriser les nouvelles technologies militaires a surpris tout le monde. De nombreuses revues étrangères ont rapporté cette évolution technologique des forces armées égyptiennes.

 La guerre d’Octobre fut une révolution dans les domaines militaire et technologique. La génération d’Octobre a introduit un emploi judicieux des nouvelles technologies. La guerre du 6 Octobre fut un tournant qui a donné naissance aux projets d’avenir, comme la lutte pour la libération, celle pour la paix et aujourd’hui la réalisation des rêves de développement et de progrès. Mes hommages à la génération d’Octobre, à l’Egypte, à son peuple, à son président et à ses forces armées.

Ossama Badawi,
Le Caire.

Former les futurs électeurs

 

Mes salutations à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo. J’aimerais donner mon avis sur les élections dans les écoles, sujet traité par votre journal.

 Je voudrais parler des élections dans les écoles, particulièrement l’école Misr 2000 située dans le quartier Al-Tagammoe Al-Khamis, où mon fils est inscrit. Il est vraiment enthousiaste pour cette idée. Il a économisé son argent de poche pour financer ses pancartes.

 A mon avis, c’est une bonne expérience pour nos enfants pour exprimer leurs points de vue et apprendre comment choisir les candidats plus tard dans leur vie sociale. L’école joue un rôle très important dans l’épanouissement de la mentalité des enfants. Elle les aide à comprendre la vie politique et à pratiquer la démocratie, mais aussi à savoir préparer une campagne électorale. Savoir comment faire de la propagande et gagner de la popularité. Le plus intéressant est d’apprendre comment faire des promesses qu’ils peuvent tenir. Je pense que cette idée se doit d’être appliquée dans nos écoles.

Salma Mohamed,
Héliopolis.

 
 
 
 
 
 
 

 




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