2010 . Un de nos lecteurs présente ses vœux et ses espoirs pour la nouvelle année 2010.

Pour plus d’espoir en 2010

Ca y est, nous sommes entrés dans une nouvelle année, celle de 2010, jetant derrière nous tous les maux et les souffrances de 2009. Cette année a été essentiellement marquée par l’attaque féroce israélienne sur Gaza provocant des milliers de victimes, des enfants et des femmes. 2009 c’est aussi l’apparition de la grippe porcine atteignant des millions de personnes dans le monde et causant la mort d’une centaine dans notre pays. Autre conséquence de cette grippe, la fermeture des écoles et des facultés. 2009 c’est aussi le match de football qui a provoqué une crise entre deux peuples frères. Ces deux peuples qui doivent affronter ensemble le danger réel commun que représente Israël.

2010 représente un véritable défi pour toute la planète, et particulièrement les pays en voie de développement, et bien évidemment l’Egypte.

L’Egypte a fait dernièrement beaucoup de progrès dans différents domaines, mais il reste quand même beaucoup à faire. Nous avons besoin d’espérer en 2010 un avenir meilleur dans les écoles, les universités, et de meilleurs services de santé. Il faut que chaque citoyen puisse bénéficier d’une vie lui permettant de vivre dignement et librement. 2010 doit être l’année de la jeunesse, c’est-à-dire l’année où nous devons résoudre le problème du chômage des jeunes. Et l’année où les retraités puissent avoir de quoi vivre et subvenir à leurs besoins.

Espérons que 2010 sera une année de bonheur et de réussite pour chacun d’entre nous.

Ihab Fathi,
Le Caire.

Visions de Mohamad Al-Baradei

J’ai lu dernièrement dans le journal Al-Shourouk un entretien réalisé par l’éminent écrivain Gamil Matar avec M. Mohamad Al-Baradei, ex-président de l’Agence internationale de l’énergie atomique et candidat aux prochaines élections présidentielles en Egypte. M. Baradei est considéré comme une figure de proue sur la scène politique internationale. Au cours de cet entretien, il expose de façon simple et explicite sa stratégie pour une réforme radicale.

Permettez-moi de commenter certains points de cet entretien qui a attiré mon attention comme beaucoup de lecteurs et m’a donné bonne impression de cette personnalité qui jouit d’un respect unanime dans le monde diplomatique.

Il réclame la présence d’un comité national indépendant et neutre durant le processus électoral, idem, la nécessité d’une surveillance juridique, c’est bien là, peut-on dire, une demande logique et rationnelle pour éviter les fraudes dont on a souffert durant de longues décennies.

Accusé de posséder la nationalité suédoise, il répond avec assurance et détermination qu’il n’a pas d’autre nationalité que l’égyptienne.

Autre rumeur calomnieuse, insinuant que son classement était le dernier parmi les étudiants, alors qu’il était classé neuvième.

Ensuite, il s’attaque à un sujet crucial, celui de la pauvreté, il estime qu’elle est une des plus fortes armes de destruction massive ! Elle s’achemine parallèlement avec la violence, la marginalité et les guerres civiles. C’est pourquoi il a visité un des bidonvilles les plus affectés, celui de Kafr Antar, et s’est rendu chez plus de quarante familles vivant dans un état désastreux ; et d’ajouter que s’il est élu président de la République égyptienne, sa première conférence de presse sera donnée dans un bidonville ! Pour combattre selon lui la misère, il incomberait de réformer le système éducatif, source de tout fléau.

Il parle aussi de la réconciliation nationale, il voit que, chrétiens et musulmans, partis de gauche et nationalistes, nous sommes tous un seul peuple qui devrait rester toujours uni, jouissant des mêmes valeurs éthiques, probité, franchise et compréhension mutuelle.

Il prône vivement la liberté totale du culte. Quant à la politique intérieure, il estime que le président doit être en parfaite harmonie et concordance avec la majorité des partis et non pas le représentant d’un seul.

Selon M. Al-Baradei, la Constitution est la source de tout pouvoir, elle gère la nation et est le père de toutes les lois, son rôle est de préciser comment le peuple devrait exercer son pouvoir et protéger ses droits. Or, certaines clauses juridiques et constitutionnelles font obstacle à la réforme, d’où la nécessité de les annihiler et de promulguer des lois qui soient à même de promouvoir la nation.

Tout cela pourrait être réalisable dans une ambiance de totale liberté, au sein d’un régime sage et judicieux.

Ainsi, au fil du discours, on discerne la crédibilité de cette personnalité, ses propos semblent prometteurs, cependant peut-on avoir une totale confiance ? Quelles garanties pour un futur meilleur, surtout que nous sommes submergés de doute, de méfiance et de crainte de l’avenir ?

Fasse le ciel, que le gagnant, à la fin de ce combat électoral, soit le plus habile, le plus apte, le plus noble, bref le meilleur à gouverner et à présider notre chère Egypte.

Rédallah Mokhtar Moussa,
Le Caire.

 

Décision salutaire

Mes salutations à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo, et bonne année. Je veux bien exprimer ma satisfaction envers la dernière décision du premier ministre concernant la vaccination simultanée des élèves des écoles et des universités contre le virus A(H1N1). A mon avis, le fait de considérer la vaccination des élèves des écoles et des universités comme une priorité est une décision correcte, car ils sont plus exposés à cette épidémie. La situation est très difficile, car le nombre de morts ne cesse d’augmenter. En plus, selon les rapports scientifiques et même les affirmations des responsables, le virus sera plus virulent et va se propager avec force durant les deux mois de janvier et février, car le froid est propice pour l’expansion de ce virus.

Sabri Ali,
Le Caire.

Le malheur des sans-abri

Tout le monde a suivi dans les différents médias la démolition de plus de 25 nouveaux bâtiments dans la région de Ezbet Al-Haganna, dans le quartier de Madinet Nasr. Selon les responsables de cette municipalité et du quartier, ces bâtiments sont construits sans permis et ne respectent pas les normes de sécurité. Ce qui représente un véritable danger pour les habitants. Mais on se demande : où étaient ces responsables pendant la période des travaux ? Ils viennent de se réveiller ou quoi ? D’autre part, les gens qui ont travaillé pour économiser et rassembler la somme de ces appartements, quelle est leur faute ? Qu’est-ce qu’ils ont commis pour voir leur rêve s’effondrer devant leurs yeux. En Effet, j’ai su que dernièrement, le président Moubarak a suivi l’affaire et que le premier ministre a renvoyé tout responsable qui a une relation avec cette affaire au procureur général. Mais il reste toujours les victimes de la négligence des responsables et qui ne savent pas quoi faire, c’est pourquoi le premier ministre doit intervenir une deuxième fois pour dédommager ces gens qui ont tout perdu en perdant leur abri.

Shérif Esmat,
Le Caire.

 

Gaza reste dans nos cœurs

Un an est passé depuis la sauvage offensive militaire israélienne contre le territoire de Gaza et plus précisément contre le pauvre peuple de ce territoire. Cette guerre non équilibrée est une sorte de vengeance contre un peuple qui ne demande que son droit à vivre et avoir une patrie libre en pleine sécurité. D’après les rapports des médias, les grands perdants de cette attaque sont les enfants. Certains ont perdu la vue, d’autres un membre de leur corps, dans la plupart du temps des mains et des pieds. Ceci sans compter les enfants qui souffrent actuellement de problèmes psychologiques à cause de leur exposition à des scènes sanglantes, surtout que les victimes et les cadavres restaient dans les rues pour des jours à cause du refus aveugle des autorités israéliennes de laisser entrer des ambulances. Ce n’est pas tout, même les hôpitaux n’ont pas été exceptés des bombes et des explosions.

Il faudra rappeler au monde entier la férocité et la méchanceté israéliennes. Il ne faut pas oublier non plus la reconstruction du territoire dont la plupart des établissements sont encore en ruine. Donc les aides doivent continuer. Que Dieu t’aide, Palestine !

Mona Hassan,
Le Caire.