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 Semaine du 20 au 26 janvier 2010, numéro 802

 

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Aéroports . Le Caire a témoigné, la semaine dernière, de la signature de trois importants contrats pour la mise en œuvre de trois grands projets. Malgré la crise financière, le ministère égyptien de l’Aviation civile semble ainsi poursuivre ses plans d’expansion à long terme avec confiance.

Sur la piste de la modernisation

Trois contrats viennent d’être signés concernant  deux aéroports qui sont tout à fait fondamentaux pour le tourisme égyptien : l’aéroport du Caire et celui d’Hurghada. Il s’agit de la réalisation de trois grands projets qui apportent de nouvelles allures au secteur égyptien de l’aviation déjà en plein essor.

Le premier contrat signé, d’une valeur de un milliard et demi de L.E., concerne le projet de développement de l’aéroport d’Hurghada. Celui-ci consiste à construire un nouveau terminal permettant d’arriver à une capacité de 7,5 millions de passagers par an. La prévue aérogare, d’une superficie estimée à 91 500 m2, servira les vols internationaux et domestiques. « Le design du nouveau terminal d’Hurghada a été conçu pour recevoir la croissance continue dans le nombre des passagers vers cette destination touristique hors pair de l’Egypte. L’aéroport actuel a une capacité d’environ 5 millions de passagers par an et reçoit déjà un trafic plus que sa capacité. Le tourisme à Hurghada est en plein développement. Un nouveau terminal est devenu donc une nécessité en raison du nombre de touristes », explique Ibrahim Manae, PDG de la Compagnie holding des aéroports et de la navigation aérienne (EAC). Ce projet, qui devrait être réalisé en 36 mois, offrira une technologie dernier cri.

Un système automatique de traitement des bagages et un autre de sécurité intégré répondront aux dernières exigences internationales et poseront les jalons de nouveaux standards au sein de la région. « Le passager retrouvera aussi dans les salles d’attente tous les types de magasins, en particulier les boutiques hors taxe (duty-free) et différents restaurants. Le projet sera réalisé en partenariat avec le groupe saoudien Bin Laden », ajoute le pilote Medhat Hindawi, PDG de la Compagnie égyptienne des aéroports.

D’ailleurs, ces dernières années, l’aéroport civil d’Hurghada a connu beaucoup de travaux d’expansion, parmi lesquels un nouveau hall d’arrivée qui a coûté 155 millions de dollars. Grâce à ces investissements, le tarmac de l’aéroport comprend 38 places pour les avions.

Le second contrat qui a été signé concerne quant à lui l’aéroport du Caire. Le projet, d’un montant de 500 millions de L.E., consiste à construire un hôtel cinq étoiles à proximité de l’aéroport du Caire. Il s’agit d’un aérohôtel de luxe disposé de 350 chambres et suites. L’aérohôtel sera lié directement au terminal 3 de l’aéroport à travers un pont très confortable permettant aux passagers d’accéder facilement de l’avion aux chambres de l’hôtel. C’est la chaîne hôtelière Le Méridien qui va gérer le nouvel hôtel bénéficiant d’une situation exceptionnelle.

Toujours tout près de l’aéroport du Caire, un Aerocity verra le jour dans trois ans. Aerocity est un parc d’attraction familial qui sera installé dans la zone d’investissement de l’aéroport du Caire situé au carrefour de la route Suez et la route périphérique sur une superficie d’environ 3 millions de m2. Le projet, d’une valeur d’environ un milliard de L.E., aura un design très particulier et très fascinant. Il sera réalisé sur deux phases. La première comprend l’installation d’un centre commercial.

La deuxième phase, quant à elle, comprend l’aménagement d’un parc d’attraction à l’instar de Disney World des Etats-Unis : des parcs, des lacs artificiels, une foire, une aire de jeu, un aqua-parc, ainsi que des restaurants variés. Il s’agit donc de l’un des plus ambitieux projets d’aéroports jamais réalisés en Afrique et au Moyen-Orient. Un nouvel atout donc pour l’aéroport du Caire qui adopte évidemment un ambitieux plan de développement et de modernisation à long terme. Tous ces projets de luxe seront bientôt en disposition des Egyptiens et des étrangers !

Des rumeurs passent : « En ce moment, on n’a vraiment pas besoin de dépenser nos ressources financières sur de tels immenses projets de luxe ! ». C’est ainsi qu’en marge de la cérémonie organisée au Caire, le 10 janvier, pour célébrer la signature des trois contrats, l’ingénieur Ibrahim Manae a affirmé que les projets des infrastructures dans les aéroports égyptiens ne seront pas arrêtés. Pour le financement de tels immenses projets d’infrastructure, le général Ahmad Chafiq, ministre de l’Aviation, avait déjà annoncé que les projets exécutés par le ministère de l’Aviation civile ne coûteraient rien à l’Etat. « Ces projets sont en fait financés par des prêts remboursés avant la date buttoir », explique-t-il. Le projet de la construction du nouveau terminal de l’aéroport d’Hurghada sera, par exemple, financé par la banque CIB.

En fait, la majorité des aéroports égyptiens témoignent énormément de projets d’infrastructure, de maintenance, de sécurité et de bien d’autres. Selon Manae, dans beaucoup de pays du monde, il n’y a pas autant de projets qui avancent aussi vite. Les aéroports égyptiens affichent donc une belle santé ! Au moins jusqu’à présent.

Amira Samir

 

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Le Caire-Taba-Le Caire

Le futur pour le tourisme à Taba semble prometteur. La compagnie aérienne Egyptair Express pour les lignes internes et régionales desserve dorénavant des vols réguliers vers la plus petite ville touristique de l’Egypte. Taba est desservie par deux vols par semaine (dimanche et mardi).

Egyptair a signé un accord BOT avec le ministère du Tourisme d’une part et le gouvernorat du Sud-Sinaï et l’association des investisseurs de Taba d’une autre part. « Selon cet accord, Egyptair Express desservira des vols réguliers tout au long de l’année vers Taba. Objectif : relancer le mouvement touristique, surtout interne, vers cette très charmante ville touristique bâtie dans un décor naturel, avec lequel peu d’endroits au monde peuvent rivaliser », souligne Hussein Massoud, PDG de la compagnie holding Egyptair. En fait, la côte de Taba à Noweiba est la plus pittoresque du Sinaï avec les montagnes qui glissent de l’arrière jusqu’aux étendues des plages dorées.

De son côté, Safie Aldine Badawi, PDG d’Egyptair Express, a expliqué que la signature de cet accord vient en fait dans le cadre d’un plan de développement adopté par Egyptair pour élargir le réseau de ses destinations internes et régionales. « Egyptair Express possède aujourd’hui 12 appareils Emperer 170. On a réalisé en 2009 un bénéfice net qui a dépassé les 15 millions de L.E. Le nombre de nos clients passagers a aussi augmenté de 24 % », annonce-t-il.

Taba possède en fait un aéroport international situé à 13 km de la ville. A partir de l’aéroport, des services de taxis et de voitures assurent le transport jusqu’aux différentes villes du Sud-Sinaï. Depuis novembre 2000, l’aéroport de Taba est ouvert aux vols charters surtout depuis plusieurs pays européens, ce qui permet de visiter cette partie très attractive du Sinaï .

A. S.

 




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