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  Président Abdel-Moneim Saïd
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 13 au 19 janvier 2010, numéro 801

 

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A(H1N1) . Plusieurs de nos lecteurs s’interrogent sur l’efficacité de la vaccination contre la grippe porcine alors que les rumeurs les plus diverses circulent à ce sujet.

Bon pour qui ?

Permettez-moi tout d’abord de présenter mes meilleurs vœux à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo pour la nouvelle année, accompagnés d’un souhait : que votre journal poursuive sa réussite dans le choix des sujets, des photos et des reportages. Ensuite, je souhaite m’exprimer sur un sujet qui préoccupe beaucoup d’Egyptiens en ce moment : devons-nous ou pas vacciner nos enfants contre la grippe porcine ? Maintenant que nous sommes en hiver et que la grippe se propage, les parents sont de plus en plus inquiets et ne savent plus quoi faire.

Tous les jours, des articles dans les journaux et beaucoup d’émissions télévisées avec des médecins et des responsables au ministère prennent la parole sans toutefois nous aider à prendre la bonne décision. D’ailleurs, quelle est la meilleure décision ? Et meilleure pour qui ?

Je pense que les rumeurs autour des risques ou des effets négatifs des vaccins contre la grippe porcine ne sont, en fait, que des manipulations. C’est-à-dire qu’il est fort probable que les responsables font circuler des rumeurs selon lesquelles le vaccin n’est pas sûr pour que personne ne cherche à se le procurer vaccin. Car, au bout du compte, le vaccin n’est pas et ne sera pas disponible pour tout le monde. Leur nombre est très insuffisant et ne suffira pas à l’ensemble des enfants, écoliers et étudiants. Donc, ceux qui importent le vaccin dans le pays savent bien que la totalité de la population n’y aura pas accès. Autre problème : le prix du vaccin, qui est trop cher (80 L.E.) pour les plus pauvres, et ils sont nombreux. Alors, il faut trouver les moyens de soigner cette catégorie sociale sans frais, car elle a le droit d’être soignée. Il s’agit donc de se soigner sans risque et à un prix abordable.

Ahmad Younés,
Le Caire.

Souvenons-nous de cette offensive désastreuse

Les deux articles publiés dans le numéro 799 d’Al-Ahram Hebdo, « Viva Palestina contre l’oubli » et « Un an après, les mêmes blessures », ont vivifié les massacres commis par Israël il y a juste un an, comment peut-on parler d’oubli ?

Les scènes sanglantes diffusées sur les différentes chaînes satellites sont carrément impossibles à effacer, elles sont gravées dans nos esprits et restent bien présentes et imposantes devant nos yeux !

Je vois encore les corps ensanglantés et déchiquetés des bébés et des enfants, ces êtres innocents, fragiles et inoffensifs qui commençaient à peine leur vie et qui ont eu fatalement, comme premier enseignant, « la terreur », j’entends les cris de détresse de jeunes mamans étreignant leurs bébés qui rendaient leur dernier soupir. Femmes, vieillards, hommes et enfants, tous ont vécu des semaines de terreur.

Tous les journaux ont rapporté et décrit la cruauté de cette offensive ; les soldats israéliens, je ne sais pas par quelle cruelle rage visaient et tuaient délibérément tous les membres d’une même famille, et gardaient un seul en vie ! Est-ce un désir sadique de voir le survivant se tordre de douleur en observant ses chéris baignés dans leur sang ? Oh ! Seigneur ! Quelle tactique machiavélique catégoriquement inconcevable, et hélas ! J’ose affirmer que ceci était accompli à l’écoute et à la vue du monde entier ! Est-ce pour les objectifs sécuritaires d’Israël ? Quelle ironie ! Sécurité bâtie sur les cadavres des nourrissons ! ... Boucherie en masse, ravage, acte de Satan, tant d’appellations trop faibles pour illustrer au juste cette offensive injustifiée des Sionistes.

Oh ! Pauvre Gaza, petit bout de terre, si restreint, qu’on appelle Zone, victime d’une haine féroce. Oh ! Triste Palestine, terre des martyrs, c’est toi seule qui fais face, avec fermeté, à l’ennemi sioniste, et c’est pourquoi on te nomme « terre du Ribat », qu’as-tu enduré durant des dizaines d’années ? Vas-tu retrouver la paix et la liberté pour lesquelles tu ne cesses de lutter ? Ta glorieuse, intrépide et vaillante résistance gardera son empreinte et restera un exemple que l’Histoire retracera jusqu’à l’éternité.

Les différentes organisations des droits de l’homme font appel à des sanctions internationales contre Israël ; or, ces demandes restent vaines et sans échos ! Et le questionnaire ne tarit pas : pourquoi le monde reste-t-il sourd, muet et aveugle face à tant de crimes abominables et absolument impardonnables ? Pourquoi toutes les communautés internationales ne s’unissent-elles pas pour faire face à ces crimes, y mettre fin une fois pour toutes, freiner donc ces usurpateurs assoiffés de sang leur faire entendre raison sous forte pression ? Le monde est-il enchaîné par crainte d’Israël, par un glacial désintéressement, ou — veuillez bien me pardonner le mot — par couardise ? Sommes-nous tous traumatisés par cet Etat à tel point de le laisser agir à sa guise ?

Et comme suite à cette décevante vague anti-islamique qui fait tapage dans le monde entier et, en conséquence, nous sommes tous bien injustement pointés du doigt, un nouveau terme a fait son apparition : islamophobie ! Pourquoi donc en l’occurrence, après le carnage israélien, Le Larousse ne s’enrichisse-t-il pas d’un mot technique neuf et expressif : israélophobie ?

Un fait est certain, la justice mondiale s’avère être morte et enterrée, ayons donc confiance en la justice divine qui, tôt ou tard, viendra pour un châtiment bien équitable ! Amen.

Rédallah Mokhtar Moussa,
Héliopolis.

Manque de confiance

La crise causée par l’épidémie de la grippe porcine est loin d’être finie.

Alors que le monde entier attendait le vaccin capable de protéger les gens contre la maladie, la situation est différente en Egypte. Le gouvernement a annoncé que le vaccin était disponible et que les élèves du cycle préparatoire allaient être vaccinés gratuitement mais que le vaccin n’était pas obligatoire et que ce sont les parents qui décident de vacciner ou non leurs enfants. C’est alors que très peu de parents ont accepté que leurs enfants soient vaccinés sous prétexte que personne ne connaît encore les effets secondaires du vaccin, qu’on ne sait pas réellement d’où provient le vaccin ou que, si le vaccin ne constituait aucun danger, les élèves auraient été vaccinés obligatoirement. A mon avis, le problème réel réside dans le manque de confiance de la part des citoyens envers les responsables. Et ils ont raison, car ils ressentent que les responsables ne réagissent jamais assez positivement envers leurs problèmes.

Abdallah Sameh,
Le Caire.

Le gaspillage de l’argent public

Je ne sais pas comment les responsables organisent la carte du pavage des rues du Caire et quel est le plan des priorités ? Quelle est la rue, du point de vue des responsables, qui mérite d’être pavée avant l’autre ? En quittant les rues des grands quartiers et des grandes places bien pavées, on trouve les rues négligées ou plutôt non pavées dans les quartiers populaires. Est-ce qu’une telle dégradation est normale ? Pour nous, sûrement pas, mais pour les responsables, oui … Et quand les gens se plaignent, personne ne répond.

En effet, ceux qui possèdent des voitures souffrent toujours des rues non pavées, et ils dépensent de fortes sommes d’argent pour pouvoir garer leurs véhicules. A mon avis, il y a un gaspillage terrible de l’argent public. Par exemple, la rue Ramsès ne mérite pas d’être reconstruite, mais les responsables y dépensent beaucoup d’argent. Les responsables, chez nous, concentrent leur attention et leurs intérêts sur les régions riches seulement. Et ils annoncent qu’ils s’intéressent au développement dans tous les quartiers, ce qui n’est nullement le cas. Mais la vérité est qu’ils savent bien que les régions populaires sont négligées, pas pavées et pleines de toutes sortes de déchets, et qu’elles ne sont pas praticables pour les transports publics.

Où sont donc nos gouverneurs ?     

Où est le gouverneur du Caire, connu pour être un homme de droit, de justice et d’égalité ?

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

 




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