Croissance.
Selon
une étude
du Centre
égyptien des études
économiques (ECES), les
milieux
d’affaires ont
montré en
août
moins
d’optimisme
que les deux
mois
précédents.
Le
moral des entreprises
ne
s’améliore pas
Contrairement
aux prévisions, les
milieux
d’affaires ont
noté une
régression de
leur performance en
juillet
comparé au mois de
juin.
Ils
se sont
également montrés
moins
optimistes quant à
leurs
attentes pour le mois
d’août.
C’est ce
qu’ont
montré les deux
derniers
numéros du
Baromètre des affaires,
publié par le ECES. En fait, la
majorité des
quelque 237
entreprises interrogées
ont affirmé
un statu quo en
juillet, en
ce qui concerne les
différentes variations
mesurées par le
baromètre,
comme la production, les ventes
sur le
marché local, les exportations, les stocks et la
capacité de production.
Mais le
nombre de sociétés qui
ont affirmé
une baisse
de ces
références a augmenté en
juillet par rapport
à juin.
Ainsi, 23 % des
sociétés
ont noté
une baisse
de la production en juillet,
contre
seulement 10 % en juin,
et les chiffres
sont
sensiblement les mêmes
quant à la
baisse des ventes
locales. Le nombre de
sociétés
ayant noté
une baisse
des exportations a considérablement
augmenté, passant de 9,6
% à plus de 20 %.
Autre
marque de détérioration
de la performance des milieux
des affaires, le nombre de
sociétés qui
ont noté
une
amélioration de ces
différents aspects
est
resté
pratiquement fixe en
juillet. De
même, les sociétés se
sont
montrées moins
optimistes
sur ces points pour les
attentes du
mois courant.
Ainsi, environ 48 %
ont prévu
une hausse
de la production et des
ventes locales en
août,
contre plus que 65 % en
juillet.
Alors
que
seulement 41 % ont
prévu une
hausse des exportations,
contre 73 % le
mois dernier.
Malgré
cette
régression en juillet par
rapport à
juin, les deux
derniers
mois ont
témoigné
d’une amélioration de la
situation comparée aux
mois
précédents où le
pessimisme
régnait. C’est
ce
qu’assure
Salah Gheith,
secrétaire
général de l’Association
des hommes
d’affaires de la ville
industriel
du 6 Octobre.
« Avant
mars, la situation était morose,
mais il
y a eu une
amélioration notable
ces
derniers mois »,
assure-t-il.
Gheith
explique cette
amélioration de
l’activité
économique par la baisse
des prix des importations en
conséquence de la crise,
ce qui a
bénéficié aux industries basées
sur des
produits importés des
pays frappés par la
crise,
comme le secteur
automobile et l’électroménager
qui ont
noté une
amélioration de
leurs
chiffres d’affaires. Il
rappelle
néanmoins que les
taux
réalisés à la mi-2008,
période de
pic, sont encore
lointains
: « On n’arrivera pas
à ces
taux avant
deux à
trois ans
».
Dans
le baromètre,
une
stabilité de la performance des
différents secteurs
économiques
a été
notée en
juillet, alors
que les
attentes pour le mois
d’août ont
plutôt
régressé. Sur les 6
secteurs
que mesure le
baromètre,
celui du transport
a enregistré
les résultats les plus
positifs en
juillet, alors
que celui
des télécommunications a
montré les plus
négatifs.
Outre ces
deux
secteurs, le baromètre
prend en
considération ceux de la
construction, du
courtage, de
l’industrie
et du
tourisme.
En
conclusion, les auteurs
du
baromètre ont
noté un
ralentissement des indices
concernant
l’activité économique et
une hausse
des attentes pour le
mois d’août.
Ils
expliquent
cela par leur
hausse notable
depuis le
mois de juin.
Ainsi en
juillet, 63 % des sociétés
ont fait
état d’une
croissance
économique fixe,
alors que
20 % ont
affirmé qu’elle
avait
augmenté. Quant à
leurs
attentes pour le mois
d’août,
elles sont plus
optimistes.
Ainsi, 35 % ont
dit
s’attendre à
une hausse
de la croissance
économique
et 45 % affirment
espérer une
croissance
fixe.