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 Semaine du 25 février au 3 mars 2009, numéro 755

 

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Société. Deux de nos lectrices expriment leur mécontentement suite à la fermeture des pharmacies et demandent au gouvernement une intervention rapide.

Une solution s’il vous plaît !

Après la grève des ouvriers des usines de tissage et des employés de l’Organisme des impôts et les professeurs des universités, aujourd’hui, c’est le tour aux pharmaciens. Tout le monde s’est étonné de la fermeture de plus de 70 % des pharmacies en Egypte. C’est la réaction prise du syndicat des Pharmaciens pour exprimer leur refus de certaines décisions prises par le président du Service des impôts et visant à augmenter les impôts imposés aux pharmacies. C’est vrai que la grève est un droit légitime pour exprimer l’opposition et défendre les droits, mais il faut penser un peu aux conséquences de cette action. En fait, les médecins et les médicaments sont très importants pour la santé de certaines personnes qui pourraient avoir une fin fatale s’il y a un quelconque manque. Est-ce que les pharmaciens n’ont pas pensé au nombre de patients pouvant souffrir du manque de médicaments ? Combien de personnes peuvent s’exposer à de graves dépressions ? Aussi, il y a des gens qui ont besoin d’injections quotidiennement, et le pharmacien est dans la plupart des cas responsable de la santé des citoyens. Alors qu’est-ce que ces gens vont faire ? Certaines personnes ne peuvent pas payer une consultation chez le médecin et préfèrent consulter le pharmacien. Pourquoi les priver de cet avantage ? Le gouvernement doit intervenir pour mettre fin à ce bras de fer entre les pharmaciens et le Service des impôts.

Yossra El Sherbini,
Le Caire.

 

 

A la recherche d’une pharmacie 

Les pharmaciens ont fait une grève lundi dernier. Toutes les pharmacies dans notre quartier ont fermé leur porte. Ils cherchent à régler leurs problèmes avec le ministère des Finances, sans tenir compte des patients qui souffrent de graves maladies et qui ne peuvent pas vivre sans leurs médicaments. Ma famille ne savait rien de cette grève. Lundi matin, c’était la catastrophe. Ma mère qui voulait de l’insuline ce jour-là a beaucoup souffert et a été obligée d’aller sillonner les quartiers voisins pour trouver une pharmacie ouverte. Après trois heures de recherche, nous avons trouvé une pharmacie qui, malheureusement, n’avait pas d’insuline. Au coucher du soleil, nous étions obligés d’aller à l’hôpital, car ma mère était presque dans le coma. Les médecins ont dénoncé la grève des pharmaciens et affirment que depuis les premières lueurs de la journée, des milliers de patients sont venus prendre des médicaments. Jusqu’à quand les citoyens vont-ils payer le prix de la négligence des responsables ?

Mona Hamdi,
Hélouan.

 

Joyeuse Saint-Valentin aux Arabes 

La semaine dernière, c’était la fête de la Saint-Valentin, tout le monde l’attendait. Mais je suis étonnée de voir que les Arabes ne se sont toujours pas mis à table pour résoudre leurs problèmes et trouver une solution à la cause palestinienne.

Je profite de l’occasion pour lancer un appel à tous les Arabes pour faire quelque chose de concret et annoncer un jour leur amour pour une bonne réconciliation entre eux. Pensez un peu à vos peuples !

D’autre part, l’Egypte fait des efforts pour mettre les Palestiniens à table et leur trouver des solutions. J’espère qu’ils seront d’accord et qu’ils n’oublieront pas la terre occupée. Vos ennemis cherchent à se réunir et vous, qu’est-ce que vous cherchez ?

Hadeya Abdou,
Assiout.

 

Stop au gaspillage de l’eau

Avec le manque en ressources naturelles indispensables à la vie humaine, comme l’eau, le gaspillage est flagrant en Egypte. En fait, j’étais en visite la semaine dernière chez l’une de mes amies habitant l’une des nouvelles villes, où se trouvent des projets luxueux. J’étais étonnée du nombre de piscines qui se trouvent dans chaque villa et devant chaque groupe de trois bâtiments. Je ne sais pas comment on permet la construction de telles piscines, au moment où l’on parle de rationalisation de l’eau. Et au moment où des pays ont commencé à acheter de l’eau, ces projets gaspillent cette eau, ressource vitale dans notre pays.

Tout le monde doit être conscient de la gravité de la situation et notre dépendance du Nil ne nous garantira pas la sécurité totale. Au contraire, il faut se rappeler qu’il existe des conflits avec la plupart des pays riverains du Nil. Je crois que les responsables doivent interdire toute sorte de gaspillage, comme l’arrosage inutile ou les nouvelles piscines. Ensuite, des campagnes de sensibilisation doivent être lancées rapidement dans les écoles, les universités et à travers les différents médias. Chaque goutte d’eau est importante.

Moushira Mahmoud,
Le Caire.

 

 

Cheikh Zayed ploie sous les ordures 

Tout d’abord, je tiens à vous féliciter pour la lettre sur les ordures au Caire, publiée dans cette même rubrique dans le numéro 753 de votre journal. En effet, depuis trois semaines, une campagne de presse, la première en son genre, est lancée et qui a pour nom « Pour une capitale propre ». Cette campagne est organisée par la chaîne satellite Al-Mehwar et le quotidien indépendant Al-Masri Al-Youm. Depuis, la négligence des responsables est mise à nu. Cependant, je suis assez pessimiste à l’égard de l’efficacité de cette campagne. Mais, je souhaite bien qu’elle soit permanente, sinon les choses redeviendront comme avant.

Je salue cette initiative mais j’ai une remarque à faire. Pourquoi cette campagne de propreté est-elle lancée seulement dans les quartiers populaires ? Les ordures sont visibles aussi dans les nouvelles villes, notamment dans celles où les éboueurs ne mettent pas les pieds, à titre d’exemple Al-Cheikh Zayed. Le nettoyage est assuré normalement par une société privée. Mais les éboueurs ne montent pas chez nous pour ramasser les ordures. Les habitants jettent leurs ordures dans les grands blocs placés dans les rues à cet effet. D’autres les jettent sur les trottoirs, faisant une montagne énorme d’ordures, et personne n’assure le ramassage.

Où sont les responsables des municipaux de ces nouvelles villes ? Quelle est leur fonction ? Pourquoi ils n’agissent qu’après les campagnes médiatiques ? J’invite Al-Mehwar à venir filmer ces dépotoirs qui provoquent des maladies chez les petits enfants.

Abdel-Rahman Al-Qady,
Al-Cheikh Zayed, cité du 6 Octobre.

 

Petites recettes pour une vie plus saine 

La pollution est un sujet de première importance dans le monde entier. Deux sources sont très importantes pour l’être humain sur la terre : l’eau et l’air. Les deux ressources sont menacées de pollution, laquelle est devenue l’ennemie de l’environnement des temps contemporains. Beaucoup de sources polluent la nature comme les déchets industriels des usines, des bateaux touristiques dans le Nil, des fumées, etc. Comment peut-on protéger notre planète ? Voilà une grande question à laquelle on peut répondre par des gestes très simples de tous les jours. A mon avis, l’arbre est le garant d’un air plus pur. Il a une grande capacité à purifier l’atmosphère et à régulariser le climat. Il contribue à corriger le climat de nos villes. Et ce, grâce à sa fonction chlorophyllienne. D’après certaines études, une rue non plantée compterait quatre fois plus de poussière qu’une rue bordée d’arbres. De plus, personne n’ignore le rôle psychologique des plantes. Il faut éduquer l’enfant depuis son premier âge pour savoir comment planter et aimer l’arbre. En un mot, en plantant des arbres, l’homme peut résoudre beaucoup de problèmes dans sa vie. Autre source de pollution, le bruit. Il est important de limiter les bruits inutiles et trop élevés en puissance. Par exemple, n’écoutez pas la musique trop fort, vous pourriez déranger vos voisins. Faites vérifier vos véhicules régulièrement, ne faites pas brûler des produits dangereux et n’en jetez pas non plus ni dans les rivières ni dans la mer. En effet, ce qui est important, c’est la pollution du Nil. Les statistiques du ministère de l’Environnement estiment qu’il existe 1 000 usines qui déversent leurs déchets dans le Nil. Elles sont classées comme « les plus polluantes » et représentent la priorité absolue du ministère. Ces usines déversent tous les jours beaucoup de déchets industriels, liquides et aussi beaucoup de déchets biologiques. Le ministère essaye de négocier avec les propriétaires des usines, surtout celles qui ne possèdent pas de moyens suffisants : le ministère leur propose des assistances techniques et financières qui permettent d’accélérer l’ajustement de leur position. Quant à ceux qui insistent à ne pas respecter la loi, le ministère leur imposera de lourdes sanctions. A mon avis, nous sommes tous, la famille, l’école et la société, responsables de ce phénomène. C’est pourquoi chacun doit commencer par lui-même pour résoudre ce problème. Il faudrait coopérer pour effacer cette mauvaise attitude de notre vie. D’autre part, la société assume de grandes responsabilités et ne cesse de déployer tous ses efforts pour résoudre un des nombreux problèmes. Parfois, on est obligé de jeter des ordures par terre parce qu’on ne trouve pas de poubelles. Il faudrait aussi que les sociétés privées participent à ce projet afin de mettre fin à ce paysage d’ordures dans nos rues.

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

 
 
 
 
 
 
 

 




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