Fêtes . A l’approche des fêtes de Noël et de fin d’année, plusieurs de nos lecteurs présentent leurs vœux.

Bonne fête à tous

Tout d’abord, permettez-moi de présenter mes vœux de bonne fête de Noël et de bonne année à tous les lecteurs d’Al-Ahram Hebdo et bien avant toute l’équipe de la rédaction d’Al-Ahram Hebdo.

Ensuite, je voudrais présenter des vœux de bonne année bien particulièrement à toute la nation arabe. J’espère que tous les Arabes commenceront l’année 2010 avec plus de travail, plus d’enthousiasme, plus d’intérêt pour leurs citoyens, plus d’égalité, plus de justice et pourquoi pas plus de dignité au citoyen arabe.

Le monde arabe a beaucoup à faire pour répondre aux besoins de ses citoyens. Le fossé entre riches et pauvres se creuse de plus en plus dans les pays arabes en voie de développement. Il existe trop de problèmes et trop de crises graves dans nos pays qui doivent être résolues ou du moins commencer à l’être.

Si nous prenons l’exemple de l’Egypte, on pourra découvrir que malgré les grands efforts de nos responsables, beaucoup reste à faire. Qu’il s’agisse de l’enseignement, de la santé, de l’éducation, ou du quotidien de chacun, la crise est fortement présente. Les pauvres non seulement s’appauvrissent encore plus, mais aussi leur nombre augmente encore plus, ils n’ont plus d’eau potable, ni un abri comme pour tout humain.

Malgré plusieurs lois qui ont été mises en place concernant la famille et les enfants, le nombre des naissances est toujours en hausse, aussi le problème de la circulation reste le même et je dirais même qu’il s’aggrave.

Je crois que tout le monde, principalement la nation arabe, doit connaître une ère d’optimisme à l’approche de la nouvelle année. Nous avons besoin de plus d’espoir, avec de grands projets qui introduiront le citoyen arabe dans une nouvelle phase.

En tout cas, les leaders arabes devront changer de politique, de comportement ou carrément se changer.

Nadia Ghanem,
Le Caire.

Unissons-nous

Bonne fête à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo que je respecte beaucoup et bonne fête aussi à ses lecteurs. Je pense que cette période de fêtes est l’occasion pour nous tous de se rapprocher les uns des autres. Car j’ai remarqué ces dernières années des attitudes négatives, comme par exemple des membres d’une même famille qui se rencontrent moins, se parlent moins et bien évidemment se connaissent moins. Pourquoi ne pas revenir aux anciennes traditions où les familles se réunissaient au moins une fois par semaine pour sortir ensemble, manger ensemble et discuter ? ...

Tamer Hassan,
Le Caire.

Récupérons notre gloire

Mon cœur jubilait de joie en lisant l’article intéressant du rédacteur en chef, M. Mohamed Salmawy, concernant la civilisation musulmane, intitulé « La démocratie et l’islam » et publié dans le numéro 792.

En évoquant la gloire de cette époque florissante de l’histoire islamique, j’étais transportée involontairement vers une utopie. Je me sentais voltiger dans un ciel illuminé de gloire et de progrès, mais la fin de l’article me fit brusquement retomber sur terre, pour constater notre réalité.

Il est indéniable que les jeunes de nos jours, et nous-mêmes, sommes tous déprimés et désillusionnés par le fait que notre pays est farouchement inférieur aux autres pays, et que le progrès s’avère être une cible inaccessible.

Hélas ! Nous sommes surnommés — à juste titre — pays du tiers-monde, pays en voie de développement, voire peu civilisé. Or, ces classifications qui inspirent l’infériorité rôdent obstinément autour de la nouvelle génération, d’où cet esprit de détachement et de non-appartenance à la patrie qui bouscule, voire engouffre dans le précipice de la régression.

Donc, pour y remédier, il est de rigueur, d’une part, de relater inlassablement — comme l’a fait avec éloquence M. Salmawy — l’histoire et les exploits de nos ancêtres, pour les prendre comme de bons exemples. La nation musulmane fut caractérisée par sa suprématie dans tous les domaines et était un centre d’attraction pour tous ceux qui étaient avides de la science et du savoir.

D’autre part, mettre incessamment l’accent sur les multiples moyens — qui ne sont point magiques — qui, pourtant, mèneront indubitablement vers une considérable évolution tels que inculquer à la nouvelle génération le sens correct du devoir et son ultime importance, la vénération, l’amour total et le respect absolu du travail ; et ce zèle sera suivi de la bénédiction et de la satisfaction divines, objectif unanimement et passionnément convoité.

Se lancer avec ténacité, promptitude et patience vers la recherche scientifique, point culminant pour aboutir à une prospérité certaine.

S’orienter sérieusement vers la technologie, champ incontestable de progression. Il nous incombe donc d’y pénétrer avec force et de surmonter tout ce qui l’entrave.

Autre élément crucial, c’est de découvrir les différents talents dont sont munis les jeunes, qui sont la substance souveraine de tout progrès. Il est donc impératif de leur offrir d’urgence toutes les opportunités afin de s’épanouir.

Quant aux valeurs, les versets coraniques et les hadiths de notre bien-aimé prophète Mohamed — paix et bénédiction soient sur lui — abondent sublimement de recommandations propres à fonder une société de tolérance du savoir-faire, de charité, d’altruisme du savoir-vivre, d’acceptation de l’autre, de probité, de franchise, de loyauté, de solidarité, de clémence, de piété et de coexistence.

Prenons donc courage et commençons hâtivement la course vers une totale métamorphose ; oui, le temps presse et l’évolution mondiale est en continuelle effervescence et ne connaît point de répit. Redressons-nous, rattrapons le temps perdu et récupérons les rênes de la civilisation.

On dit bien « grandeur et décadence » de notre nation, disons cette fois : « décadence et prompte grandeur ». Gardons l’espoir !

Rédallah Mokhtar Moussa,
Héliopolis.