En bref

 L’après-Kyoto

Les participants aux pourparlers de l’Onu sur le réchauffement climatique au Ghana ont évoqué la semaine dernière de possibles ajouts à la liste des gaz à effet de serre dont le futur traité devra limiter les émissions. La diffusion dans l’atmosphère de quelques gaz récemment mis au point pour l’industrie est estimée à seulement 0,3 % du volume total de gaz à effet de serre classiques des pays développés, mais cette quantité est en rapide augmentation. Cette conférence, qui a duré du 21 au 27 août, s’intégrait dans la série de réunions internationales destinées à mettre au point le traité qui succéderait au protocole de Kyoto après 2012.

 

Changement climatique

L’Allemagne et une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb ont tenu du 25 au 28 août à Ouagadougou une conférence internationale sur les changements climatiques et les ressources en eau en Afrique. Outre la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) en Afrique, la conférence a débattu du changement climatique et de l’hydrologie en Afrique de l’Ouest. Les participants ont pris également connaissance des résultants scientifiques de projets de recherche (Allemagne/Afrique).

 

 Eau

Lors d’une conférence internationale à Stockholm qui s’est achevée la semaine dernière, des experts ont affirmé que la moitié de l’eau utilisée pour l’agriculture était gaspillée. Ils ont souligné que cela contribuait amplement à la baisse des ressources mondiales en eau. Dans les pays pauvres, les pertes dans l’agriculture sont souvent dues à un manque de structures pour entreposer la nourriture et la conserver au frais, ou à de mauvais moyens de transports. Dans les sociétés plus riches, la majeure partie du gaspillage se fait au moment de la consommation, les changements de régimes alimentaires, et la demande grandissante de produits nécessitant beaucoup d’eau. Tandis que le monde se bat pour nourrir et fournir de l’eau à une population mondiale toujours plus nombreuse, les gouvernements doivent tenter de réduire la quantité de nourriture gaspillée d’au moins 50 % d’ici 2025.

 

 Forêt

Selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF), le conflit qui s’est déclenché en Géorgie a causé la destruction de près de 280 hectares de forêts dans la région Borjomi-Kharagauli et a menacé des espèces animales rares. La région de Borjomi-Kharagauli, située à environ 70 km à l’ouest de la ville de Gori, abrite des sites importants pour la conservation du cerf rouge du Caucase, une espèce rare, et de la salamandre caucasienne. En outre, des ours bruns, des lynx et des loups peuplent la région. Le parc national de Borjomi-Kharagauli est le premier parc national du Caucase du Sud établi selon des critères internationaux, selon le WWF.

 

 Ivoire

Le secrétaire permanent du ministère namibien du Tourisme et de l’Environnement, Kalumbi Shangula, a déclaré que la Namibie suspendrait à partir du 1er septembre le commerce de l’ivoire travaillé pour renforcer le contrôle de l’ivoire et se plier à la législation internationale sur les espèces menacées. L’interdiction temporaire inclut la vente de bijoux en ivoire jusqu’à ce que la nouvelle loi entre en application pour contrôler ce commerce. En 2004, la CITES (Convention internationale interdisant le commerce des espèces en voie d’extinction) avait reconnu comme objets culturels les ekipas, des objets décoratifs en ivoire sculptés portés par les femmes de l’ethnie Oukwanyama, dans le nord de la Namibie. Elle avait autorisé leur vente comme effets personnels dans le pays, mais le moratoire inclut également les ekipas.