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 Semaine du 17 au 23 Septembre 2008, numéro 732

 

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Environnement

En bref 

Energie propre
De l’électricité à base de charbon, sans pollution : le géant suédois de l’énergie Vattenfall a inauguré la semaine dernière en Allemagne ce qui semble être sa réponse à ce casse-tête, une centrale dont les émissions de dioxyde de carbone seront enfouies. Le groupe suédois, qui a racheté plusieurs compagnies énergétiques allemandes au début de la décennie, dont la « Pompe noire », aimerait bien la débarrasser de cette image avec sa nouvelle centrale « propre ». « Aujourd’hui s’écrit un chapitre de l’histoire industrielle », s’est emballé Tuomo Hatakka, patron de Vattenfall pour l’Europe centrale. La centrale-test, installée à côté de la « vraie », marche toujours à la lignite, mais grâce à un procédé de combustion innovateur, baptisé « oxyfuel », seul du CO2 s’en dégage. Celui-ci est ainsi facilement capté, liquéfié, et profondément enfoui dans des caves à gaz naturel ou des formations géologiques hermétiques remplies d’eau, et ce « pour toujours », selon Vattenfall, et sans danger de réchauffement de la température souterraine. Dans le cas de la « Pompe noire », c’est à 350 kilomètres de là, dans des caves au nord du pays, que le CO2 disparaîtra. « Le charbon a un avenir, mais pas ses émissions de CO2 », a commenté M. Hatakka. En Allemagne, première zone de production du groupe, l’abandon prévu en 2020 de l’énergie nucléaire promet un bel avenir au charbon : la construction d’une vingtaine de nouvelles centrales est déjà prévue. Greenpeace n’est pas plus tendre avec le projet. La technologie « oxyfuel » nécessite de brûler plus de charbon pour une même quantité d’électricité produite, ce qui va faire grimper les coûts et est un obstacle sérieux à la viabilité des centrales, explique l’association.

 

Recyclage des portables
Le fabricant finlandais de téléphones portables Nokia a annoncé, la semaine dernière, le lancement en France, en octobre, d’un programme visant à favoriser le recyclage des mobiles, en partenariat avec l’organisation de protection de l’environnement WWF (Fonds mondial pour la nature).
Selon une étude publiée début juillet par Nokia, seuls 3 % des consommateurs dans le monde recyclent leurs appareils usagés. « Si chaque utilisateur Nokia ne recyclait qu’un seul téléphone mobile, nous économiserions tous ensemble près de 80 000 tonnes de matières premières », a expliqué le groupe dans un communiqué. « Pour tout portable recyclé, retourné à (son) centre logistique, Nokia France versera au WWF 5 euros et ce jusqu’à la fin du 1er trimestre 2009 », a-t-il indiqué, en précisant que ces sommes « permettront d’accompagner la sauvegarde de la Loire ». « 5 euros, c’est 5 m2 de riches vasières de l’estuaire de la Loire réhabilitées » ou « 15 m2 de forêts alluviales des bords de Loire (...) sauvegardées », a détaillé Nokia, selon lequel 80 % de ses portables sont recyclables.

 

Energie solaire
Des scientifiques ont lancé un appel pour accélérer le développement de l’énergie solaire dont la technologie est en passe de devenir compétitive, lors d’une conférence internationale à Valence (est).

Le secteur de l’énergie photovoltaïque affiche un rythme de développement important de l’ordre de 40 % par an, mais la part de l’énergie solaire dans l’électricité produite demeure anecdotique, a souligné le Français Daniel Lincot, chercheur au CNRS, durant cette conférence. « La production mondiale de modules photovoltaïques en 2007 a représenté une surface de 40 kilomètres carrés, alors que pour couvrir la consommation électrique de pays comme la France ou l’Allemagne, il faudrait environ 5 000 km2 », a souligné ce chimiste, spécialiste de l’énergie photovoltaïque, lors d’une intervention. « Les ressources en énergie solaire sont énormes et distribuées partout dans le monde, dans tous les pays et aussi sur les océans », a souligné M. Lincot qui présidait cette 23e Conférence européenne de l’énergie solaire photovoltaïque. Selon les scénarios actuels, l’énergie solaire représentera, en 2020, 3 % de la production d’électricité en Europe, ce qui couvrira une surface de 1 000 km2, tandis que le véritable démarrage du photovoltaïque est attendu pour 2030/2050. Des scientifiques et industriels du secteur ont lancé, lors de cette conférence, un appel international pour « accélérer le développement mondial » de l’énergie solaire, signé par « plus de 200 personnalités », selon M. Lincot.  

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