Agriculture .
Un de nos lecteurs exprime son mécontentement au sujet de la
situation des paysans égyptiens et craint la désertification
des terres.
Sauvons nos terres
J’ai suivi récemment un programme télévisé 90 minutes
diffusé sur la chaîne satellite égyptienne Al-Mehwar, dont
le sujet débattu m’a beaucoup intéressé. Il s’agissait de la
situation alarmante de nos paysans et de nos terres. En
effet, la difficile conjoncture dans laquelle se trouvent
les paysans égyptiens doit attirer davantage l’attention de
nos gouvernants.
La hausse galopante du prix des engrais complique
encore les choses et oblige même parfois les paysans à
vendre leurs terrains, chercher un autre travail, aller
s’installer ailleurs, ou parfois quitter le pays et
s’installer à l’étranger. Comment donc à l’heure où tout le
monde parle d’une crise alimentaire mondiale, ne
cherche-t-on pas à apporter de meilleures conditions de
travail à nos paysans ? Je pense que le gouvernement doit
débloquer des subventions pour l’agriculture afin d’empêcher
la désertification des surfaces cultivables.
Apprenons à faire de notre mieux, car notre pays a les
moyens d’être dans une meilleure situation. Le gouvernement
doit mettre sur pied une stratégie claire et stricte pour
venir en aide aux paysans égyptiens.
Ahmad Al-Saïd,
Le Caire.
Une cause de sécurité nationale
Comme d’habitude, j’aimerais intervenir sur l’article
de Monsieur Salmawy paru dans le numéro 729 d’Al-Ahram Hebdo
et intitulé « Une cause de sécurité nationale ».
En effet, cet article aurait dû être publié aussi bien
en anglais qu’en arabe et non seulement en français. Le
texte a été d’une importance capitale de par son contenu que
sa portée, notamment en rappelant aux gens l’importance de
l’art et donc de loin des dessins pour enfants, qui sont un
commencement de celui-ci.
J’ai beaucoup aimé cet argument qui, pour moi, était
une nouvelle lecture de l’art. Enfin, pour terminer,
n’oublions pas que les écrivains sont en termes hugoliens «
des rêveurs sacrés ».
Ils s’inspirent des vicissitudes d’une société et de
retour lui impriment une direction ! C’est pourquoi il est
important de suivre les sages conseils de Salmawy.
Boris Dimitry Okira,
Le Caire.
La société égyptienne a bien changé ...
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu dans votre
journal l’article Attention la bodyguard, publié dans le
numéro 729. Il semble vraiment que la femme égyptienne a
décidé de relever le défi et de se lancer dans tous les
secteurs de travail, sans exception. J’ai lu aussi que 300
femmes travaillent dans la société de sécurité privée en
question.
Ce chiffre indique que la société égyptienne a
vraiment changé. L’idée selon laquelle la femme est un être
faible qui ne peut pas se défendre est dans cet article
complètement contredite. Je pense donc que maintenant, les
hommes n’ont qu’à mieux se tenir face aux femmes. Il
pourrait leur arriver bien des mésaventures en cas de
harcèlement.
Yossra El Shérbini,
Le Caire.
Un message aux harceleurs
J’ai lu avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt
l’article intitulé Fini la loi du silence, publié dans le
numéro 627 d’Al-Ahram Hebdo. Je tiens pour cela à saluer la
journaliste talentueuse Doaa Khalifa qui a traité une
question sensible qui touche notre société : il s’agit du
harcèlement sexuel. J’ai été choqué d’apprendre que les
différentes études publiées récemment affirment que les
femmes voilées, et même celles qui portent le niqab, sont
les plus exposées à des actes de harcèlement sexuel. Dans le
passé, on pensait que seules les femmes parfumées vêtues
légèrement attiraient vers elles les remarques des hommes
dans la rue.
Aujourd’hui, il est temps de remédier à ce problème
moral qui apparaît dans tous les lieux, même dans le milieu
professionnel. Je pense qu’à ce niveau, le père de famille
se doit d’apporter davantage d’éducation à ses fils.
J’adresse aussi un message à tous ces jeunes agresseurs.
Messieurs, imaginez que cette femme que vous dérangez soit
votre sœur, mère ou fille ... Accepterez-vous que quelqu’un
les harcèle ?
Hossam Al-Sayed,
Ariche.
Un hic quelque part
Il existe en ce moment un nombre impressionnant de
publicités dans les journaux concernant la construction de
nouveaux villes et villages de vacances. Des villes qui se
construisent pour une population riche aux revenus
atteignant parfois des millions et même des milliards de
livres égyptiennes. Dans ces publicités, des immenses villas
de luxe sont vantées, ressemblant à des palais d’autrefois.
Et malgré les prix exorbitants, elles s’arrachent comme des
petits pains ! Alors je ne comprends pas : comment peut-on
parler de mauvaise situation économique en Egypte ? Que
fait-on des populations les plus pauvres et des sans-abris
et bidonvilles qui gagnent en nombre ? Il doit y avoir une
erreur quelque part.
Saleh Ibrahim,
Le Caire.
Un verdict réconfortant
J’ai appris dans la presse une information qui m’a
beaucoup réconforté et je suis sûr qu’elle a eu le même
effet sur nous tous. Je veux parler du verdict condamnant 20
dirigeants de cimenteries, à la suite du procès pour
pratiques monopolistiques. Ces dirigeants devront payer une
amende de 10 millions de L.E. chacun, soit 200 millions de
L.E. en tout. Je souhaite que ce verdict serve d’exemple à
tous les autres dirigeants qui se livrent à de telles
pratiques sur le dos des citoyens. Il était temps pour que
ce genre de décision soit prise car si on continue à
craindre ces entreprises, la société ne sera jamais «
nettoyée ».
Sabri Ali,
Le Caire.
Le terminal du cœur
Je voudrais comme tant d’autres Egyptiens saluer la
décision de notre gouvernement, qui a toujours été d’une
grande hospitalité envers ses frères palestiniens. Les
autorités égyptiennes ont en effet ouvert le terminal de
Rafah près de la bande de Gaza pendant deux jours pour les
Palestiniens, et en premier ceux qui sont malades. Les
autorités palestiniennes ont remercié l’Egypte au nom du
peuple palestinien pour sa position en faveur des
Palestiniens. Je pense que cette décision doit se renouveler
régulièrement, mais avec plus de mesures et de contrôles. Il
faut montrer à nos frères palestiniens que personne ne
touchera aux relations historiques entre l’Egypte et la
Palestine.
Yasser
Hassan,
Guiza.