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 Semaine du 9 au 15 juillet, numéro 722

 

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Mines antipersonnel . Un de nos lecteurs estime que les efforts doivent se multiplier pour mettre fin à ce danger qui menace des milliers d’Egyptiens et qui freine le développement économique du pays.

Il est temps de libérer nos terres

J’ai appris par la presse que deux personnes, dont un enfant de dix ans, sont décédées à cause de l’explosion d’une mine dans la région d’Al-Alamein. En fait, il ne se passe pas un mois sans qu’une personne ou plusieurs meurent ou se blessent gravement lors de l’explosion d’une mine antipersonnel dans l’une des régions de la Côte-Nord connue pour ce danger. L’Egypte figure même en tête des 9 pays souffrant de ce problème. Le Désert occidental et la Côte nord-ouest comptent 16,7 millions de mines enfouies depuis la seconde guerre mondiale. Ces mines privent les citoyens, qui vivent autour de ces régions et qui sont dans la plupart des cas des bédouins, de leur droit de vivre dans un environnement sans danger et de se développer. Ils ne peuvent pas garantir la sécurité et la protection pour leurs enfants. Jusqu’à quand vont-ils vivre cernés par la mort ? Cela conduit aussi à l’incapacité d’exploiter cette région infestée qui s’étend sur 22 % de la superficie de notre pays. Pourtant, selon les rapports des instances concernées, la région renferme beaucoup de richesses : 3 millions de feddans fertilisables, une réserve de 5 milliards de barils de pétrole, 13,5 trillions de pieds cubes de gaz naturel et des métaux précieux. Elle est dotée également de nombreuses sources d’eau comme l’eau des pluies et les eaux souterraines. Donc, il y a des pertes économiques et touristiques et si cette zone est déminée, elle pourra attirer des milliers d’habitants et créer des emplois, sans compter les investisseurs étrangers qu’elle peut attirer. Il faut alors que les efforts se déploient à l’intérieur comme à l’extérieur pour convaincre la communauté internationale de notre droit de libérer notre terre de ces dangers. Ils nous ont privés pendant plus de 65 ans d’exploiter notre terre pleine de trésors.

Khaled Ali,
Le Caire.

 

Trop de portables

Aujourd’hui, avec le développement des technologies, il n’existe plus un seul foyer sans téléphone portable. Parfois même, il existe plusieurs portables pour chaque membre d’une seule famille. Je ne suis pas contre, je sais bien que c’est un développement positif de la communication et par suite dans tous les autres domaines, surtout économique. Mais tout le monde a-t-il besoin d’un portable ? Je vois maintenant que le portable est devenu un jeu dans la main des enfants. Certains parents n’ont aucun problème à acheter le dernier modèle, même si leur enfant n’a pas plus de 6 ans. Quant aux adolescents, ils consacrent tout leur argent de poche à acheter des recharges. Or, il faut savoir aussi que les portables provoquent des dégâts sur la santé. Alors je demande aux parents de penser plus logiquement et de ne pas trop exposer leurs enfants à cette sorte de technologie. Ils doivent éduquer leurs enfants sur ce point et leur apprendre à n’utiliser de téléphone portable qu’en cas de vraies nécessités.

Noha Helmy,
Le Caire.

 

Une pointe de jalousie

Certains pensent que la jalousie conjugale est une preuve d’amour, d’autres estiment qu’elle tue l’amour. Mais il faut savoir qu’une pointe de jalousie, cela est merveilleux ! Attention quand même : un excès conduit à l’enfer dans la vie conjugale. C’est pourquoi on la considère comme une arme à double tranchant. La jalousie est un sentiment important qui contribue à protéger l’amour contre les menaces à une relation réussie. Autrement dit, on considère qu’elle constitue une sonnette d’alarme parce qu’elle permet d’éviter les infidélités de l’autre partenaire. D’autre part, on remarque souvent que la jalousie affichée de la part des femmes est plus importante que celle des hommes. Cela découle de la nature de la femme et ses instincts protecteurs. La femme adore aussi ce sentiment de la part de son partenaire. A condition qu’il ne dépasse pas les bornes, cela lui permet de se sentir protégée. Tout est donc question de mesure. Car ne dit-on pas qu’un brin de jalousie ne ravage pas une vie ?

Dina Fakhry,
Le Caire.

 

Une initiative modèle

J’ai lu dans le numéro 721 d’Al-Ahram Hebdo un article intitulé « Loin, mais pas déracinés » qui m’a beaucoup plu. Cet article parle de plusieurs jeunes Egyptiens vivant en Suisse qui ont de la nostalgie pour leur pays et qui veulent traduire cela par une action pour être moins isolés et se soutenir les uns les autres. C’est ainsi qu’ils ont décidé de former une association dont l’objectif est de rassembler les Egyptiens qui vivent en Suisse et tous ceux qui se trouvent dans les autres pays européens. En fait, cette initiative créée par les jeunes donne beaucoup d’espoir pour l’avenir de l’Egypte qui va se développer par ces jeunes, à l’intérieur comme à l’extérieur. J’apprécierais aussi que les milliers d’Egyptiens émigrés depuis des années pensent de la même façon que ces jeunes. Je crois que beaucoup de problèmes pourront ainsi prendre fin, car la force est dans l’union, quel que soit le domaine.

Gamila Hassan,
Alexandrie.

 

Un véritable triomphe

Tout d’abord, je tiens à saluer toute l’équipe éditoriale de votre journal pour les efforts fournis. Je voudrais joindre mon approbation à celle de Walid Mansour, qui a écrit dans sa lettre « La victoire de Damiette » publié dans le numéro 721 d’Al-Ahram Hebdo, que « vraiment je suis fière de ces personnes qui m’ont apporté beaucoup d’espoir pour le peuple égyptien. Sur cette affaire, il s’est enfin réveillé pour obtenir ce qu’il désire ».

Je pense que ce qui s’est passé à Damiette est un véritable triomphe. Car les habitants de ce gouvernorat ont réellement raison de vouloir s’inquiéter d’un tel projet. Bravo aux habitants de Damiette et pourvu que cette action se généralise lorsque le besoin s’impose.

Noura Ahmad,
Le Caire.

 

Nous perdons nos futurs savants

Les épreuves du bac soulèvent un tas de problèmes à n’en plus finir. Y a-t-il un complot ? Je commence à croire ceux qui pensent que personne ne souhaite résoudre ces difficultés, peut-être pour que les Egyptiens restent sous pression. Comme si les tracas ne suffisaient pas : hausse des prix, baisse des salaires par exemple. Parmi les catastrophes du bac, il y a ces élèves qui dépendent des leçons particulières dans toutes les matières. Un véritable budget pour la famille égyptienne. En plus, les élèves comptent beaucoup sur les résumés que les professeurs de leçons particulières font pour leurs élèves. Bien sûr, les élèves dans ce cas ignorent totalement les livres scolaires qui coûtent des millions au ministère. Autre problème dans ce domaine de cours particuliers : l’apparition du phénomène dans l’enseignement supérieur. L’éternelle plainte vient des examens de physique, de chimie et de mathématiques. Ce qui d’ailleurs a obligé de nombreux élèves du cycle secondaire à s’orienter vers la section littéraire.

Je pense donc qu’arrivera bientôt le jour où nous n’aurons plus de diplômés des sections scientifiques. Nous perdons ainsi petit à petit une base de futurs savants dont l’Egypte est fière. Alors je joins ma voix à celle de la lectrice Nermine Aymane, lorsqu’elle écrit sous le titre « S’aligner sur la tendance mondiale », dans le numéro 720 d’Al-Ahram Hebdo : « Alors, je me demande quand ces pratiques vont cesser et jusqu’à quand nous allons supporter ce monstre de l’examen du bac ? Jusqu’à quand les parents vont-ils vendre même leurs biens pour payer les cours particuliers de leurs enfants ? ».

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

 

Notre mémoire du cinéma

Merci à tous ceux qui rendent hommage à notre grand homme Youssef Chahine. N’est-ce pas là l’occasion pour mettre sur pied un musée rendant hommage à ce grand homme du cinéma ? Ce musée doit contenir les machines cinématographiques avec lesquelles il a travaillé, ses affaires personnelles, et tout ce qui le concerne aux niveaux cinématographique et personnel. Souvenons-nous que Chahine ou Jo comme on l’appelle, est synonyme de l’histoire du cinéma. Souvenons-nous de Papa Amine, Adieu Bonaparte, Alexandrie pourquoi, Le Sixième jour, La Terre, Le Caire 30 et bien d’autres grands films. Ensuite, nous devrions penser à d’autres grands hommes qui méritent aussi que nous leur rendions un grand hommage. Car les grands qui ont beaucoup donné méritent un hommage particulier.

Mona Hassan,
Ismaïliya.

 




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