Mines antipersonnel .
Un de nos lecteurs estime que les efforts doivent se
multiplier pour mettre fin à ce danger qui menace des
milliers d’Egyptiens et qui freine le développement
économique du pays.
Il est temps de libérer nos terres
J’ai appris par la presse que deux personnes, dont un enfant
de dix ans, sont décédées à cause de l’explosion d’une mine
dans la région d’Al-Alamein. En fait, il ne se passe pas un
mois sans qu’une personne ou plusieurs meurent ou se
blessent gravement lors de l’explosion d’une mine
antipersonnel dans l’une des régions de la Côte-Nord connue
pour ce danger. L’Egypte figure même en tête des 9 pays
souffrant de ce problème. Le Désert occidental et la Côte
nord-ouest comptent 16,7 millions de mines enfouies depuis
la seconde guerre mondiale. Ces mines privent les citoyens,
qui vivent autour de ces régions et qui sont dans la plupart
des cas des bédouins, de leur droit de vivre dans un
environnement sans danger et de se développer. Ils ne
peuvent pas garantir la sécurité et la protection pour leurs
enfants. Jusqu’à quand vont-ils vivre cernés par la mort ?
Cela conduit aussi à l’incapacité d’exploiter cette région
infestée qui s’étend sur 22 % de la superficie de notre
pays. Pourtant, selon les rapports des instances concernées,
la région renferme beaucoup de richesses : 3 millions de
feddans fertilisables, une réserve de 5 milliards de barils
de pétrole, 13,5 trillions de pieds cubes de gaz naturel et
des métaux précieux. Elle est dotée également de nombreuses
sources d’eau comme l’eau des pluies et les eaux
souterraines. Donc, il y a des pertes économiques et
touristiques et si cette zone est déminée, elle pourra
attirer des milliers d’habitants et créer des emplois, sans
compter les investisseurs étrangers qu’elle peut attirer. Il
faut alors que les efforts se déploient à l’intérieur comme
à l’extérieur pour convaincre la communauté internationale
de notre droit de libérer notre terre de ces dangers. Ils
nous ont privés pendant plus de 65 ans d’exploiter notre
terre pleine de trésors.
Khaled Ali,
Le Caire.
Trop de portables
Aujourd’hui, avec le développement des technologies, il
n’existe plus un seul foyer sans téléphone portable. Parfois
même, il existe plusieurs portables pour chaque membre d’une
seule famille. Je ne suis pas contre, je sais bien que c’est
un développement positif de la communication et par suite
dans tous les autres domaines, surtout économique. Mais tout
le monde a-t-il besoin d’un portable ? Je vois maintenant
que le portable est devenu un jeu dans la main des enfants.
Certains parents n’ont aucun problème à acheter le dernier
modèle, même si leur enfant n’a pas plus de 6 ans. Quant aux
adolescents, ils consacrent tout leur argent de poche à
acheter des recharges. Or, il faut savoir aussi que les
portables provoquent des dégâts sur la santé. Alors je
demande aux parents de penser plus logiquement et de ne pas
trop exposer leurs enfants à cette sorte de technologie. Ils
doivent éduquer leurs enfants sur ce point et leur apprendre
à n’utiliser de téléphone portable qu’en cas de vraies
nécessités.
Noha Helmy,
Le Caire.
Une pointe de jalousie
Certains pensent que la jalousie conjugale est une preuve
d’amour, d’autres estiment qu’elle tue l’amour. Mais il faut
savoir qu’une pointe de jalousie, cela est merveilleux !
Attention quand même : un excès conduit à l’enfer dans la
vie conjugale. C’est pourquoi on la considère comme une arme
à double tranchant. La jalousie est un sentiment important
qui contribue à protéger l’amour contre les menaces à une
relation réussie. Autrement dit, on considère qu’elle
constitue une sonnette d’alarme parce qu’elle permet
d’éviter les infidélités de l’autre partenaire. D’autre
part, on remarque souvent que la jalousie affichée de la
part des femmes est plus importante que celle des hommes.
Cela découle de la nature de la femme et ses instincts
protecteurs. La femme adore aussi ce sentiment de la part de
son partenaire. A condition qu’il ne dépasse pas les bornes,
cela lui permet de se sentir protégée. Tout est donc
question de mesure. Car ne dit-on pas qu’un brin de jalousie
ne ravage pas une vie ?
Dina Fakhry,
Le Caire.
Une initiative modèle
J’ai lu dans le numéro 721 d’Al-Ahram Hebdo un article
intitulé « Loin, mais pas déracinés » qui m’a beaucoup plu.
Cet article parle de plusieurs jeunes Egyptiens vivant en
Suisse qui ont de la nostalgie pour leur pays et qui veulent
traduire cela par une action pour être moins isolés et se
soutenir les uns les autres. C’est ainsi qu’ils ont décidé
de former une association dont l’objectif est de rassembler
les Egyptiens qui vivent en Suisse et tous ceux qui se
trouvent dans les autres pays européens. En fait, cette
initiative créée par les jeunes donne beaucoup d’espoir pour
l’avenir de l’Egypte qui va se développer par ces jeunes, à
l’intérieur comme à l’extérieur. J’apprécierais aussi que
les milliers d’Egyptiens émigrés depuis des années pensent
de la même façon que ces jeunes. Je crois que beaucoup de
problèmes pourront ainsi prendre fin, car la force est dans
l’union, quel que soit le domaine.
Gamila Hassan,
Alexandrie.
Un véritable triomphe
Tout d’abord, je tiens à saluer toute l’équipe éditoriale de
votre journal pour les efforts fournis. Je voudrais joindre
mon approbation à celle de Walid Mansour, qui a écrit dans
sa lettre « La victoire de Damiette » publié dans le numéro
721 d’Al-Ahram Hebdo, que « vraiment je suis fière de ces
personnes qui m’ont apporté beaucoup d’espoir pour le peuple
égyptien. Sur cette affaire, il s’est enfin réveillé pour
obtenir ce qu’il désire ».
Je pense que ce qui s’est passé à Damiette est un véritable
triomphe. Car les habitants de ce gouvernorat ont réellement
raison de vouloir s’inquiéter d’un tel projet. Bravo aux
habitants de Damiette et pourvu que cette action se
généralise lorsque le besoin s’impose.
Noura Ahmad,
Le Caire.
Nous perdons nos futurs savants
Les épreuves du bac soulèvent un tas de problèmes à n’en
plus finir. Y a-t-il un complot ? Je commence à croire ceux
qui pensent que personne ne souhaite résoudre ces
difficultés, peut-être pour que les Egyptiens restent sous
pression. Comme si les tracas ne suffisaient pas : hausse
des prix, baisse des salaires par exemple. Parmi les
catastrophes du bac, il y a ces élèves qui dépendent des
leçons particulières dans toutes les matières. Un véritable
budget pour la famille égyptienne. En plus, les élèves
comptent beaucoup sur les résumés que les professeurs de
leçons particulières font pour leurs élèves. Bien sûr, les
élèves dans ce cas ignorent totalement les livres scolaires
qui coûtent des millions au ministère. Autre problème dans
ce domaine de cours particuliers : l’apparition du phénomène
dans l’enseignement supérieur. L’éternelle plainte vient des
examens de physique, de chimie et de mathématiques. Ce qui
d’ailleurs a obligé de nombreux élèves du cycle secondaire à
s’orienter vers la section littéraire.
Je pense donc qu’arrivera bientôt le jour où nous n’aurons
plus de diplômés des sections scientifiques. Nous perdons
ainsi petit à petit une base de futurs savants dont l’Egypte
est fière. Alors je joins ma voix à celle de la lectrice
Nermine Aymane, lorsqu’elle écrit sous le titre « S’aligner
sur la tendance mondiale », dans le numéro 720 d’Al-Ahram
Hebdo : « Alors, je me demande quand ces pratiques vont
cesser et jusqu’à quand nous allons supporter ce monstre de
l’examen du bac ? Jusqu’à quand les parents vont-ils vendre
même leurs biens pour payer les cours particuliers de leurs
enfants ? ».
Ossama Badawi,
Nouveau Caire.
Notre mémoire du cinéma
Merci à tous ceux qui rendent hommage à notre grand homme
Youssef Chahine. N’est-ce pas là l’occasion pour mettre sur
pied un musée rendant hommage à ce grand homme du cinéma ?
Ce musée doit contenir les machines cinématographiques avec
lesquelles il a travaillé, ses affaires personnelles, et
tout ce qui le concerne aux niveaux cinématographique et
personnel. Souvenons-nous que Chahine ou Jo comme on
l’appelle, est synonyme de l’histoire du cinéma.
Souvenons-nous de Papa Amine, Adieu Bonaparte, Alexandrie
pourquoi, Le Sixième jour, La Terre, Le Caire 30 et bien
d’autres grands films. Ensuite, nous devrions penser à
d’autres grands hommes qui méritent aussi que nous leur
rendions un grand hommage. Car les grands qui ont beaucoup
donné méritent un hommage particulier.
Mona
Hassan,
Ismaïliya.