Al-Ahram Hebdo, Opinion
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 28 mai au 3 juin 2008, numéro 716

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Benita Ferrero-Waldner
 


Edito
 

Arrondir les angles

Radicalement opposées à l’origine, les positions sur l’Iraq du Républicain John McCain et du Démocrate Barack Obama, candidats à la présidentielle américaine, semblent commencer à converger vers un juste milieu à l’approche de l’échéance électorale.

M. McCain, jusqu’ici farouche adversaire d’un quelconque calendrier de retrait américain d’Iraq, réclamé par les Démocrates, a récemment mentionné pour la première fois l’échéance à laquelle il souhaitait voir l’essentiel des soldats de retour : 2013, c’est-à-dire au terme du prochain mandat présidentiel. Ce discours du sénateur de l’Arizona sonne comme une tentative de séduction à l’égard de l’électorat démocrate et indépendant à l’approche de l’élection de novembre, de la part du seul candidat favorable à la poursuite de la guerre en Iraq, un conflit devenu extrêmement impopulaire dans l’opinion publique américaine. Les Démocrates attaquent constamment M. McCain pour avoir suggéré que des soldats américains pourraient y rester pendant « 100 ans », comme en Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée.

Les ajustements de discours sur l’Iraq ne sont toutefois pas l’apanage du camp républicain. Côté démocrate, les risques encourus par les Etats-Unis en cas de retrait précipité, mis en avant par la majorité des militaires et des experts, ont également poussé Barack Obama à arrondir les angles. Adversaire déclaré de la guerre en Iraq, le sénateur de l’Illinois promet de retirer les soldats américains d’Iraq dans un délai de 16 mois après son entrée en fonction, en janvier 2009. Mais à l’approche du scrutin et de la possible épreuve du pouvoir, le candidat favori à l’investiture démocrate montre des signes de prudence. Lors d’un débat mi-avril avec sa rivale Hillary Clinton, M. Obama s’est réservé le droit d’ajuster ses vues en fonction de la situation sur le terrain. Samantha Powers, ancienne conseillère de Barack Obama, avait mis les pieds dans le plat en relativisant l’engagement de M. Obama à retirer d’Iraq les troupes de combat en 16 mois, le décrivant comme « le scénario le plus optimiste » et susceptible d’être révisé. « Vous ne pouvez pas vous engager en mars 2008 sur ce que seront les circonstances en janvier 2009 », avait-elle affirmé.

Mais pour des raisons électorales évidentes, Républicains et Démocrates nient que leurs positions se rapprochent aujourd’hui jusqu’à se ressembler.

 

 




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