Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez |
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 23 au 29 avril 2008, numéro 711

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Echangez, écrivez

Pénuries Alimentaires. Une de nos lectrices exprime son inquiétude devant le rapport de la Banque mondiale, et appelle à l’élaboration d’une campagne de sensibilisation contre le gaspillage de l’eau et de la nourriture.

Gaspiller ou manger, il faut choisir

« 100 millions de personnes vont être exposées au danger de la faim ». C’est ce qu’a annoncé la Banque Mondiale (BM) cette semaine, indiquant que la hausse des prix de ces 3 dernières années est la cause de l’exposition de tout ce nombre au danger de la faim. Selon la BM, l’augmentation des coûts de l’agriculture et des engrais, les changements climatiques comme les catastrophes naturelles, le flot des rivières qui détruisent les récoltes ainsi que la production du biocarburant sont les causes de la hausse des prix. Tout ceci m’inquiète et m’incite à parler de notre culture de consommation de la nourriture et de l’eau. En fait, la quantité d’aliments que l’on consomme est une des coutumes qui nous distingue. On n’est pas habitué à manger de petites quantités. A l’occasion de mariages et d’anniversaires, les gens payent des milliers pour préparer de grands buffets, car dans notre culture, les grandes quantités sont un signe de générosité et de richesse. Malheureusement, dans la plupart des cas, plus de la moitié de ces quantités ne se mangent pas et se jettent. En ce qui concerne l’autre élément essentiel de vie qui est l’eau, on n’a pas encore appris à la respecter. Les robinets sont usés dans les écoles, les maisons et les rues qui sont toujours à demi ou entièrement ouverts, et parfois même s’ils ne sont pas usés, plusieurs oublient de les fermer, surtout les enfants. Ils ne savent pas qu’ils commettent un crime contre l’humanité en gaspillant toutes ces quantités d’eau. Le gaspillage de l’eau a d’autres formes, on voit par exemple les gens, surtout les propriétaires des magasins, qui arrosent les rues avec l’eau dans le but de rafraîchir l’air par temps chaud. Donc, avec tout ce gaspillage, il y a une nécessité de penser à une grande campagne de sensibilisation qui aurait pour but d’informer les gens sur le danger du manque de nourriture et l’urgence de respecter l’eau et la nourriture et de ne pas les gaspiller. Il faut aussi apprendre aux petits enfants le respect de l’eau et de la nourriture. Vraiment, c’est une affaire qui doit avoir la priorité dans le plan gouvernemental et même dans la société civile pour que ce pays ne s’expose pas au danger de la faim.

Yossra El Sherbini,
Le Caire.

 

Du principe de la réciprocité ...

J’étais bien déçu en apprenant que la grande personnalité chrétienne d’Egypte, le pape Chénouda III, chef de l’Eglise copte, avait été contraint de passer les contrôles à Heathrow, bien qu’il détienne un passeport diplomatique. Ainsi, je me suis demandé pourquoi on nous traite de cette façon seulement parce qu’on est des Arabes, et même les personnalités religieuses et les plus respectueuses s’exposent aux même mesures exagérées, car elles sont de nationalité arabe. Mais la décision du ministère des Affaires étrangères, Ahmad Aboul-Gheit, m’a un peu apaisé. Ce dernier a donné des consignes pour renforcer les contrôles de sécurité dans les ports et aéroports du pays pour les diplomates britanniques, ceci afin d’appliquer le principe de la réciprocité et traiter les responsables britanniques de la même manière.

Ashraf Sabri,
Alexandrie.

 

Au secours, aidez-nous !

Quand est-ce que nous allons trouver une solution à ce problème éternel qu’est la circulation ? La circulation au Caire est insupportable avec ces milliers de véhicules encombrant les rues d’une façon éprouvante. Les voitures sont trop nombreuses et les citoyens aussi, et le résultat est que rien ne va pas et tout le monde s’énerve pour tout et pour rien. En plus, les gens sont toujours en train de se disputer avec les conducteurs des autobus, notamment pour les arrêts qui sont introuvables.

Toutes les voitures utilisent les klaxons dans les rues d’une façon inhumaine et pas du tout civilisée.

Il faut absolument se dépêcher de trouver une solution car Le Caire est en train d’exploser de tout bord.

Hassan Hussein,
 Alexandrie.

 

Farouk Hosni, un choix judicieux

Je suis un lecteur fidèle de ce journal pour lequel j’ai beaucoup d’estime vu qu’il nous permet de nous exprimer librement et de nous sentir mieux dans nos plumes. En effet, j’ai lu dans le numéro 709 à la page Opinion un article intitulé Le match de l’Unesco à la télévision, pour la candidature de M. le ministre Farouk Hosni au poste de directeur général de l’Unesco, ce dernier est soutenu par pas mal de politiques, y compris l’ancien ministre français de la Culture, Jack Lang. Et ce malgré la propagande d’Israël et sa crainte de voir élire un dirigent arabe. Alors je me demande, pourquoi les Etats arabes ne s’unissent pas afin de montrer à Israël que les Arabes sont des frères, et montrer que l’union fait la force, dès lors que l’Egypte est un pays fort culturellement et fortement reconnu par l’Unesco pour sa position, sa civilisation ancienne et aussi son histoire contemporaine influente. Israël ne doit pas être un obstacle à la candidature de M. Farouk, il faut que nos chers dirigeants arabes réagissent, plus précisément l’Egypte, qui doit agir en mettant tous ses moyens, afin de ne pas perdre cette place importante. Nous comptons sur le gouvernement pour qu’il fasse de son mieux. Par ailleurs, je me demande également, pourquoi la Ligue arabe ne soutient pas l’Egypte. Nous vous soutiendrons car la candidature égyptienne est un choix judicieux et Israël n’y pourra rien. Par conséquent, Israël est non seulement l’ennemi des Arabes, mais de leurs dirigeants et nous ne pouvons accepter cela. En somme, les traités ne serrent à rien dès lors que la haine persiste toujours. Donc nous comptons sur l’unité arabe et l’Etat Egyptien afin de nous offrir ce poste.

Said Djae Omar,
 Egypte.

 

Tableau d’honneur

Fidèle lecteur de votre journal depuis des années et parfois rédacteur occasionnel, j’ai parfois envie d’applaudir en lisant des articles que je trouve si bien écrits et dont le thème est à la pointe de l’actualité.

Il y a des sujets bouleversants, sur les enfants des rues, sur les problèmes quotidiens de certaines femmes, les difficultés pour se loger ou se nourrir. Par exemple, l’éloge fait à ce fonctionnaire qui gagne 250 livres par mois et qui a refusé de se laisser corrompre par un don de 35 000 livres pour une signature.

Les mises au point faites sur l’environnement, car nous allons droit vers une catastrophe planétaire si nous ne restons que spectateurs.

Les événements culturels et la découverte des associations qui s’occupent des non-voyants, etc. Pourquoi ne feriez-vous pas une fois par mois un tableau d’honneur en présentant l’article et le rédacteur ou la rédactrice qui a retenu votre attention et qui a mérité d’être mentionné sur le tableau d’honneur ?

Ce n’est qu’une suggestion.

Jean Claude Brana,
 France.

 

Elargir les horizons

L’article intitulé Par la magie du toucher, publié dans le numéro 709 et parlant d’une initiative faite en faveur des non-voyants, a attiré mon attention. Le Musée du Caire a consacré chaque mercredi pour les visites de groupes non-voyants, des élèves des écoles pour aveugles dans l’objectif de les sensibiliser à l’histoire de l’Egypte en palpant des doigts des objets du musée, et de leur permettre d’élargir leurs connaissances. En fait, c’est une initiative qui m’a bien plu car donner plus d’importance et s’intéresser au sort des handicapés est un travail positif qui aide ces derniers à retrouver goût à la vie, à sentir le soutien de la société, ce qui leur donne confiance en eux-mêmes, les débarrasse du sentiment de crainte qu’ils éprouvent vis-à-vis des gens qui les entourent ou de la gêne qu’ils ressentent à se mouvoir parmi les voyants. L’initiative du Musée du Caire devrait être répandue dans tous les lieux culturels.

Mona Hassan,
Le Caire.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.