Al-Ahram Hebdo, Egypte | Les locaux, des laissés-pour-compte ?
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 Semaine du 12 au 18 mars 2008, numéro 705

 

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Egypte

Licenciements. Des employés égyptiens des institutions diplomatiques et du Centre culturel français ont observé une grève pour protester contre des suppressions de postes.

Les locaux, des laissés-pour-compte ?

Plusieurs dizaines d’employés égyptiens de l’ambassade de France ont lancé, le 9 mars, une grève de 3 jours pour protester contre la suppression d’une vingtaine de postes au consulat et au Centre Français de Culture et de Coopération (CFCC) à Mounira. En guise de protestation, les employés se sont rendus sur leurs lieux de travail vêtus de noir et brandissant des pancartes où l’on pouvait lire : « Non au licenciement des employés », « Non à l’humiliation des employés » et « Non aux dépenses inutiles ». La grève lancée à l’appel de la CFDT a été suivie au siège de l’ambassade de France à Guiza, au consulat et au CFCC. « Nous avons été surpris par cette décision le mois dernier, lorsque des employés au CFCC ont reçu des lettres de licenciement. On nous a alors dit que cette mesure concernait une vingtaine de postes et qu’elle est due à des restrictions budgétaires et un plan de restructuration conformément à des instructions venues de Paris », assure l’un des employés membre de la CFDT-MAE, le syndicat du ministère des Affaires étrangères, qui a souhaité garder l’anonymat. Selon lui, les postes supprimés touchent plusieurs domaines et vont du simple chauffeur au directeur de département. Les employés concernés sont sous CDI (Contrats à Durée Indéterminée). « Cette grève n’est pas une fin en soi mais un moyen pour obtenir nos droits », assure l’employé. Les grévistes soutenus par la CFDT réclament l’annulation de la décision de licenciement. Les employés affirment que pour le moment, aucune confirmation n’est venue du Quai d’Orsay, ce qui laisse planer des doutes sur ces licenciements. La CFDT, qui a émis un communiqué cette semaine sur le problème, estime que ces suppressions d’emplois interviennent au moment où d’autres membres du personnel bénéficient d’augmentations fort importantes de salaire et que « des dépenses inadaptées à des baisses de budget sont programmées ».

Pour la direction, citée par l’AFP, les réductions d’effectifs tiennent compte d’une baisse de 11 % du budget du CFCC et de la volonté de réorganiser les réseaux de

coopération, avec notamment l’accent mis sur les filières universitaires. La coopération franco-égyptienne est par ailleurs renforcée, avec une enveloppe de 500 000 euros pour l’Agence Française de Développement (AFD). Une cellule a été mise en place pour aider au reclassement des agents qui seront licenciés. Affaire à suivre.

Ola Hamdi

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