Al-Ahram Hebdo, Opinion
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 20 au 26 février 2008, numéro 702

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Radwan Ziyada
 


Edito

Un pas en avant

Après plusieurs semaines de blocage, le Parlement iraqien a enfin surmonté ses divergences pour adopter une loi très attendue sur les compétences respectives de l’Etat central et des autorités régionales. Texte qui a ouvert la voie au vote de la loi électorale régissant les prochaines élections locales, cruciales pour stabiliser le pays. La décision des parlementaires sur ce scrutin avait été retardée après des différends sur la désignation de huit directeurs des commissions électorales de circonscription. Ces responsables sont indispensables pour contrôler le bon déroulement des élections dans les circonscriptions.

Le scrutin provincial devrait avoir lieu le 1er octobre et un mécanisme transparent pour son organisation a été rendu public par l’Onu à Bagdad. Ainsi, les directeurs des commissions électorales seront choisis selon un système de sélection transparent de personnages « professionnels et qualifiés » dans huit circonscriptions iraqiennes. Dans un premier temps, un appel à candidatures devrait permettre d’établir une liste initiale de 15 personnes pour chacun des huit postes. Puis, une sélection de cinq candidats sera faite et le titulaire sera désigné dans un processus impliquant le Parlement et la commission électorale indépendante iraqienne, sous supervision étroite de l’Onu.

Les élections du 1er octobre sont considérées comme capitales pour la réconciliation intercommunautaire du pays. Elles devraient permettre à la communauté sunnite de peser plus dans le processus politique après avoir boycotté les précédentes élections provinciales. Elles pourraient également permettre au mouvement de Moqtada Sadr, le plus populaire au sein de la communauté chiite, d’avoir une chance de contrôler des organes politiques comme les conseils provinciaux, dont il affirme qu’ils sont indûment monopolisés par une autre formation chiite alliée au gouvernement, le Conseil suprême de la révolution islamique de Abdel-Aziz Al-Hakim. Ce contrôle s’avère crucial dans les provinces du sud, très riches en pétrole.

Le scrutin d’octobre doit désigner un conseil dans chaque province qui lui-même élira un exécutif ayant des pouvoirs étendus dans le cadre des efforts de décentralisation entamés en Iraq. Le scrutin devrait surtout permettre de désigner librement leurs représentants à des Iraqiens de plus en plus critiques de leur gouvernement et de leurs institutions politiques, accusés régulièrement de népotisme et de privilégier les affiliations politiques plutôt que les compétences.


 

 




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