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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 24 au 30 décembre 2008, numéro 746

 

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Circulation . Comme beaucoup de citoyens, une lectrice déclenche la sonnette d’alarme des accidents de la route et dénonce la non application de la loi.

La loi bafouée

Je profite de cette période de fêtes pour présenter mes vœux de Bonne année à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo, pour le travail intéressant réalisé.

Permettez-moi de me révolter et de crier haut et fort contre les accidents catastrophiques qui ne cessent d’augmenter sur les routes.

Jusqu’à quand allons-nous assister à des accidents terribles presque tous les jours et rester les bras croisés ?

Que se passe-t-il sur les routes du Caire et des différents gouvernorats ? Quel genre de malheurs subissons-nous ? Rappelons-nous : avant, on disait que le problème était l’absence d’une loi sévère. Ce qui est faux d’ailleurs, car nous avons une panoplie de lois, mais le problème c’est que personne ne les applique. Et maintenant que nous avons la fameuse nouvelle loi concernant le code de la route, comment expliquer que le nombre d’accidents augmente de plus en plus ! Je pense que le problème est celui de la culture des citoyens face aux lois en général. Car les gens dans notre pays partent du principe qu’il faut désobéir à la loi et non l’appliquer correctement.

Que faire ? Les lois sont là, mais ne sont pas appliquées, et franchement, les accidents sont de plus en plus terribles. Il suffit de voir ce bus qui a basculé la semaine dernière dans le canal d’Ibrahimiya au sud du Caire, faisant plus d’une cinquantaine de morts.

Les responsables doivent regarder minutieusement et avec beaucoup d’intérêt les chiffres alarmants : environ 6 000 personnes sont tuées en Egypte et 30 000 blessées chaque année. Il y a quelques jours, 15 lycéens avaient péri sur une route près du Caire.

Je pense que non seulement le gouvernement, mais aussi la société civile devront unir leurs efforts pour tenter de trouver une solution à l’éternel problème de la circulation. Il faut peut-être penser à lancer une grande campagne de sensibilisation permettant à tout le monde de mesurer un peu plus la gravité de la question.

Nadia Fathi,
Le Caire.

Bonne année 2009

Permettez-moi au début de cette nouvelle année de présenter mes vœux les plus sincères à toute l’équipe de votre journal. Aussi, je profite de l’occasion pour appeler tous les pays arabes à s’unir pour pouvoir faire face à l’hégémonie américaine. Je suis sûr que si les Arabes songent à s’unir, ils représenteront une véritable force dans le monde. Les Arabes pourraient être très forts si chacun d’eux pense plus à l’intérêt général, celui de toute la nation arabe.

Youssef Ghanem,
Le Caire.

Adieu Bush

Tout le monde a suivi la mésaventure du président américain Bush à Bagdad. Ce dernier a évité de justesse la paire de chaussures lancée par un journaliste iraqien au moment où il affirmait que « la victoire était proche ». En fait, je sais que cette attitude n’est pas acceptable par tout le monde. Mais en même temps, personne n’a vécu la souffrance et la misère que le peuple iraqien a lui-même connues durant l’occupation américaine. Je crois que ce journaliste a envoyé une lettre on ne peut plus claire à Bush devant tout le monde. Elle exprime son refus, comme tout le peuple iraqien, de la politique de Bush qui a détruit leur pays et qui a causé la mort de plus d’un million d’Iraqiens. La paire de chaussures était le moyen convenable à son avis pour dire « Adieu Bush ».

Hossam Sayed,
Al-Arish.

Un danger pas trop loin de nous

La piraterie est un mot qu’on n’entendait que dans les films et les dessins animés : des hommes dirigés par un chef dont l’œil est caché sous un morceau de cuir rond et son bras artificiel qui se termine par une agrafe. Ce groupe essaie de capturer les bateaux qui passent dans la mer. La fiction est devenue réalité : la piraterie est un phénomène qui menace le commerce maritime sur l’entrée sud de la mer Rouge. Depuis le début de l’année, plus de 100 bateaux ont été attaqués par des pirates somaliens, plusieurs ont été détournés et d’autres sont toujours sous leur contrôle. Ils profitent de l’anarchie en place en Somalie pour commettre leurs crimes menaçant le commerce maritime international. Comme le Canal de Suez constitue la troisième source financière du pays, c’est-à-dire notre trésor maritime, tous les Egyptiens ont toutes les raisons de s’inquiéter. Je sais aussi que l’Egypte avait sa part dans cette affaire avec un seul bateau, mais une rançon a été payée et les otages ont été libérés. Les responsables doivent réagir très rapidement et mettre un plan pour lutter et envisager n’importe quel danger. Je pense que l’Egypte ne doit pas agir seule, mais il faut que tous les pays de cette région et même du monde entier participent, et comme un pas positif, l’Egypte a commencé à réagir et a convoqué une réunion d’urgence des pays riverains de la mer Rouge, au terme de laquelle ces pays ont affirmé qu’ils envisageaient toutes les options pour venir à bout quant à cette menace. J’ai lu aussi que des responsables égyptiens ont affirmé que l’Egypte est prête, si nécessaire, à une intervention militaire pour protéger le trafic maritime et s’en prendre aux pirates.

Ahmad El Said,
Le Caire.

Prix de l’échec à Bush

Tout d’abord, je voudrais féliciter toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo, qui nous permet à travers la diversité de ses articles de nous informer de toutes les nouvelles. J’aimerais parler de la situation grave dans laquelle vivent les Iraqiens actuellement.

A l’occasion de grand Baïram, tout le monde se rappelle la mort du président iraqien Saddam Hussein. Que nous soyons d’accord ou pas avec lui, il était beaucoup mieux que l’occupation américaine. Pourquoi ? Je pense que l’Amérique, pendant la présidence de Bush père, soutenait Saddam contre l’Iran pour 8 ans, et ce scénario a été monté pour affaiblir les Arabes et mettre la main sur le pétrole. Bush fils a poursuivi le scénario et a occupé l’Iraq, sous prétexte qu’il possède des armes nucléaires. Où sont donc ces fameuses armes monsieur Bush ?! En fait, la grande faute de Saddam c’est l’occupation du Koweït. Comment les Etats-Unis dépensent-ils 10 milliards de dollars pour cette sale guerre ? Bush annonce qu’il ne regrette pas la guerre, mais l’échec des fausses informations qu’il a eues sur l’existence des armes nucléaires en Iraq. En fait, l’occupation de l’Iraq n’est pas le seul crime de Bush, mais il est responsable aussi de la crise économique mondiale. Je propose de lui décerner le prix de l’échec.

Mohamad Hassan Galal,
Damiette.

Fuir la justice

Après la condamnation à 10 ans de prison de deux grands responsables au ministère de l’Agriculture, ils ont soudain disparu ! Où ! Les forces de sécurité les ont cherchés partout, mais aucune trace d’eux ! Les médias ont annoncé qu’ils sont partis à l’étranger, et probablement en Angleterre. Cette nouvelle ne m’étonne pas, car ce n’est pas la première fois qu’un grand responsable s’enfuit. Tout le monde se rappelle les députés des crédits, qui ont emprunté des milliers de livres à différentes banques et se sont enfuis à l’étranger. Aussi, n’oublions pas Mamdouh Ismaïl, propriétaire du ferry Al-Salam 98 qui a échoué en mer Rouge et qui a causé la mort d’un millier de personnes. Ce type avait importé des pesticides cancérigènes.

Mais la question est : où est le gouvernement dans tout ce qui se passe ?

Ashraf Ali,
Le Caire.

 




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