Circulation .
Comme beaucoup de citoyens, une lectrice déclenche la
sonnette d’alarme des accidents de la route et dénonce la
non application de la loi.
La loi bafouée
Je profite de cette période de fêtes pour présenter mes vœux
de Bonne année à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo, pour le
travail intéressant réalisé.
Permettez-moi de me révolter et de crier haut et fort contre
les accidents catastrophiques qui ne cessent d’augmenter sur
les routes.
Jusqu’à quand allons-nous assister à des accidents terribles
presque tous les jours et rester les bras croisés ?
Que se passe-t-il sur les routes du Caire et des différents
gouvernorats ? Quel genre de malheurs subissons-nous ?
Rappelons-nous : avant, on disait que le problème était
l’absence d’une loi sévère. Ce qui est faux d’ailleurs, car
nous avons une panoplie de lois, mais le problème c’est que
personne ne les applique. Et maintenant que nous avons la
fameuse nouvelle loi concernant le code de la route, comment
expliquer que le nombre d’accidents augmente de plus en plus
! Je pense que le problème est celui de la culture des
citoyens face aux lois en général. Car les gens dans notre
pays partent du principe qu’il faut désobéir à la loi et non
l’appliquer correctement.
Que faire ? Les lois sont là, mais ne sont pas appliquées,
et franchement, les accidents sont de plus en plus
terribles. Il suffit de voir ce bus qui a basculé la semaine
dernière dans le canal d’Ibrahimiya au sud du Caire, faisant
plus d’une cinquantaine de morts.
Les responsables doivent regarder minutieusement et avec
beaucoup d’intérêt les chiffres alarmants : environ 6 000
personnes sont tuées en Egypte et 30 000 blessées chaque
année. Il y a quelques jours, 15 lycéens avaient péri sur
une route près du Caire.
Je pense que non seulement le gouvernement, mais aussi la
société civile devront unir leurs efforts pour tenter de
trouver une solution à l’éternel problème de la circulation.
Il faut peut-être penser à lancer une grande campagne de
sensibilisation permettant à tout le monde de mesurer un peu
plus la gravité de la question.
Nadia Fathi,
Le Caire.
Bonne année 2009
Permettez-moi au début de cette nouvelle année de présenter
mes vœux les plus sincères à toute l’équipe de votre
journal. Aussi, je profite de l’occasion pour appeler tous
les pays arabes à s’unir pour pouvoir faire face à
l’hégémonie américaine. Je suis sûr que si les Arabes
songent à s’unir, ils représenteront une véritable force
dans le monde. Les Arabes pourraient être très forts si
chacun d’eux pense plus à l’intérêt général, celui de toute
la nation arabe.
Youssef Ghanem,
Le Caire.
Adieu Bush
Tout le monde a suivi la mésaventure du président américain
Bush à Bagdad. Ce dernier a évité de justesse la paire de
chaussures lancée par un journaliste iraqien au moment où il
affirmait que « la victoire était proche ». En fait, je sais
que cette attitude n’est pas acceptable par tout le monde.
Mais en même temps, personne n’a vécu la souffrance et la
misère que le peuple iraqien a lui-même connues durant
l’occupation américaine. Je crois que ce journaliste a
envoyé une lettre on ne peut plus claire à Bush devant tout
le monde. Elle exprime son refus, comme tout le peuple
iraqien, de la politique de Bush qui a détruit leur pays et
qui a causé la mort de plus d’un million d’Iraqiens. La
paire de chaussures était le moyen convenable à son avis
pour dire « Adieu Bush ».
Hossam Sayed,
Al-Arish.
Un danger pas trop loin de nous
La piraterie est un mot qu’on n’entendait que dans les films
et les dessins animés : des hommes dirigés par un chef dont
l’œil est caché sous un morceau de cuir rond et son bras
artificiel qui se termine par une agrafe. Ce groupe essaie
de capturer les bateaux qui passent dans la mer. La fiction
est devenue réalité : la piraterie est un phénomène qui
menace le commerce maritime sur l’entrée sud de la mer
Rouge. Depuis le début de l’année, plus de 100 bateaux ont
été attaqués par des pirates somaliens, plusieurs ont été
détournés et d’autres sont toujours sous leur contrôle. Ils
profitent de l’anarchie en place en Somalie pour commettre
leurs crimes menaçant le commerce maritime international.
Comme le Canal de Suez constitue la troisième source
financière du pays, c’est-à-dire notre trésor maritime, tous
les Egyptiens ont toutes les raisons de s’inquiéter. Je sais
aussi que l’Egypte avait sa part dans cette affaire avec un
seul bateau, mais une rançon a été payée et les otages ont
été libérés. Les responsables doivent réagir très rapidement
et mettre un plan pour lutter et envisager n’importe quel
danger. Je pense que l’Egypte ne doit pas agir seule, mais
il faut que tous les pays de cette région et même du monde
entier participent, et comme un pas positif, l’Egypte a
commencé à réagir et a convoqué une réunion d’urgence des
pays riverains de la mer Rouge, au terme de laquelle ces
pays ont affirmé qu’ils envisageaient toutes les options
pour venir à bout quant à cette menace. J’ai lu aussi que
des responsables égyptiens ont affirmé que l’Egypte est
prête, si nécessaire, à une intervention militaire pour
protéger le trafic maritime et s’en prendre aux pirates.
Ahmad El Said,
Le Caire.
Prix de l’échec à Bush
Tout d’abord, je voudrais féliciter toute l’équipe
d’Al-Ahram Hebdo, qui nous permet à travers la diversité de
ses articles de nous informer de toutes les nouvelles.
J’aimerais parler de la situation grave dans laquelle vivent
les Iraqiens actuellement.
A l’occasion de grand Baïram, tout le monde se rappelle la
mort du président iraqien Saddam Hussein. Que nous soyons
d’accord ou pas avec lui, il était beaucoup mieux que
l’occupation américaine. Pourquoi ? Je pense que l’Amérique,
pendant la présidence de Bush père, soutenait Saddam contre
l’Iran pour 8 ans, et ce scénario a été monté pour affaiblir
les Arabes et mettre la main sur le pétrole. Bush fils a
poursuivi le scénario et a occupé l’Iraq, sous prétexte
qu’il possède des armes nucléaires. Où sont donc ces
fameuses armes monsieur Bush ?! En fait, la grande faute de
Saddam c’est l’occupation du Koweït. Comment les Etats-Unis
dépensent-ils 10 milliards de dollars pour cette sale guerre
? Bush annonce qu’il ne regrette pas la guerre, mais l’échec
des fausses informations qu’il a eues sur l’existence des
armes nucléaires en Iraq. En fait, l’occupation de l’Iraq
n’est pas le seul crime de Bush, mais il est responsable
aussi de la crise économique mondiale. Je propose de lui
décerner le prix de l’échec.
Mohamad Hassan Galal,
Damiette.
Fuir la justice
Après la condamnation à 10 ans de prison de deux grands
responsables au ministère de l’Agriculture, ils ont soudain
disparu ! Où ! Les forces de sécurité les ont cherchés
partout, mais aucune trace d’eux ! Les médias ont annoncé
qu’ils sont partis à l’étranger, et probablement en
Angleterre. Cette nouvelle ne m’étonne pas, car ce n’est pas
la première fois qu’un grand responsable s’enfuit. Tout le
monde se rappelle les députés des crédits, qui ont emprunté
des milliers de livres à différentes banques et se sont
enfuis à l’étranger. Aussi, n’oublions pas Mamdouh Ismaïl,
propriétaire du ferry Al-Salam 98 qui a échoué en mer Rouge
et qui a causé la mort d’un millier de personnes. Ce type
avait importé des pesticides cancérigènes.
Mais la question est : où est le gouvernement dans tout ce
qui se passe ?
Ashraf Ali,
Le Caire.