Al-Ahram Hebdo,Dossier | L’action bénéfique du khédive Ismaïl
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 5 au 11 novembre 2008, numéro 739

 

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Dossier

Patrimoine. Ce précurseur du modernisme a fait de la Poste une institution nationale.

L’action bénéfique du khédive Ismaïl

Lorsqu’on parle de la poste égyptienne à l’époque moderne, il faut rappeler le rôle de Mohamad Ali, fondateur de l’Egypte moderne, le premier qui a pensé à organiser et à assurer le transport rapide des lettres officielles dans les quatre coins de l’Egypte ainsi que dans le monde arabe. Il faut encore mettre le point sur le rôle de son successeur par excellence, le khédive Ismaïl, qui avait délivré la poste égyptienne du monopole étranger. Avant la souveraineté nationale imposée par le khédive Ismaïl, la Société de la poste européenne tenait en main le transport de tous les messages et les lettres égyptiens officiels ou publics. Un tel monopole a trouvé sa fin lorsque le khédive Ismaïl a acheté la Société de la poste du jeune Italien Mucci, successeur du délégué de la Société de la poste européenne, qui avait l’intention de vendre la poste à une banque étrangère. L’achat avait coûté à l’époque 46 000 L.E. En 1865, la vente des bureaux de poste au gouvernement égyptien avait été inscrite dans un contrat officiel signé par le khédive lui-même. Cette opération a été suivie d’une décision royale qui consistait à ce que les revenus de la poste soient versés au trésor public de l’Etat. Ainsi, le noyau de la poste égyptienne avait trouvé sa naissance.

Il faudrait attendre un an de plus pour voir la naissance du premier timbre, en réponse aux ordres royaux qui avaient placé Mucci à la supervision d’une telle opération, et ceci était dû au manque d’expérience et d’équipements égyptiens. Ainsi, le premier groupe de timbres a été imprimé à Gênes en Italie, le deuxième l’a été à l’imprimerie hongroise Bernason installée à Alexandrie. Quant au troisième groupe, il a été produit enfin par les instruments de l’imprimerie de Boulaq installée par Mohamad Ali.

Les succursales de la poste égyptienne avaient augmenté pour atteindre les 210 bureaux, comprenant 830 employés qui couvraient tout le territoire égyptien sous la direction de l’Anglais Keliar pacha. Ces jours ont témoigné des itinéraires « quotidiens qui sortaient du Caire pour Alexandrie aller retour », retracent les documents de l’époque. Le mouvement du transport des messages s’est développé avec l’installation de la société du transport maritime Aziziya en 1863 qui transportait la poste égyptienne pour Istanbul en se servant des navires autrichiens. 10 ans plus tard, le khédive Ismaïl l’avait achetée pour qu’elle devienne Wabourat al-bosta al-khédawiya (navires de la poste khédiviale). Cette société était constituée de 26 grands navires qui transportaient à la fois passagers et postes. Jusque-là, la poste égyptienne était indépendante de la poste mondiale. Mais en 1874, la Société égyptienne a rejoint l’Union générale de la poste, la future Union internationale de la poste. Cette année a témoigné du premier Congrès international de la poste à Berne qui a regroupé les délégués des pays fondateurs de l’union, dont l’Egypte, sous la tutelle du khédive Ismaïl.

Dossier réalisé par Doaa Elhami

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