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 Semaine du 5 au 11 novembre 2008, numéro 739

 

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Arts

Festival de la Musique Arabe. La 17e édition met en avant trois jeunes chanteuses qui ont fait leur percée grâce à l’émission Super Star des Arabes. De même, elle nous fait redécouvrir le talent d’un contrebassiste du bon vieux temps : Abdou Qattar.

Les jeunes font leur entrée

Puiser dans le répertoire des plus belles chansons de Fayrouz, Oum Kolsoum et Warda. C’est ce que propose la chanteuse jordanienne Diana Karazone, lors de ses deux soirées de chant au Festival de la musique arabe (le 5 novembre à l’Opéra d’Alexandrie, et le 8 novembre, dans la grande salle de l’Opéra du Caire). D’autre part, Karazone interprétera un bon nombre de ses propres chansons dont la fameuse Ensani ma bansak (tu m’oublies, moi pas).

Elevée à Amman, en Jordanie, Diana Karazone est d’origine palestinienne. Enfant, elle a débuté sa carrière avec le soutien de son père, musicien et membre de l’Association des artistes jordaniens. Très tôt, à l’âge de 6 ans, elle a chanté, devant le roi Hussein, sa première chanson Ya ayyoha al maléko (ô votre Majesté). Sûre de la capacité de sa voix, Karazone a commencé à assumer sa présence, dans de nombreuses compétitions, dans et en dehors de la Jordanie.

Elle a été lauréate de plusieurs concours de chant, organisés par la chaîne MBC. Puis, en 2003, du concours international World Idol (idole du monde). Dans ce concours, elle a été classée 9e, parmi 11 concurrents arabes qui ont chanté tous en anglais, au lieu de leurs langues d’origine. Ensuite, elle ne tardera pas à devenir la Super Star des Arabes, grâce à un concours organisé par la Future TV.

Un style de chant, fondé sur une belle fusion entre la musique traditionnelle arabe et la musique pop, d’où un succès assuré.

Voix qui porte

La syrienne Chahd Barmada est une autre artiste arabe qui se produit au festival pour la première fois, après avoir percé grâce au même concours organisé par la Future TV, à savoir Super Star des Arabes. A grande popularité dans le monde arabe, sa voix est capable d’épouser les différentes tonalités, de quoi lui permettre d’interpréter toutes les chansons de l’héritage.

Son idole, c’est la diva incontestée Oum Kolsoum. Il n’est donc pas question que Chahd n’inclut pas une chanson de cette dernière à la soirée du 9 novembre, dans la grande salle de l’Opéra du Caire, à savoir Alf leila wa leila (mille et une nuits). Au programme de la même soirée, les plus belles chansons de Warda, Fayrouz et surtout Mayada Al-Hennawi.

Sur les pas d’Asmahane

« Ta voix est une perle qu’il faut préserver ». Ce n’est pas uniquement le compositeur égyptien Sayed Mékkawi qui a prévu le succès de la chanteuse syrienne Waad Al-Bahari. C’est aussi le cas de milliers d’auditeurs arabes qui ont été émus par la voix de Waad Al-Bahari, à travers le feuilleton Asmahane. En fait, elle avait prêté la voix à la comédienne syrienne ayant interprété Asmahane. Suite à ce succès, Waad Al-Bahari devait prendre part à cette 17e édition du festival.

Pour la soirée du 8 novembre, dans la grande salle de l’Opéra du Caire, Waad Al-Bahari a choisi un bon nombre de chansons d’Asmahane et d’Oum Kolsoum dont Sawret al-chak (la rage du doute). Ce, sans omettre d’incruster sa soirée de ses propres chansons telles Esmaa sada sotaq (entends l’écho de ta voix), d’après un poème du cheikh Mohamad Bin Rached Al-Maktoum.

La chanteuse est éprise de la musique khaliji, ou celle du Golfe arabo-persique. Elle essaye toujours de l’introduire dans son répertoire, également lors de sa participation au programme Super star des Arabes. Ayant grandi à Abou-Dhabi, aux Emirats arabes unis, au sein d’une famille de mélomanes, elle a commencé à chanter à l’âge de 8 ans. Ensuite, à 14 ans, elle a tenu à représenter son pays d’adoption, dans une soirée de chant arabe organisée aux Emirats arabes unis, s’inspirant de ses idoles et maîtres du chant khaliji : Hussein Al-Guasmi, Eïda Al-Menhali et Harbi Al-Amayri.

Magicien de la contrebasse

Une redécouverte. Le contrebassiste égyptien Abdou Qattar. Il est l’un des honorés de cette 17e édition. Premier diplômé en cet instrument, de l’Institut Fouad premier, en 1954, Qattar est capable de transformer les cordes de la contrebasse « dite occidentale » en des cordes jouant des rythmes orientaux. Le nom de Qattar est lié aux fameux chanteurs et compositeurs du bon vieux temps comme Mohamad Al-Mougui, Mohamad Al-Qassabgui, Zakariya Ahmad, Kamal Al-Tawil, Mahmoud Al-Chérif, Baligh Hamdi et Riad Al-Sonbati. C’est grâce à ce dernier que Qattar a fait la connaissance d’Oum Kolsoum, avec qui il a joué dans Rabea Al-Adawiya pour ne la point quitter.

Névine Lameï

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