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 Semaine du 15 au 22 octobre 2008, numéro 736

 

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Société. Une de nos lectrices a choisi de débattre de la relation entre l’argent et la famille, largement discutée dans les feuilletons télévisés, dont Qessat al-ams (l’histoire d’hier).

L’argent ou la famille ?

Rester dans sa famille avec ses enfants ou partir se faire un peu d’argent ? Ce choix difficile existe toujours dans notre société, et n’a jamais disparu. Bien plus, c’est un sujet qui est largement diffusé à la télévision.

Dernier en date de ces feuilletons, celui de Qessat al-ams qui a eu un grand succès parmi les feuilletons diffusés. Ce feuilleton a tellement discuté les conséquences du choix entre l’argent, la souffrance de toute la famille à cause du divorce et le fait d’être en famille dans son propre pays sans avoir les gros moyens financiers. En fait, ces deux sujets sociaux ne sont pas nouveaux dans notre société, mais au contraire ils sont très répandus, surtout avec la mauvaise situation économique. Et dans la plupart des cas, partir à l’étranger et faire de l’argent est le choix le plus probable. Mais dans ce feuilleton, la magnifique réalisatrice Inaam Mohamad Ali a vraiment réussi à nous faire vivre dans l’état de souffrance dû à ce choix, elle a même donné l’importance aux petits détails comme les grands. Quant aux acteurs, ils ont tous joué leurs rôles avec une habilité et professionnalisme extrêmes, nous faisant croire qu’ils vivent réellement une crise familiale. La magnifique Elham Chahine a tellement utilisé tous ses outils d’actrice habile pour que l’on vive et éprouve avec elle les mêmes sentiments de l’amertume et du chagrin de la femme qui a été trahie par son mari et son seul amour. Moustapha Fahmi, le grand acteur, a pu lui aussi jouer le rôle du père qui paie le prix de son choix et de sa faute tout le long du feuilleton. Mirna Walid, la jeune actrice, a pu séduire le père qui vit seul loin de sa famille et par la suite il était une facile proie. Mais la fin du feuilleton marque surtout la victoire de l’unité familiale quels que soient les moyens et l’argent dont on dispose.

Le feuilleton a aussi montré combien le cas des enfants des parents divorcés est à voir avec beaucoup de précautions, car les conséquences sont graves.

La surprise dans ce feuilleton était les deux jeunes acteurs qui jouaient le rôle des enfants, ils ont pu nous prouver que les seuls perdants dans cette situation sont les enfants qui n’ont rien commis dans leur vie et qui payent le prix des fautes des grands. J’estime que ce feuilleton est une leçon de morale pour tous les parents qui osent laisser leur famille pour l’argent et aussi ceux qui osent prendre la décision du divorce sans bien mesurer les dégâts pour leurs enfants.

Marwa Sabet,
Le Caire.

Changement sans résultat 

J’ai appris que le ministère de l’Enseignement a tenu plusieurs conférences pour discuter l’idée de la réforme du système secondaire.

Et actuellement, un projet de développement du système secondaire est sur le point d’être achevé.

Les nouveaux changements stipulent que le minimum de la réussite dans chaque matière soit de 70 % au lieu de 50 %. La troisième secondaire va être annulée et les trois années vont former la période des études de l’étape secondaire.

L’accès aux différentes facultés, surtout les scientifiques, va se faire non seulement par le pourcentage, mais sur la base des examens qui seront accomplis sur les ordinateurs. Ce nouveau système va être pratiqué dans 5 années.

Donc, je ne sais pas si cette fois-ci, ce nouveau système pourra vraiment sauver l’élève et ses parents de cette horrible période d’études.

Vraiment je ne suis pas sûre, car chaque année, on est surpris par une nouvelle décision qui est annulée l’année d’après, et dans tous ces changements, l’on n’a jamais senti une amélioration.

En plus, je me demande pourquoi le ministère de l’Enseignement n’essaie pas de prendre les avis des plus concernés de cette affaire, c’est-à-dire l’élève et le professeur. Peut-être leurs avis auront un effet positif.

Mona Mamdouh Ghoneim,
Daqahliya.

Félicitations 

Tout d’abord, je voudrais souhaiter bonne fête à tous les musulmans dans le monde entier à l’occasion du Baïram. Et je salue ce journal que j’aime beaucoup et qui présente l’opinion et l’opinion opposée. Ensuite, je voudrais présenter mes félicitations à l’armée égyptienne qui a pu avec l’aide des forces soudanaises libérer les onze touristes européens et leurs huit accompagnateurs égyptiens enlevés depuis le 19 septembre sans faire aucune victime sauf dans les rangs des kidnappeurs.

Cette réussite qui a bien rendu le président Moubarak joyeux est venue à l’occasion de l’anniversaire de la victoire du 6 Octobre. Ce qui nous fait sentir toujours la sécurité avec une armée capable de protéger la patrie et toute personne qui nous rend visite.

Mohamad Hassan Galal,
Damiette.  

Bon courage à notre maazoun Amal 

J’ai lu avec intérêt une nouvelle dans les journaux qui m’a fait beaucoup de plaisir et dont j’ai voulu prendre note dans votre hebdomadaire qui s’intéresse beaucoup à la femme et sa lutte dans tous les domaines.

Rappelez-vous Amal Soliman, la première femme qui a pu obtenir le poste de maazoun (celui qui rédige les contrats de mariage), elle a enfin obtenu cette semaine, après sept mois d’attente, les dossiers du maazouniya (où se rédigent les contrats de mariage et de divorce) de la Cour de la famille à Zagazig.

Amal, qui a passé un long chemin juridique et social pour obtenir son droit de travailler à ce poste, se considère comme un exemple d’un véritable défi de la femme égyptienne pour obtenir son droit de travailler.

Et pour l’encourager, plusieurs filles du village d’Amal ont choisi de l’attendre pour qu’elle rédige leur mariage. Bon courage à Amal et félicitations à tous ceux qui l’ont soutenue.

Yossra El Shérbini,
Le Caire.

Un honneur pour l’Egypte 

Le président américain George Bush a honoré le scientifique égyptien Moustapha Al-Sayed et lui a remis la médaille de la science. Ce grand scientifique égyptien a découvert un nouveau traitement à la maladie du cancer. En fait, Moustapha a commencé ses recherches scientifiques depuis les années 1970, mais depuis 2002, il a consacré ses recherches à la lutte contre cette maladie dangereuse, qui a atteint gravement son épouse et qui a causé sa mort. A travers l’or et ses petites molécules qui ont une capacité d’absorber la lumière et la transformer en chaleur, les cellules cancéreuses se dissolvent. Ceci est le résultat des recherches de notre scientifique. En fait, malgré la fierté que ressentent tous les Egyptiens en voyant ces exemples égyptiens, un autre sentiment me prend : c’est la jalousie. Et je me pose une question : pourquoi ces réalisations et ces succès ne se passent-ils pas en Egypte ? Je sais que les possibilités, les facilités et toutes les portes sont grandes devant les scientifiques qui travaillent en Amérique, et je sais aussi que c’est très difficile de fournir tout cela en Egypte, mais j’estime que le gouvernement doit se réveiller et consacrer plus d’effort à la recherche scientifique. Et je suis sûr que si on donne plus d’importance, et si les scientifiques trouvent ceux qui les aident et les encouragent, plusieurs Zoweil et Moustapha Al-Sayed vont éclore, mais cette fois-ci en Egypte.

Walid Mansour,
Le Caire. 

Une campagne réussie 

Le ministère de la Santé a eu recours à une nouvelle solution pour lutter contre la grippe aviaire. Choisir un chanteur populaire comme Chaabane Abdel-Réhim et une comédienne célèbre comme Intissar pour sensibiliser les gens et donner les conseils aux éleveurs et aux femmes qui élèvent des volailles dans leurs maisons a eu vraiment un bon écho. Avoir recours à des chansons pour envoyer un message au téléspectateur est une solution bien réussie. Car ces chansons légères et simples qui sont écrites dans le langage des gens et en même temps loin des sermons et des menaces ont eu une influence positive et les gens ont commencé à suivre les conseils inclus dans ces chansons. Vraiment une expérience réussie qui pourra être pratiquée pour résoudre d’autres problèmes comme l’analphabétisme, le planning familial et l’excision des filles.

Zeinab Ibrahim,
Le Caire.

 




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