Société.
Une de nos lectrices a choisi de débattre de la relation
entre l’argent et la famille, largement discutée dans les
feuilletons télévisés, dont Qessat al-ams (l’histoire
d’hier).
L’argent ou la famille ?
Rester dans sa famille avec ses enfants ou partir se faire
un peu d’argent ? Ce choix difficile existe toujours dans
notre société, et n’a jamais disparu. Bien plus, c’est un
sujet qui est largement diffusé à la télévision.
Dernier en date de ces feuilletons, celui de Qessat al-ams
qui a eu un grand succès parmi les feuilletons diffusés. Ce
feuilleton a tellement discuté les conséquences du choix
entre l’argent, la souffrance de toute la famille à cause du
divorce et le fait d’être en famille dans son propre pays
sans avoir les gros moyens financiers. En fait, ces deux
sujets sociaux ne sont pas nouveaux dans notre société, mais
au contraire ils sont très répandus, surtout avec la
mauvaise situation économique. Et dans la plupart des cas,
partir à l’étranger et faire de l’argent est le choix le
plus probable. Mais dans ce feuilleton, la magnifique
réalisatrice Inaam Mohamad Ali a vraiment réussi à nous
faire vivre dans l’état de souffrance dû à ce choix, elle a
même donné l’importance aux petits détails comme les grands.
Quant aux acteurs, ils ont tous joué leurs rôles avec une
habilité et professionnalisme extrêmes, nous faisant croire
qu’ils vivent réellement une crise familiale. La magnifique
Elham Chahine a tellement utilisé tous ses outils d’actrice
habile pour que l’on vive et éprouve avec elle les mêmes
sentiments de l’amertume et du chagrin de la femme qui a été
trahie par son mari et son seul amour. Moustapha Fahmi, le
grand acteur, a pu lui aussi jouer le rôle du père qui paie
le prix de son choix et de sa faute tout le long du
feuilleton. Mirna Walid, la jeune actrice, a pu séduire le
père qui vit seul loin de sa famille et par la suite il
était une facile proie. Mais la fin du feuilleton marque
surtout la victoire de l’unité familiale quels que soient
les moyens et l’argent dont on dispose.
Le feuilleton a aussi montré combien le cas des enfants des
parents divorcés est à voir avec beaucoup de précautions,
car les conséquences sont graves.
La surprise dans ce feuilleton était les deux jeunes acteurs
qui jouaient le rôle des enfants, ils ont pu nous prouver
que les seuls perdants dans cette situation sont les enfants
qui n’ont rien commis dans leur vie et qui payent le prix
des fautes des grands. J’estime que ce feuilleton est une
leçon de morale pour tous les parents qui osent laisser leur
famille pour l’argent et aussi ceux qui osent prendre la
décision du divorce sans bien mesurer les dégâts pour leurs
enfants.
Marwa Sabet,
Le Caire.
Changement sans résultat
J’ai appris que le ministère de l’Enseignement a tenu
plusieurs conférences pour discuter l’idée de la réforme du
système secondaire.
Et actuellement, un projet de développement du système
secondaire est sur le point d’être achevé.
Les nouveaux changements stipulent que le minimum de la
réussite dans chaque matière soit de 70 % au lieu de 50 %.
La troisième secondaire va être annulée et les trois années
vont former la période des études de l’étape secondaire.
L’accès aux différentes facultés, surtout les scientifiques,
va se faire non seulement par le pourcentage, mais sur la
base des examens qui seront accomplis sur les ordinateurs.
Ce nouveau système va être pratiqué dans 5 années.
Donc, je ne sais pas si cette fois-ci, ce nouveau système
pourra vraiment sauver l’élève et ses parents de cette
horrible période d’études.
Vraiment je ne suis pas sûre, car chaque année, on est
surpris par une nouvelle décision qui est annulée l’année
d’après, et dans tous ces changements, l’on n’a jamais senti
une amélioration.
En plus, je me demande pourquoi le ministère de
l’Enseignement n’essaie pas de prendre les avis des plus
concernés de cette affaire, c’est-à-dire l’élève et le
professeur. Peut-être leurs avis auront un effet positif.
Mona Mamdouh Ghoneim,
Daqahliya.
Félicitations
Tout d’abord, je voudrais souhaiter bonne fête à tous les
musulmans dans le monde entier à l’occasion du Baïram. Et je
salue ce journal que j’aime beaucoup et qui présente
l’opinion et l’opinion opposée. Ensuite, je voudrais
présenter mes félicitations à l’armée égyptienne qui a pu
avec l’aide des forces soudanaises libérer les onze
touristes européens et leurs huit accompagnateurs égyptiens
enlevés depuis le 19 septembre sans faire aucune victime
sauf dans les rangs des kidnappeurs.
Cette réussite qui a bien rendu le président Moubarak joyeux
est venue à l’occasion de l’anniversaire de la victoire du 6
Octobre. Ce qui nous fait sentir toujours la sécurité avec
une armée capable de protéger la patrie et toute personne
qui nous rend visite.
Mohamad Hassan Galal,
Damiette.
Bon courage à notre maazoun Amal
J’ai lu avec intérêt une nouvelle dans les journaux qui m’a
fait beaucoup de plaisir et dont j’ai voulu prendre note
dans votre hebdomadaire qui s’intéresse beaucoup à la femme
et sa lutte dans tous les domaines.
Rappelez-vous Amal Soliman, la première femme qui a pu
obtenir le poste de maazoun (celui qui rédige les contrats
de mariage), elle a enfin obtenu cette semaine, après sept
mois d’attente, les dossiers du maazouniya (où se rédigent
les contrats de mariage et de divorce) de la Cour de la
famille à Zagazig.
Amal, qui a passé un long chemin juridique et social pour
obtenir son droit de travailler à ce poste, se considère
comme un exemple d’un véritable défi de la femme égyptienne
pour obtenir son droit de travailler.
Et pour l’encourager, plusieurs filles du village d’Amal ont
choisi de l’attendre pour qu’elle rédige leur mariage. Bon
courage à Amal et félicitations à tous ceux qui l’ont
soutenue.
Yossra El Shérbini,
Le Caire.
Un honneur pour l’Egypte
Le président américain George Bush a honoré le scientifique
égyptien Moustapha Al-Sayed et lui a remis la médaille de la
science. Ce grand scientifique égyptien a découvert un
nouveau traitement à la maladie du cancer. En fait,
Moustapha a commencé ses recherches scientifiques depuis les
années 1970, mais depuis 2002, il a consacré ses recherches
à la lutte contre cette maladie dangereuse, qui a atteint
gravement son épouse et qui a causé sa mort. A travers l’or
et ses petites molécules qui ont une capacité d’absorber la
lumière et la transformer en chaleur, les cellules
cancéreuses se dissolvent. Ceci est le résultat des
recherches de notre scientifique. En fait, malgré la fierté
que ressentent tous les Egyptiens en voyant ces exemples
égyptiens, un autre sentiment me prend : c’est la jalousie.
Et je me pose une question : pourquoi ces réalisations et
ces succès ne se passent-ils pas en Egypte ? Je sais que les
possibilités, les facilités et toutes les portes sont
grandes devant les scientifiques qui travaillent en
Amérique, et je sais aussi que c’est très difficile de
fournir tout cela en Egypte, mais j’estime que le
gouvernement doit se réveiller et consacrer plus d’effort à
la recherche scientifique. Et je suis sûr que si on donne
plus d’importance, et si les scientifiques trouvent ceux qui
les aident et les encouragent, plusieurs Zoweil et Moustapha
Al-Sayed vont éclore, mais cette fois-ci en Egypte.
Walid Mansour,
Le Caire.
Une campagne réussie
Le ministère de la Santé a eu recours à une nouvelle
solution pour lutter contre la grippe aviaire. Choisir un
chanteur populaire comme Chaabane Abdel-Réhim et une
comédienne célèbre comme Intissar pour sensibiliser les gens
et donner les conseils aux éleveurs et aux femmes qui
élèvent des volailles dans leurs maisons a eu vraiment un
bon écho. Avoir recours à des chansons pour envoyer un
message au téléspectateur est une solution bien réussie. Car
ces chansons légères et simples qui sont écrites dans le
langage des gens et en même temps loin des sermons et des
menaces ont eu une influence positive et les gens ont
commencé à suivre les conseils inclus dans ces chansons.
Vraiment une expérience réussie qui pourra être pratiquée
pour résoudre d’autres problèmes comme l’analphabétisme, le
planning familial et l’excision des filles.
Zeinab Ibrahim,
Le Caire.