Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Trop de gaspillage
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 1 au 7 Octobre 2008, numéro 734

 

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Echangez, écrivez

Société. Deux de nos lecteurs ont choisi de discuter d’un phénomène très répandu : le gaspillage tous azimuts : des aliments à l’électricité.  

Trop de gaspillage 

Durant tout le mois du Ramadan, une campagne de sensibilisation a été lancée sur toutes les chaînes télévisées pour rationaliser la consommation et éviter le gaspillage de la nourriture, de l’eau et la lutte contre certaines mauvaises habitudes comme le tabagisme.

Je pense que tout le monde doit être responsable et civique, c’est-à-dire surveiller ses actes et se démettre de ses mauvaises habitudes. Par exemple, l’eau dans beaucoup de foyers est surutilisée et consommée sans mesure, à cause des mauvaises habitudes de certains.

Chacun de nous doit faire attention à la consommation des aliments qui parfois est trop exagérée.

Je pense qu’il faut renforcer les campagnes de sensibilisation dans les médias afin que cette question soit une priorité chez les citoyens.

Yosra El Sherbini,
Le Caire. 

Plus de lumière dans les rues ! 

Tout d’abord, je voudrais souhaiter une très bonne fête à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo. Je voudrais aussi profiter de la liberté d’expression qui nous est accordée dans cette page, pour discuter d’un sujet important qui nous concerne tous, sans exception. Il s’agit de l’éclairage de nos routes, alors que dans d’autres secteurs et en particulier dans les foyers, l’électricité est gaspillée. En effet, la plupart des rues du Caire et autres routes ne sont pas éclairées. C’est une situation qui contribue à provoquer toutes sortes d’accidents, parfois mortels. Je pense que nos responsables doivent prendre absolument conscience de cet état de fait, cela améliorera sans aucun doute la qualité de vie et la sécurité de tous les Egyptiens.

Ahmad Hussein,
Le Caire. 

Catastrophe naturelle ou humaine ?  

J’ai assisté à la conférence de presse qui a eu lieu au Syndicat des journalistes, la semaine dernière, autour de la catastrophe de Doweiqa et qui a causé la mort d’une centaine de personnes et la blessure de plusieurs autres. Certains habitants qui ont pu échapper à cette catastrophe ont raconté la misère dans laquelle ils vivent. Ils ont déclaré qu’ils n’ont pas cessé de présenter des plaintes aux responsables pour trouver une solution à leurs problèmes, mais en vain. J’ai senti de la douleur et de la déception envers ces gens modestes, dont le rêve est de vivre dans une petite chambre, en toute sécurité. J’étais aussi étonnée de savoir que des géologues ont prouvé que les travaux effectués par une grande société avec autorisation des autorités sont l’une des causes de cet effondrement. Enfin, toute l’audience s’était mise d’accord sur le laisser-aller et la négligence du gouvernement, qui n’a bougé qu’après la catastrophe.

Mona Ghoneim,
Daqahliya. 

Pourquoi cette immigration ?  

Loin des slogans ruminés par les médias, le mot « pays » représente pour moi l’identité du citoyen, sa dignité, sa fierté, son histoire, son existence entière. Il m’est difficile d’imaginer qu’on veuille le quitter pour de bon et de plein grès, alors que se passe-t-il donc ? Pourquoi cette idée d’immigration qui prédomine l’esprit de nos jeunes ?

Ce sont généralement les mêmes motifs dans les quatre coins du monde, qu’ils soient d’ordre économique, politique, social ou autre. Cependant, ce sont surtout les jeunes des pays sous-développés qui sont obsédés par cette idée. Elle représente pour eux « la bouée de sauvetage », alors qu’elle n’est en réalité qu’une fuite de la réalité. Ce n’est pas en faisant marche arrière qu’on peut lutter.

Certains parmi vous vont croire que je suis contre l’ouverture sur le monde extérieur, absolument pas, étant donné que cette ouverture sur le monde enrichit nos connaissances dans tous les domaines. Qu’on sache profiter de cette ouverture pour le développement de notre pays, qu’on exploite ce qu’on a appris ailleurs pour rendre notre vie meilleure, mais dans notre pays.

Sachez qu’à une certaine époque de l’Histoire, nos ancêtres ont passé leur vie à défendre leurs territoires et ils ne pensaient sûrement pas que leurs descendants feraient tout pour franchir les frontières, un aller son retour, quelle déception ... (à suivre).

Rouhia Aissa,
Le Caire. 

Oui à l’examen des profs 

Tout d’abord, je voudrais souhaiter bonne fête à tous les musulmans dans le monde entier. Ensuite, je souhaite faire un commentaire sur la lettre de Mohamad Hassan, intitulée « Pas d’examen pour les professeurs  », et publiée dans le numéro 730 d’Al-Ahram Hebdo.

Pourquoi ce sujet a-t-il pris cette dimension démesurée ?!

Il est vrai que l’éducation est une arme à double tranchant.

Toutes les statistiques ont démontré que le système éducatif en Egypte est à la traîne au niveau mondial. C’est une situation humiliante pour les professeurs. L’absence d’une stratégie peut constituer une crise pour les nouvelles générations.

Tout le monde se plaint des cours particuliers, et des promesses sont faites de toutes parts afin de mettre fin à ces cours. Mais la réalité est autre ... Quant aux profs, pourquoi refusent-ils de passer un examen ? S’ils maîtrisent ce qu’ils font, et qu’ils sont compétents, pourquoi craindre un examen d’évaluation pour obtenir le nouveau statut salarial ? Ce qui, à mon avis, représente un pas vers l’évolution de notre système éducatif.

Ahmed Helmy,
Le Caire. 

Année scolaire sans livres 

Malgré le refus public de la date de la rentrée scolaire et universitaire, le 20 septembre, c’est-à-dire dix jours avant le congé du petit Baïram, les deux ministres concernés ont insisté sur la reprise, et les gens ont été obligés d’obéir. Mais ce qui rend l’affaire incompréhensible et injustifiée, c’est que les élèves ont entamé l’année sans livres. Je me demande : pourquoi le ministre insiste-t-il sur cette date précise, alors que les livres ne sont pas encore disponibles ? Pourquoi alourdir les budgets des parents et les charger de frais supplémentaires, alors qu’ils ont d’autres dépenses liées au petit Baïram ? Ayez pitié des citoyens ! Je crois que si les responsables sont moins bureaucrates et réagissent avec plus de flexibilité, beaucoup de problèmes pourront être résolus.

Wael Mansour,
Le Caire.

Suivons l’exemple de Damiette !  

L’analphabétisme est un problème important en Egypte. J’ai appris par le ministre de l’Enseignement que le nombre d’analphabètes est passé de 17 à 16,3 millions dans notre pays. Les responsables de l’enseignement ont la conviction que cette diminution est un pas très positif et qu’elle est le résultat d’un important effort qui fait sujet aux directives, données par le président Moubarak à tous les gouvernorats, de mettre en application les différents projets sur cette question. Mais, j’estime que ce chiffre donné est encore très important et qu’il est loin d’être honorifique pour notre société. Je pense donc que nous devrions nous intéresser de plus près au travaux du gouvernorat de Damiette pour que davantage de personnes sachent lire et écrire convenablement. Ce gouvernorat a en effet connu une forte chute du taux d’analphabétisme de sa population, au cours de ces dernières années. Pourquoi ne pas employer les jeunes diplômés, à la recherche d’un emploi depuis de longs mois, dans des actions pour combattre l’analphabétisme, en particulier dans les campagnes ? Cela serait un moyen de faire d’une pierre deux coup :  lutter contre le chômage et l’analphabétisme en même temps.

Mohamad Galal,
Damiette.

 




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