Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 23 au 29 janvier 2008, numéro 698

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Livres

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
 
Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Jorge Sampaio
 


Edito

Eclaircies

Si les actuels prix record du pétrole inquiètent grandement les pays consommateurs, en Iraq, un pays qui fonde sur l’or noir l’essentiel de son économie, les conséquences ont de fortes chances de s’avérer très positives cette année.

En effet, le directeur du Fonds Monétaire International (FMI) pour le Moyen-Orient, Mohsin Khan, a estimé que l’économie iraqienne devrait croître annuellement de 7 % en 2008 et 2009, comparativement au maigre 1,3 % de croissance enregistré l’an dernier. Le FMI s’attend à ce que la production iraqienne de pétrole, responsable à ce jour de 70 % du produit intérieur brut de ce pays, passe cette année de 2 à 2,2 millions de barils par jour, une augmentation de 10 % qui permettra au gouvernement iraqien de bénéficier d’argent frais pour alimenter ses programmes de remise sur pied du pays.

Bien entendu, le principal facteur déterminant de la croissance économique iraqienne reste la question de la sécurité. A ce chapitre, les forces iraqiennes et américaines ont enregistré plusieurs succès au cours des derniers mois, réduisant substantiellement le nombre d’attentats dans le pays. Signe de cette amélioration, les forces iraqiennes devraient reprendre, avant fin avril, le contrôle de la province d’Al-Anbar (ouest), qui fut pendant longtemps le bastion de l’insurrection et servit de repaire à Al-Qaëda pendant des années.

La plus vaste des 18 provinces iraqiennes, Al-Anbar, largement désertique, est peuplée presque exclusivement de sunnites, et elle est frontalière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Dès le début de l’occupation américaine, en avril 2003, elle s’est montrée difficile à contrôler, et elle est devenue rapidement le champ de bataille le plus violent pour le contingent américain. En 2004, la ville de Falloujah, passée aux mains des insurgés, a été le théâtre de féroces affrontements qui l’ont laissée aux deux tiers détruite, vidée de la majorité de ses habitants. En octobre 2006, Ramadi, la capitale de la province, a été déclarée la capitale de « l’Etat islamique d’Iraq », autoproclamé par la branche iraqienne d’Al-Qaëda, en concurrence dans cette région avec les groupes d’insurgés d’obédience nationaliste. Depuis des mois maintenant, les tribus sunnites qui combattaient les Américains ont tourné leurs armes contre les extrémistes émules d’Oussama bin Laden et ont contribué au retour au calme.

Les signes d’amélioration de la sécurité en Iraq pourraient entraîner un mouvement de retour des centaines de milliers de réfugiés et de déplacés qui s’entassent aux frontières du pays. Un tel mouvement pourrait paradoxalement déstabiliser à nouveau le pays et déclencher de nouveaux heurts interethniques.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah - Chourouq Chimy
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.