Al-Ahram Hebdo, Opinion
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 2 au 8 Janvier 2008, numéro 695

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Wahid Abdel-Méguid


Edito

Mince espoir

Israël et les Palestiniens se sont prudemment réengagés fin 2007 sur la voie d’un dialogue de paix avec l’espoir fragile de parvenir à un accord définitif d’ici fin 2008. Espoir ténu car les échecs passés sont dans toutes les mémoires. L’année 2007 s’est pourtant achevée sur une note relativement encourageante : à Annapolis, Israéliens et Palestiniens ont repris les pourparlers et leur parrain, George W. Bush, a fait savoir qu’il se rendrait au Proche-Orient en janvier.

Cela faisait sept ans que le processus de paix israélo-palestinien était dans les limbes. Depuis les accords d’Oslo de septembre 1993 comportant une reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestiniens, et l’échec du sommet de Camp David en juillet 2000 qui déboucha sur la seconde Intifada, les tentatives de parvenir à une résolution du conflit se sont soldées par des déceptions. Il aura fallu plusieurs bouleversements pour tenter de relancer le dialogue ces derniers mois, le principal étant le coup de force du Hamas dans la bande de Gaza, mi-juin, après des semaines de violences interpalestiniennes. Cette fracture entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbass a affaibli ce dernier sur le plan intérieur, mais a contribué à restaurer la légitimité internationale qui faisait défaut à l’Autorité palestinienne lorsqu’elle partageait le pouvoir avec les islamistes. La nomination par M. Abbass d’un premier ministre respecté sur la scène internationale, Salam Fayyad, un économiste de renom, a été essentielle puisqu’elle a permis de redorer le blason de l’Autorité palestinienne terni par le Hamas et son refus de reconnaître l’existence d’Israël. Il ne restait plus qu’à convaincre les Israéliens de participer à une réunion internationale destinée à relancer le dialogue, ce dont s’est chargée l’Administration américaine apparemment déterminée à obtenir des résultats sur ce front, en raison de ses déboires en Iraq.

La fin de 60 ans de violences se profile-t-elle ? Il est trop tôt pour le dire, les dossiers en suspens étant potentiellement explosifs, alors qu’il n’y a aucun accord en vue pour les régler. Ils portent sur le tracé des frontières d’un futur Etat palestinien, la souveraineté sur Jérusalem-Est annexée par Israël, le droit au retour de 4,1 millions de réfugiés palestiniens et la fin de la colonisation juive. Sur ce dernier dossier, l’annonce par Israël la semaine dernière de la construction de 250 logements dans la colonie de Maalé Adoumim (Cisjordanie) et de 500 autres logements à Har Homa, un quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexée, augure mal la suite des négociations.

 




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