Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Un geste pour nos frères
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 26 Septembre au 2 octobre 2007, numéro 681

 

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Ramadan. Un de nos lecteurs nous invite à réfléchir sur le sort des Palestiniens et en particulier des plus jeunes, pendant ce mois sacré.

Un geste pour nos frères

Ramadan est un mois de jeûne et de prière, commémorant la révélation du Coran au prophète. C’est aussi une période de fête, avec les grands repas d’iftar, où ont lieu les grandes retrouvailles sociales, la confection d’innombrables gâteaux, l’achat de vêtements neufs et de cadeaux pour les enfants ...

Mais le mois de Ramadan, comme d’autres jours de fêtes dans les territoires palestiniens, ne se déroule sûrement pas dans un cadre ordinaire. En cette période de fêtes, nous devons beaucoup penser aux Soudanais noyés dans la crise du Darfour, aux Iraqiens sous l’occupation américaine, mais aussi aux Palestiniens dans les territoires occupés.

Aussi bien les gouvernements, les peuples que les différentes organisations doivent renforcer leurs efforts afin d’apporter toutes les aides nécessaires aux réfugiés, aux plus démunis, et aux civils en temps de guerre.

Pour beaucoup de Palestiniens, Ramadan est malheureusement un jour comme un autre. Car ils n’ont pas de quoi acheter ce qu’il faut pendant ces jours sacrés. Entre le chômage dont ils souffrent, les accrochages avec les soldats israéliens, et le blocus qui leur est imposé ... il y a de quoi passer à côté de Ramadan. Même les enfants tirent un trait sur les friandises, amandes et pignons, car pas de travail et donc pas d’argent.

Je pense que ce mois sacré doit être l’occasion pour les Arabes de montrer qu’ils sont capables de penser à leurs frères palestiniens. Les Palestiniens ont aussi droit au Ramadan et à la fête.

Pourquoi ne pas proposer à nos jeunes enfants dans toutes les écoles d’aller dans les territoires pendant le mois de Ramadan pour, d’une part, se rendre compte de l’état dans lequel les petits de leur âge vivent, et d’autre part leur offrir toute aide possible pour qu’ils passent de bonnes fêtes ?

Ahmad Hussein,
Alexandrie.

 

Les bienfaits du jeûne

Le jeûne a des bienfaits spirituels comme la piété, la patience et le contrôle de soi-même, et des bienfaits sociaux. Il conduit, entre autres, les musulmans à l’unité, à l’organisation et à la préservation de la société des maux et des dégâts divers. Quant à ses bienfaits physiques, selon le hadith du prophète (que la bénédiction et salut d’Allah soient sur lui), il dit : « Jeûnez et vous aurez la santé ».

Quant à la vertu du jeûne, le prophète affirme à ce sujet : « Quiconque jeûne le mois de Ramadan, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés. Quiconque veille (en prière) le mois de Ramadan, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés. Quiconque veille (en prière) la Nuit du destin, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés ».

Elsafi Mohamed Gado,
professeur de français,Kafr Al-Cheikh.

  

Un agréable séjour au Caire

J’aimerais faire part, à travers Al-Ahram Hebdo, le célèbre journal francophone d’Egypte que je lis régulièrement depuis sa parution, de mes sentiments durant le court séjour que j’ai passé au Caire.

Le 16 septembre 2007, l’avion de la compagnie d’aviation libanaise, la MEA, décolle de l’aéroport international de Rafiq Hariri de Beyrouth à destination du Caire. Ce voyage est venu pour célébrer une occasion particulière. En effet, mon père m’offre ce voyage de rêve en récompense de ma réussite au baccalauréat libanais, avant mon entrée à l’université pour faire des études de droit. Aussitôt arrivée au Caire, je découvre une ville millénaire grouillante de vie. Le Nil, fleuve éternel, coule paisiblement, donnant la vie à cette terre qui regorge de richesses civilisationnelles et archéologiques. Le Musée du Caire abrite nombre de merveilles du monde.

Comme le voyage coïncide avec le mois du Ramadan, j’ai remarqué les choses suivantes : il est 18 heures. Tout est calme, le canon tonne, annonçant la rupture du jeûne et le début de l’iftar. Les rues sont vides. Tout le monde se réunit à la célèbre table du Ramadan pour déguster les plats traditionnels succulents préparés à cet effet. De la fenêtre de ma chambre à l’hôtel Concorde, sis à la rue Tahrir, dans le quartier chic de Guiza, se profilent les silhouettes imposantes des trois Pyramides et du Sphinx. 17 Septembre : je me dirige vers le fameux Khan Al-Khalili, vieux souk plein de toutes sortes d’antiquités et de produits d’artisanat égyptien. C’est tellement merveilleux et attrayant ! Me voilà quittant le souk, portant des sacs pleins de cadeaux que je compte offrir à ma famille et à mes amis. Le soir, à 23 heures, rendez-vous est donné à l’hôtel Marriott du Caire pour prendre un bateau de croisière. Je passe une soirée inoubliable à bord du Nile Maxim avec les fameux Derviches tourneurs et la danseuse orientale. Nous voilà sur le bateau, qui flotte calmement sur les eaux sereines du Nil.

18 septembre : je loue un des nouveaux « taxis de la capitale », climatisé, qui m’emmène vers Alexandrie. La, je découvre la récente et célèbre Bibliothèque d’Alexandrie et la citadelle de Qaïtbay. Je déguste les crevettes et toutes sortes de fruits de mer dans le restaurant traditionnel d’Abouqir.

En fin de séjour, j’aimerais exprimer mes sentiments à cet égard. J’ai beaucoup aimé le peuple égyptien renommé pour son hospitalité et son affabilité. Comme j’ai été séduite par la grandeur de la culture et de la civilisation égyptiennes ! Quelques jours ne suffisent évidemment pas à assouvir sa faim et sa soif de l’Egypte. Finalement, j’adresse tous mes remerciements à mon père qui m’a offert ce voyage, mais aussi et surtout au peuple égyptien, tout en lui promettant de revenir une autre fois au pays des pharaons en application du célèbre proverbe : Quiconque boit une fois de l’eau du Nil y retournera immanquablement.

Héba Antoine Bridi,
Kornet Chahwan, Liban.

 

A la mémoire du grand Nasser

Nasser est mort d’une crise cardiaque quelques semaines après la fin de la guerre d’usure, le 28 septembre 1970. Il est mort mais il n’est pas mort dans nos esprits et nos âmes. Après l’annonce de sa mort, la télévision a diffusé des versets du Coran. Le vice-président à l’époque, Sadate — son successeur — prononça un discours retransmis à la télévision et sur toutes les radios, où il déclare : « Nasser était un leader dont la mémoire demeurera immortelle au cœur de la nation arabe et de toute l’humanité ».

Ses funérailles ont eu lieu le 1er octobre, devant près de cinq millions de personnes. Elles étaient une grande preuve de l’amour des Egyptiens à Nasser. Un serment est prononcé sur son tombeau : « Serment par Gamal, le plus chéri des hommes, le libérateur des travailleurs, le chef de la lutte ! Serment sacré, inébranlable. Par Dieu et par la patrie, nous jurons que la voie de ta lutte sera notre voie (...) Nous jurons de travailler à la puissance et à l’unité de la nation arabe ».

Le président guerrier Gamal Abdel-Nasser, aujourd’hui disparu, était un Egyptien, un panarabe, un commandant international, un leader et un pionnier ; il n’est donc pas facile pour moi de rédiger (un discours) sur le président guerrier Gamal Abdel-Nasser, le jour de l’anniversaire de sa mort : en effet, il n’est pas un souvenir mais l’âme de la nation arabe, qui ne meurt ni ne mourra jamais, et il est l’âme de la résistance palestinienne, dont il a dit : « La résistance palestinienne a vu le jour pour vivre et triompher ».

Le président guerrier Gamal Abdel-Nasser, par son esprit, son courage et sa pensée créatrice, et le rêve de la grande patrie arabe, n’est pas un souvenir, pas plus qu’il n’est relégué à une cause d’hier. Il est la cause actuelle, la cause d’aujourd’hui, la cause des lumineux lendemains arabes à laquelle il a consacré toute sa vie et pour laquelle il est mort en martyr, en nationaliste panarabe et en patriote égyptien, en combattant de la résistance palestinienne, sur le sol de la lutte et du combat contre le colonialisme, ancien et nouveau, contre l’usurpation de la Palestine et sa colonisation, contre la division et le morcellement.

Il est la gloire et la dignité. La cause du président guerrier Gamal Abdel-Nasser, son message et sa lutte sont ceux de tous les Arabes, de l’océan Atlantique au Golfe, qu’ils soient souverains ou simples citoyens, car les principes d’Abdel-Nasser sont ceux sur lesquels s’érige notre nation arabe, prenant sa place au soleil.

Moi, je suis nassérien depuis mon enfance, car mon père m’inculqua les principes nassériens. Vraiment, Nasser était un grand leader.

Ahmed Elgared,
Qéna-Qift.

 




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