Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | A qui est la rue ?
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 8 au 14 août, numéro 674

 

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Echangez, écrivez

Circulation . Un de nos lecteurs dénonce les barrages de sécurité des rues, compliquant outre mesure le quotidien des citoyens.

A qui est la rue ?

Comme beaucoup d’habitants d’un des plus chic quartiers du Caire, à savoir Zamalek, je suis plus qu’étonné, en colère et je dirais même attristé de constater que de plus en plus, nos rues se ferment. Comment expliquer qu’à chaque fois qu’une « personnalité » vient habiter dans telle ou telle rue, cette rue est déclarée close ? De quels genres de responsables parlons-nous ? Est-il vraiment responsable de fermer les rues aux citoyens, et ce juste pour leur « protection » ?

Que doivent faire les simples citoyens dans ce genre de situations ? Céder à des mesures insignifiantes, ou se plaindre sans toutefois attendre de réponse ?

Trop de barricades dans les rues de Zamalek transforment le quartier en forteresse, voire plusieurs forteresses en même temps.

Les automobilistes doivent déployer leur ingéniosité pour trouver de nouveaux itinéraires à cause de ces changements.

Même au niveau de l’esthétique du quartier, il n’est pas très joli de voir de la ferraille partout bloquant l’entrée des rues. Qui est donc propriétaire de ces rues ? Les responsables ou le peuple ?

Ahmad Adel, Le Caire.

 

La décadence d’Alexandrie

Je vous transmets ma réaction suite à votre article paru dans Al-Ahram Hebdo intitulé « Au grand désespoir d’Alexandre », dans le numéro 672. Je ne peux que réagir après avoir lu cet article sur la « décadence » de la ville d’Alexandrie dans le numéro de cette semaine du 25 juillet 2007.

Oui, il est évident que cette ville a perdu de cette superbe qui faisait son charme et je partage aussi le fait que le cosmopolitisme est une richesse sociale et culturelle incontestable. Car j’ai grandi en région parisienne, où l’on ne compte pas moins de dix nationalités différentes dans une seule classe. Mais je ne peux que vous exprimer mon désarroi quant à la lecture de ces passages :

« Les femmes ne portent plus de maillot de bain, les plages de la ville sont devenues populaires, celles qui veulent se baigner se protègent de l’obscurité de la nuit et se dissimulent derrière leurs galabiyas ... », explique le rapport.

« Aujourd’hui, l’islamisme ne cesse de gagner du terrain dans la ville. Dans le quartier populaire de Moharram Bey, les graffitis ornant les murs révèlent la tendance conservatrice de ses habitants. La prière est le fondement de votre foi, Celui qui boit de l’alcool est un mécréant, Je remercie Dieu parce qu’il m’a montré le chemin et m’a guidée pour porter le voile. C’est ce même quartier qui a vécu en octobre 2005 des affrontements interconfessionnels causant la mort d’un copte et la destruction de dizaines de boutiques ». La tonalité employée par Mme Amira Doss ne fait qu’assombrir mon cœur.

Je suis française, mariée à un Egyptien et je vais m’installer à Alexandrie que je connais bien. J’ai rejoint la religion musulmane en 2000, en toute plénitude et sérénité, mais dans mon pays, la France, patrie des droits de l’homme, je n’ai pas le droit de me vêtir comme j’en ai envie.

Alors, vous lire et ressentir une telle animosité envers les musulmanes me choque.

Il faudrait porter le voile de la religieuse chrétienne pour évoquer la pureté et la sagesse de la religion.

Mais pour le même bout de tissu, la musulmane qui dit : « Je remercie Dieu parce qu’il m’a montré le chemin et m’a guidée pour porter le voile », n’est, aux yeux de certains, qu’une pauvre femme soumise au joug de « sa famille » et de la « violence dominatrice » de sa religion musulmane.

Assez de ces remarques infondées ! N’a-t-on pas le droit de se baigner toute habillée, est-ce un crime contre l’humanité ? Cela ne m’a jamais empêchée de profiter de l’été. Les plages d’Alexandrie sont chaleureuses et familiales et ceci, même si les femmes ne montrent ni leurs seins ni leurs fesses. On s’y amuse tout autant. Et pour se couvrir la tête d’un tissu, « un foulard », nous fera-t-on chaque jour ces mêmes remontrances ? Nous offrira-t-on encore de ces regards désabusés emplis de mépris, voire de haine ? Ne voit-on pas d’autres personnes couvrir leur tête d’une casquette, d’un béret ou d’un chapeau pointu sans pour autant leur attribuer tous les maux d’une religion ? Car c’est cela qui choque : ce n’est pas la femme qui se couvre ou non la tête, c’est bien l’islam le problème.

Je suis professeur de français, et mon pays ne permet pas de véhiculer tout l’amour que j’ai pour ma langue maternelle et de l’enseigner dans toute sa richesse. Parce que je ne porte pas le costume conventionnel ; et ni mes diplômes ni mon expérience ne peuvent faire barrage à cela depuis que j’ai décidé simplement de m’habiller autrement.

Je dis non à cette ignorance et cette peur de l’Autre qui n’a simplement pas le même Style vestimentaire. Et je reste sans voix car je connais les lois de mon pays et lire l’article 18 de la convention universelle des droits de l’homme me brise.

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Et je repense à toutes les idées que l’on a voulu m’enseigner durant toute ma scolarité et d’après l’éducation que l’on m’a donnée. Je désespère de trouver dans ce monde un respect de la dignité humaine et le droit à l’expression de ses valeurs de liberté et d’expression. Je veux vivre dans la religion que j’ai choisie en toute paix et en toute sérénité. Sans subir ni faire subir la violence que l’ignorance engendre. Alors, je vous remercie de vous arrêter un instant et de réfléchir sur les propos que vous véhiculez, ces propos qui continuent d’alimenter la haine et l’incompréhension envers les musulmans. Qui laissent certains se rassasier de tels articles et se rassurent dans leur « supériorité civilisationnelle sur le monde arabe en général et sur le monde musulman en particulier ».

Les droits accordés aux femmes par l’islam, vous y êtes-vous déjà intéressés ? Je souhaite que nous trouvions tous la paix dans cette vie. L’islam n’est pas le fléau « Islamiste » que vous voulez bien décrire tel qu’il « Envahit » la ville d’Alexandrie. L’islamisme : qu’est-ce donc qu’un mot quand on parle de christianisme ou de catholicisme ou encore de judaïsme ? Se laisse-t-on aussi bercer par de sombres idées ? Puissiez-vous revenir sur vos propos et vos considérations par la recherche d’informations. Ce qui est le cœur de votre métier de journaliste.

Aude, Paris.

 

Au grand désespoir d’Alexandrie

Merci tout grand pour votre article sur Alexandrie paru dans Al-Ahram Hebdo intitulé « Au grand désespoir d’Alexandre », dans le numéro 672 de votre hebdomadaire (25-31/07). J’ai vécu cette période que vous décrivez si bien à Alexandrie. Je vis aussi la même nostalgie, mais non le désespoir. Quand je reviens à Alexandrie, je retrouve, à chaque détour,  la même qualité de l’air méditerranéen, la même brise marine que respiraient mes parents et grands-parents et surtout, surtout, la même gentillesse et le même sourire au fond des yeux des passants, hommes, femmes, enfants tous âges confondus. Merci.

Mireille Galanti, Le Caire.

 

Justice

La justice nous manque aujourd’hui dans notre vie, mais il faut savoir que la justice existera si on lutte contre les injustices au jour le jour.

Oh ! Justice

Toujours sur la piste

Une scène de justice

Qu’on joue

Et on l’annonce

Avec un grand cœur

Mais justice

Entre un directeur

Et son employé

Toujours c’est la bataille

Oh ! Justice

Fragmentée dans les rues

Comme les enfants perdus

Justice, entre mère et fille

Une mère stricte qui possède

Une fille folle

Qui vole, sans cesse

Alors l’annulation de la tendresse

JUSTICE,

Frères qui voulaient

L’argent sans paix

Avec la guerre des chevaliers

Le château va être cassé

JUSTICE,

Mendiant et un homme riche

Le mendiant est un monstre qui veut vivre

Et le riche est un homme ivre

Ne voit que ces dessins dans les livres

JUSTICE

Quand la haine sort de toi

Après un grand amour de ton choix

Et le noir remplit ton cœur

Comme un verre de whisky pour s’échapper de la terreur

Je rêve à un moment de justice

Avant que les rideaux descendent

sur la piste

Mais après des heures de penser

Je rêve à un moment de cette injustice

En disant le seul lien

C’est l’équilibre entre la terre et le ciel

Et chaque seconde est créée avec

une infinité d’injustice

Pour la propagation de la justice.

Nour Chorrab, Le Caire.

 

Tour de tricheurs

En ce qui concerne le dopage au Tour de France cycliste, je suggère à l’avenir d’attendre la fin du tour pour disqualifier les coureurs testés positifs.

 Ne serait-ce pas une bonne façon de commencer à leur faire payer leur tricherie que de les faire suer sang et eau jusqu’à la toute fin ?

Sylvio Le Blanc, Montréal, Québec.

 




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