Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 29 août au 4 septembre 2007, numéro 677

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

 Morsi Attalla
 

Anas M. Fawzy
Homme d’affaires francophone

 


Edito

Bilan

A deux semaines de l’évaluation très attendue de la stratégie américaine en Iraq devant le Congrès, celle-ci est d’ores et déjà mise à mal par la situation sur le terrain.

Attentats suicide, assassinats politiques explosifs, enlèvements, combats. Toutes sortes de violence qui se sont traduites, selon un décompte du site Internet Iraq Body Count, par la mort d’au moins 70 180 civils iraqiens, depuis l’invasion américaine du pays le 20 mars 2003. Les forces de sécurité iraqiennes ont également payé un lourd tribut puisque, selon les autorités, au moins 12 000 policiers sont tombés depuis cette même date. De son côté, la Force multinationale en Iraq dirigée par les Etats-Unis a perdu 4 012 hommes, dont une majorité d’Américains (plus de 3 700), depuis le renversement de Saddam Hussein.

Le président George W. Bush joue gros. Face au coût humain et financier d’une guerre impopulaire et à l’incapacité de stabiliser l’Iraq, ses adversaires démocrates et une partie de ses amis républicains réclament un désengagement voulu par la plupart des Américains. M. Bush va au-devant d’une échéance cruciale, avec un rapport attendu mi-septembre et évaluant la stratégie controversée annoncée en janvier. M. Bush avait alors décidé d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Iraq. Le Congrès démocrate a échoué jusqu’alors à imposer à M. Bush un calendrier de retrait qu’il refuse. Mais le président a dû accepter de soumettre le gouvernement iraqien à une obligation de résultats et de rendre compte régulièrement au Congrès. La pression sur M. Bush devrait redoubler d’ici mi-septembre et l’examen du rapport de l’ambassadeur américain à Bagdad, Ryan Crocker, et du général David Petraeus, commandant de la force multinationale. Mais d’ores et déjà, un rapport du renseignement américain rendu public jeudi a dressé un sombre constat de la situation sur le terrain, la fragilité du gouvernement de Bagdad et les insuffisances de ses forces de sécurité. De son côté, M. Crocker a jugé la semaine dernière les progrès politiques en Iraq « très décevants ».

En effet, le premier ministre iraqien se débat avec une crise politique apparemment inextricable. Nouri Al-Maliki a été jusqu’ici incapable de rallier les partis sunnites qui ont quitté son gouvernement en l’accusant de privilégier la communauté chiite, ou de s’entendre avec les formations chiites radicales qui le boycottent en lui reprochant son alliance avec les Etats-Unis. Les doutes vont grandissant sur sa faculté de réconcilier les communautés, en même temps que les doutes sur la faculté du Parlement de s’entendre sur des réformes jugées indispensables, notamment celle concernant la gestion des ressources pétrolières .

 




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